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Tout au long de ce week-end se déroule la fête du nautisme. Cette initiative a pour objectif de faire découvrir les sports nautiques au plus grand nombre. A cette occasion, la base nautique des Grangettes propose aux visiteurs de pratiquer le canoë, le kayak, le catamaran et le stand up paddle. Des tests gratuits d’une demi-heure sont organisés. Il est également possible de louer sur place le matériel mis à disposition.

Pour conseiller et aider le public, les animateurs de la base sont présents. Les jeunes du club de kayak sont également venus donner le coup de main. Les familles ont fait le déplacement. Edwige est venue avec ses trois enfants. Pendant que l’aîné évolue en canoë, les deux petits découvrent le stand up paddle. Après des débuts un peu hésitants, les bambins trouvent très rapidement  leurs marques et adoptent les bons réflexes.

Caroline n’est pas une néophyte. La jeune femme connaît ces sports. Néanmoins, cette fête du nautisme fut un prétexte pour revenir à la base et redécouvrir les plaisirs des balades en canoë sur le lac Saint-Point. « Nous n’avions pas programmé cette sortie Â» admet-elle bien volontiers. Quand à Tiphaine, elle a profité de cette belle journée ensoleillée pour faire découvrir le lac Saint Point à sa petite Jade. « C’est sympa de pouvoir se promener avec un autre moyen de locomotion. Ici, les paysages sont tellement merveilleux Â» conclut la jeune maman.

La fête du nautisme se poursuit encore tout ce dimanche. La base nautique des Grangettes vous accueille à partir de 10h.

Difficile fin de match ce samedi après-midi à Etalans. Alors qu’il restait à peine 3 minutes à disputer, le gardien de but des U18 du PSB s’écroule sur le terrain. L’inquiétude a alors gagné les joueurs, les entraîneurs et les supporters.

Le jeune homme a sans doute fait une crise de spasmophilie. Un pompier volontaire, qui assistait à la rencontre, a pris en charge la victime. Il a rapidement téléphoné aux secours. Les pompiers d’Etalans sont intervenus, suivis d’une équipe de Valdahon. Il a également été fait appel au Samu. L’adolescent a été transporté à l’hôpital de Besançon. Ses jours ne sont pas en danger.

Un jeune homme de 16 ans s’est noyé cet après-midi à Lanans. L’adolescent participait à une partie de pêche lorsqu’il a fait un malaise. Il a alors glissé dans l’étang. Son ami, qui était à ses côtés, n’a pas pu le secourir.

Un accident de la circulation s’est produit cet après-midi, vers 13h45, sur l’A36, à hauteur de Sellières. Un poids lourd, transportant des camions, et une voiture avec une caravane sont entrés en collision.

Trois personnes sont impliquées. Le conducteur du poids lourd est indemne. Les passagers de la voiture ont été évacués sont l’hôpital de Lons-le-Saunier. 

A l’initiative de l’association des Maires ruraux du Doubs, Environ 300 maires, conseillers municipaux et sénateurs du Doubs ont exprimé leur mécontentement ce samedi matin à Besançon. Partis de la place de la Révolution, ils se sont rendus devant la Préfecture du Doubs, où une délégation a été reçue par le Préfet.

La colère des élus porte sur le projet de loi NOTRe, la nouvelle organisation territoriale de la République. Selon les édiles, ce projet de loi, qui doit être examiné en deuxième lecture à l'Assemblée Nationale à partir du 29 juin, « veut réduire la liberté d'action des élus locaux ». Rappelons que dans sa globalité ce texte définit les compétences respectives des communes, intercommunalités, départements et régions.

En tête de cortège, Patrick Genre, Président de l’association des Maires du Doubs, et Daniel Cassard, Président de l’association des Maires ruraux du Doubs. Au cours de la manifestation, les élus ont montré leur opposition à cette loi, en scandant haut et fort « non, à la mort des communes Â». Ils ont exprimé leur ras le bol face à cette politique gouvernementale « qui les asphyxie Â». « On leur change les règles à chaque fois, qu’ils s’agissent des finances, de l’urbanisme, des règles de gestion des communautés de communes. Il va falloir que l’on arrête. Le ras le bol est grand. Les maires n’ont pas l’habitude de descendre dans la rue » explique Jean François Longeot, Maire d’Ornans et Sénateur du Doubs. Philippe Marechal est le Maire d’Amancey, un bourg de 700 habitants. Cet édile regrette « cette réforme qui est imposée Â». « C’est la mort de nos territoires. C’est la mort de nos communes Â» ajoute-t-il. Et de compléter « Nous aimerions que le législateur nous écoute. Cela fait vingt ans que je gère une commune et désormais une communauté de communes. Nous avons le droit d’exister et de créer pour que les gens vivent bien dans nos territoires ruraux. Cette réforme va vraiment en contresens Â».

L’asphyxie financière des communes

Le Sénateur Jacques Grosperrin soutient également cette mobilisation. « Les maires ruraux sont à bout de souffle. Les dotations sont descendues. On les oblige maintenant à se regrouper avec des seuils de 20.000 habitants. On essaie de détricoter un certain nombre de choses. Le Sénat a proposé un projet de loi beaucoup plus équilibré, avec un travail avec les maires. Il est important de travailler avec eux Â» commente-t-il. Des élus du Haut-Doubs avaient également fait le déplacement. Parmi eux, Lionel Chevassu, le premier magistrat du village de Rochejean. « Nous sommes venus protester et dénoncer cette loi. Elle signifie en grande partie la mort des communes. Cela engendra une perte d’identité et de compétences Â» regrette-t-il. « Cette loi NOTRe va réorganiser fondamentalement la vie politique française. A quelques jours de son examen en deuxième lecture au parlement, il était important de se rassembler. Cette loi se fait dans la précipitation. Il faut que l’on évolue mais de manière concertée Â» ajoute Patrick Genre. Pour Mr Genre, le Président de l’association des Maires du Doubs, cette action exprime également l’exaspération des élus, « qui doivent également faire face à une baisse constante des dotations de l’Etat Â». « A la fin de l’année, 1500 communes seront en situation d’être mises sous tutelle de l’Etat. Les communes souffrent. Elles ne peuvent plus investir. Elles ne peuvent plus assumer les transferts de compétences que leur impose le gouvernement. Il y a un vrai problème. Le vase déborde Â» déplore Mr Genre.

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