Il y a du handball demain soir à Besançon. Dans le cadre de la 3è journée de 1ère division féminine, les filles de l’ESBF se déplacent à Metz. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h.
Les Bisontines vont tenter de décrocher une troisième victoire. Un match difficile les attend. D’autant plus que les Messines restent également sur deux victoires pour autant de journées de championnat.
Le Cirque Plume fait savoir que les représentations de "La dernière saison" à Besançon, prévues du 14 octobre au 6 décembre 2020 sont annulées. La crise sanitaire liée au Coronavirus a eu raison de cette programmation.
C’est la mort dans l’âme que la troupe a choisi de mettre un terme aux six semaines de spectacles et 30 représentations prévues. Le Cirque Plume a créé et joué "La dernière saison" à Besançon en 2017. Une tournée de 300 représentations a suivi. Le Cirque Plume « achève sa carrière » dans ce contexte si particulier.
Lundi 22 septembre se tenait devant le collège Diderot dans le quartier de Planoise, l’inauguration d’une fresque, réalisée par les élèves de 5ème SEGPA. Ce projet, né en 2019, a notamment été possible grâce à la volonté de Cyprien Desrez, un artiste en provenance de Lisieux, l’association « Juste Ici » qui a travaillé en amont avec les partenaires, ainsi que les élèves du CFA Vauban qui ont aidé à la réalisation.
Les collégiens étaient au rendez-vous, les élus aussi. Les partenaires ayant permis la réalisation de cette fresque ont été nombreux, et Johanna Romary, chargée d’action culturelle de l’association « Juste Ici », évoque tout le travail réalisé en amont. « Ce projet a pu voir le jour grâce au soutien du département, du collège Diderot, du CFA Vauban, de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) ainsi que du rectorat » déclare-t-elle.
La réalisation de la fresque
« C’est donc un mur de briques de parement, assemblées à l’anglaise, et que l’on a façonné nous même avec du grès d’Espagne » explique Cyprien Desrez. Ensuite il a fallu dessiner sur ces briques, et réaliser des motifs susceptibles d’être vecteurs de voyages, en évoquant des régions du monde ou différentes cultures. Du drapeau du Brésil au logo de club de foot, en passant par le morceau de comté, « l’intention était que tout se côtoie » conclut Cyprien Desrez.
Un mineur de 15 ans et son amie ont fait une fugue hier soir. Leur véhicule a été retrouvé, laissé à l’abandon, sur une route à Doubs. Il appartenait à la famille du jeune garçon.
A l’arrêt à Doubs, pour des raisons encore inexpliquées, les deux tourtereaux ont sans doute poursuivi leur chemin en faisant du stop jusqu’à Besançon, où ils ont passé la nuit chez un ami. Les deux adolescents commettent régulièrement des fugues. Le jeune homme sera poursuivi pour « défaut de permis ».
Mathieu ( nom d’emprunt) s’est senti humilié et discriminé. Lundi, en fin d’après-midi, des médecins de la collecte de la collecte de Damprichard ont refusé de lui prendre son sang en raison de son homosexualité. Ce jeune homme de 27 ans n’admet pas qu’en 2020, la loi n’évolue pas. « On a le même sang que les hétéros, non ? » s’interroge-t-il. Mathieu vit mal le fait, d’autant plus en cette période où les réserves sont au plus bas, d’avoir été écarté. La décision est plus dure à admettre que le jeune homme et son ami « avaient fait les tests de dépistage VIH et maladies sexuellement transmissibles nécessaires pour prouver leur bonne santé ». « Pourquoi alors que nous sommes négatifs et avons des bons bilans biologiques, nous ne pouvons pas donner notre sang ? Mon ami hétéro a pu le donner sans aucun problème » déplore-t-il.
Un public à risque
A l’établissement français du sang, on applique stricto sensu la loi. Cette dernière précise que les homosexuels garçons ne peuvent pas donner leur sang. Ce qui n’est pas le cas pour la gente féminine. Le critère de sélection des donneurs de sang fait l’objet d’un arrêté ministériel, dont la dernière version, datant de la fin de l’année 2019, précise qu’une relation sexuelle entre hommes constitue une contre-indication au don du sang pendant une durée de quatre mois à la suite de la dernière relation. Le docteur Barisien, coordinateur du prélèvement sanguin à l'antenne Bourgogne-Franche-Comté de l'EFS, souligne également que, selon une étude de santé publique France, il apparaît que cette population a un risque plus important d’être porteuse de maladies sexuellement transmissibles, en particulier le VIH.
