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Ce lundi se tenait une conférence de presse exposant les nouvelles mesures annoncées afin de ralentir la propagation de la COVID19 dans le Doubs. Parmi les personnes présentes : Joël Mathurin, préfet du Doubs, Christine Bouquin, présidente du Département du Doubs, Anne Vignot, maire de Besançon, Marie-Noëlle Biguinet, maire de Montbéliard, Patrick Genre, maire de Pontarlier et Jérôme Narcy, délégué départemental du Doubs de l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté.

Les mesures annoncées

-          Le port du masque sera rendu obligatoire au centre-ville de Pontarlier dès ce mercredi 23 septembre. Il sera aussi rendu obligatoire sur l’ensemble des campus de l’enseignement supérieur et des cités universitaires dans un rayon de 50 mètres.

-          Une concertation sera organisée dès demain, avec les maires des chefs-lieux de canton, les communes de plus de 5 000 habitants et les présidents d’intercommunalités afin d’évoquer les mesures à envisager comme le port obligatoire du masque dans leur centre-ville et bourg-centre.

-          Concernant les établissements recevant du public de type L (comme les salles de réunion, de projection, ou encore de spectacle) l’espacement d’au moins un siège entre chaque personne ou groupe de moins de 10 personnes venant ensemble sera obligatoire.

-          Les cérémonies de mariage et d’enterrement devront respecter strictement outre le port du masque la distanciation de 4m2 par personne.

-           Les buvettes et points de restauration seront interdits dans les enceintes sportives et à leurs abords immédiats lorsque les clients ne pourront pas être assis.

-          Le maintien ou la reprise du télétravail dans les administrations est fortement recommandée. Les chambres consulaires sont invitées à formuler des propositions afin de promouvoir le télétravail auprès des entreprises.

-          Et enfin, les contrôles du respect des mesures barrières seront renforcés dans l’ensemble du département, notamment dans les bars, cafés, restaurants et transport en commun.

Par ailleurs, les édiles de Pontarlier, Montbéliard et Besançon vont installer des centres de dépistage permanents afin de procéder à plus de tests. Anne Vignot, maire de Besançon, souhaite travailler avec des ambassadeurs pour promouvoir les gestes barrières. Elle va recruter deux infirmières pour impulser la diffusion des informations sanitaires au sein de la capitale comtoise. L’édile de Besançon aimerait aussi établir un guide des gestes barrières.

Concernant les évènements sportifs, le Trail des Forts, qui a été reporté au 10 et 11 octobre sera maintenu.

C’est dans un contexte très particulier que la CGT tiendra ce mardi, dans le Jura, son deuxième bureau confédéral décentralisé. Pour l’occasion, deux sites, impactés par une fermeture ou des suppressions d’emplois, ont été choisis par les responsables. A savoir : le site KLF à Lons-le-Saunier et Jacob Delafon à Damparis. Dans le Jura, selon des chiffres communiqués par le syndicat, 500 postes sont actuellement menacés. Mais d’autres mauvaises nouvelles pourraient prochainement tomber.

La CGT entend bien mener « la bataille de l’emploi dans le Jura Â». C’est la raison pour laquelle elle appelle l’ensemble des salariés à rejoindre le mouvement. « S’il n’y a pas un mouvement social d’ampleur pur faire face à ces menaces, tout le monde va tomber petit à petit Â» explique Richard Dhivers, le secrétaire départemental de la CGT dans le Jura. Et de poursuivre : « on ne peut entendre le gouvernement dire d’un côté qu’il ouvre les robinets pour soutenir les entreprises et de l’autre voir ces mêmes entreprises supprimer des emplois et payer leurs actionnaires avec l’argent public Â».

Barbara Pompili, ministre de la Transition Ecologique, et Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué en charge des transports ont dévoilé la liste des territoires lauréats de la 2è édition de l’appel à projets « continuités cyclables Â».

Au plan national, les 186 projets lauréats, sur 127 territoires bénéficieront d’une aide totale de 70 millions d’euros de subventions afin de réaliser des projets d’aménagements cyclables.

Sept opérations ont été retenues pour la région Bourgogne-Franche-Comté. On retiendra l’encorbellement du Pont de Velotte à Besançon, la mise en site propre de l’EuroVélo 6 entre Dampierre-sur-le-Doubs et Colombier-Fontaine et la création d’une liaison cyclable entre la gare TGV de Mouchard et la véloroute dite « Voies des Salines Â».

En raison de la situation sanitaire du moment et de la décision des autorités suisses d’imposer une quarantaine aux voyageurs se rendant en Suisse et en provenance de nombreuses régions françaises, impactant de ce fait l’activité ferroviaire, la société Lyria, comme ce fut le cas au printemps au plus fort de l’épidémie, a décidé de revoir à la baisse son plan de transport à partir du lundi 28 septembre.

Néanmoins, malgré cela, Marie Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, « a reçu l’assurance de la part de la société de transport, du maintien des trois allers-retours Lausanne-Paris via le Jura, après le 28 septembre, et de quatre allers-retours sur la ligne Paris-Bâle-Zurich.

Depuis plus de 20 ans, Orange accompagne le Tour de France en déployant un dispositif technologique innovant, exceptionnel et spécifique à cette compétition sportive, la 3ème la plus suivie dans le monde, après la Coupe du monde de football et les Jeux Olympiques. Parmi les innombrables missions à remplir, Orange se doit tout d’abord d’assurer le bon fonctionnement de la course et de sa diffusion médiatique à travers le monde.

« Ca risquerait de surprendre un visiteur, qui ne saurait pas que le tour de France est de passage dans une ville, puisqu’il n’y a strictement rien à 5h du matin Â» nous déclare Henri Terreaux, directeur des grands évènements chez Orange. Et à chaque étape le même processus se répète, ce sont des aménagements pharamineux et des installations colossales qui sont déployés de manière éphémère, uniquement pour une journée au sein de la ville d’arrivée.

Un énorme barnum

Orange sur le Tour de France, c’est :

40 techniciens mobilisés nuit et jour au contact de la course

  • 3 semi-remorques transportant 15 tonnes de matériel et 32 kilomètres de câbles
  • 350 lignes téléphoniques temporaires
  • 8 réseaux Wi-Fi sur la zone d’arrivée
  • 32 relais mobiles 3G / 4G temporaires
  • 450 techniciens et superviseurs
  • 250 km de câbles optiques déployé contenant 12 fibres
  • 7 caméras HD infrarouges et un centre de supervision

Des améliorations pour le territoire

Le passage du Tour de France permet de réduire les zones blanches et d’améliorer la diffusion de la 4G. Ainsi, le réseau mobile 4G d’Orange est désormais disponible pour l’ensemble des habitants des :

  • 37 villes et villages de départ et d’arrivée du Tour, dont 31 communes rurales.
  • ​Par ailleurs 182 communes situées à moins de 10 km du Tour, dont 171 communes rurales, bénéficient désormais de la technologie 4G. Ce sont 11 sites traversés par la Grande Boucle qui ont vu l’installation Fibre de manière pérenne.

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