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Mercredi 30 septembre, une conférence de presse se tenait à la Maison du Mieux Vivre située à Serre-les-Sapins. Ce lieu a été inauguré le 3 février dernier, avant de fermer prématurément un mois plus tard à cause de la pandémie de COVID-19. Ce mois de septembre, 14 partenaires dont le Grand Besançon Métropole, ont signé la charte du Projet Alimentaire Territorial. Ce projet a l’ambition de fédérer les acteurs du territoire pour tendre vers une alimentation saine, durable, et accessible au plus grand nombre. Le sujet de l’alimentation était au cœur des préoccupations jeudi, à la Maison du Mieux Vivre, qui a pu voir le jour grâce à ce dispositif.

« Partager, échanger, transmettre Â»

Hier, le premier atelier culinaire était mené par Benoit Rotschi, ancien chef du Mungo Park. Les fourneaux étaient occupés par un public intergénérationnel, très attentif aux conseils du cuisinier. « Aujourd’hui c’était un chef, mais bientôt des personnes de la commune pourront venir investir la cuisine et partager leurs petites recettes » se félicite Sophie Tissot, présidente de l’association Familles rurales de Franois et Serre-les-Sapins. Bien d’autres actions seront au programme, comme : la livraison de paniers le lundi avec des recettes associées, la promotion du batch cooking, des ateliers jardinage et compostage, un poulailler partagé…

Sublimer les produits agricoles

« Le but est de réapprendre à cuisiner, de sublimer les produits agricoles Â» déclare Christian Morel, agriculteur à Saône et vice président de la Chambre d’agriculture du Doubs-Territoire de Belfort. Pour ce dernier, ce projet permet de faire d’une pierre deux coups. D’abord celui de retrouver le plaisir et la convivialité de manger. Mais aussi d’apprendre à gérer son budget et donc de faire des économies. « Pour nous agriculteurs, quand on voit nos produits sublimés par des chefs ou autre, il n’y a rien de mieux Â» conclut-il.

Dans le cadre du projet gouvernemental de relocalisation des services publics installés à Paris et dans les grands centres urbains, au profit de villes moyennes, péri-urbaines ou rurales, pour aider à redynamiser les territoires, la Direction générale des Finances publiques va procéder à la relocalisation de 2500 de ses emplois, soit près de la moitié de l’objectif national de la fonction publique.

Le choix des communes résulte d’un processus d’appel à candidature et de sélection, lancé le 17 octobre dernier et largement diffusé auprès des collectivités. En quelques semaines, plus de 400 collectivités, présentes dans 84 départements, ont déposé un dossier de candidature.

Une première liste de 50 communes d’accueil a ainsi été retenue à l’issue du processus de sélection. Ces services compteront en moyenne une trentaine d’agents et seront installés progressivement à compter de 2021. Trois villes sont concernées en Franche-Comté : Belfort, Besançon et Lons-le-Saunier.

Le Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés travaille actuellement à l’amélioration de la connaissance des mollusques sur son territoire. Ainsi, en partenariat, avec l’Office pour les Insectes et leur Environnement de Franche-Comté et la Société d'histoire naturelle d'Autun-Observatoire de la faune de Bourgogne, il met en place une enquête participative autour de quatre espèces les plus connues de notre région, et inciter chacun à signaler la présence de ces espèces d’escargots près de chez lui.

En Bourgogne-Franche-Comté, on compte aujourd’hui plus de 190 espèces d’escargots différentes répartis dans des habitats très diversifiés. Quatre espèces sont donc à observer : l’escargot de Bourgogne, l’escargot des jardins, le petit gris et l’escargot des haies. Pour participer, rendez-vous sur le site http://cbnfc-ori.org/enquete/insectes-invertebres.

Jean-Luc Mélenchon sera dans le Haut-Doubs ce vendredi. Le patron de la France Insoumise s’intéresse à la problématique de l’eau sur ce territoire. Rappelons que le parti a fait de l’eau son « emblème Â». Une décision prise en juin dernier lors de la convention des Insoumis. Les enjeux sont nombreux : sanitaires et écologiques notamment. « Jean-Luc Mélenchon a souhaité venir constater ce qui se passe depuis plusieurs années dans le Haut-Doubs, à savoir la disparition du Doubs dans certains secteurs Â» explique Sandrine Vezies, responsable de la France Insoumise à Besançon.

Et de poursuivre : « Nous considérons que l’eau est un bien commun. Nous considérons que la problématique de l’eau va devenir une problématique centrale en France et dans le monde entier ». Séverine Vezies rappelle notamment que les problèmes liés à l’accès à l’eau et à l’assainissement font l’objet d’une réflexion qui est menée depuis plusieurs années, notamment à travers un livret thématique.

Ce vendredi, Jean-Luc Mélenchon a prévu de se rendre dans le Saugeais, à Maison du Bois Lièvremont, à Villers-le-Lac et au Saut du Doubs. Il y rencontrera des acteurs engagés dans ce domaine.

A compter de ce jeudi, l’Inserm, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale invite tous les Français qui voudraient se mobiliser pour aider la recherche et qui sont prêts à tester l’un des projets de vaccin contre le covid-19 à se faire connaître. 2500 volontaires majeurs sont souhaités.

Les volontaires peuvent désormais s’inscrire sur une plate-forme internet : https://www.covireivac.fr/. L’objectif est que la France puisse tester dans les prochaines semaines un ou plusieurs des 300 projets de vaccin développés dans le monde. Bien évidemment, un suivi médical sera mené pendant et après l’essai.

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