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Un homme de 55 ans a été arrêté mardi 13 octobre lors d’un simple contrôle routier en Saône-et-Loire. Il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen pour des violences conjugales et des agressions sexuelles commises au sein de la sphère familiale entre les années 2000 et 2002, à Orchamps-Vennes dans le Doubs, ainsi que dans l’Hérault. Surnommé le « tortionnaire domestique Â» par l’Est Républicain à l’époque, il avait été condamné en 2008 à cinq ans de prison. Cet homme s’était enfuit en Suisse où il profitait d'une vie nouvelle et tenait une entreprise. Il est actuellement en détention provisoire et a 10 jours pour faire appel. S’il décide de suivre cette voie, il pourrait alors être jugé à nouveau.

Une française de 30 ans a été interpellée mardi 13 octobre à l’hôpital de Pontarlier. Elle est suspectée d’avoir poignardé quelques jours plus tôt un ressortissant suisse d’une soixantaine d’années à Clarens, dans le canton de Vaud. L’homme a été retrouvé nu dans son appartement, baignant dans une mare de sang. Cette femme intervenait régulièrement le week-end au domicile de cet homme, fragilisé physiquement suite à un accident vasculaire cérébral. Elle a admis avoir donné des coups de couteau « dans un contexte confus de proposition sexuelle faite par l’homme, qu’elle aurait désarmé et poignardé ensuite Â» souligne le Procureur de Besançon Etienne Manteaux. Les perquisitions menées dans son véhicule ont permis de découvrir de l’argent et des factures qui ne correspondaient pas « au train de vie d’une femme qui touche le RSA en France Â» ajoute le Procureur de Besançon. Cette femme souffrant de problèmes psychiatriques était placée sous curatelle depuis le début de l’année. Elle avait déjà fait l’objet de plusieurs hospitalisations en milieu psychiatrique, dont certaines sans son consentement.

Un jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années, a vu sa peine de prison avec sursis révoquée. Mercredi après-midi, dans le quartier Planoise, il a été interpellé en possession de cannabis et d’une somme d’argent en liquide, dont il n’a pas pu justifier la provenance. Ce jeudi, à l’issue de sa comparution immédiate, il a été placé en détention pour trois mois.

Ce jeudi après-midi, à l’appel du syndicat SNES/FSU, une vingtaine d’enseignants se sont réunis devant l’inspection académique pour dénoncer l’inertie du gouvernement concernant le soutien apporté aux directeurs d’école pour la surcharge quotidienne de travail qui leur incombe. Cette action fait suite au suicide de Christine Renon, une directrice d’école de Seine-Saint-Denis l’automne dernier.

Selon Karine Laurent du syndicat enseignant, les autorités qui, pourtant, s’étaient engagés à prendre des décisions pour faciliter le travail des directeurs, n’ont toujours pas pris les mesures qui s’imposaient. Pire encore, selon la responsable syndicale, « les tâches se sont intensifiées Â», notamment à la suite du confinement. Les manifestants n’avaient pas demandé à être reçus ce jour. Ils feront entendre leur voix dans quelques semaines lors d’instances sur le thème de la direction d’école.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un homme d’une trentaine d’années a été interpellé par une patrouille de police à Besançon. L’individu, ivre, a insulté et résisté aux forces de l’ordre. Il a été placé en garde à vue différée. Il devra s’expliquer prochainement devant la justice.

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