Choix du secteur :
Se connecter :

Alexis Vuillermoz rejoint la formation Total Direct Energie. Le cycliste Jurassien, âgé de 32 ans, portait les couleurs d’AG2R la Mondiale depuis 2014. Il vient de s’engager pour deux saisons avec l’équipe vendéenne. Il est le troisième coureur a effectué ce même transfert, après Pierre Latour et Alexandre Geniez.

Alors que la dernière mandature de l’actuel Conseil Bisontin des jeunes s’est achevée mardi soir au Kursaal de Besançon, et qu’une réflexion est actuellement menée pour associer davantage la nouvelle génération à la vie municipale, la Ville de Besançon, et notamment ses deux conseillers, fraîchement élus, Kevin Bertagnoli  (Adjoint à la maire délégué à la démocratie participative et à la participation citoyenne) et Nathan Sourisseau (Conseiller municipal délégué à la coordination jeunesse) travaillent à l’élaboration d’outils et de moyens favorisant la mise en place d’une politique tournée vers une plus grande démocratie participative au sein de la ville de Besançon. Des échanges ont débuté en ce sens avec les principaux acteurs afin que des outils convaincants et pertinents voient le jour.

Pour Kevin Bertagnoli, l’objectif est de proposer « un écosystème participatif Â», favorisant l’engagement et la consultation de la population. « Les habitants ont dû mal à s’impliquer et manquent également de temps. C’est pour cela que nous entendons donner à chacun les moyens de s’investir en fonction de son temps et de ses moyens » explique-t-il. De plus, la plateforme numérique, qui devrait voir le jour en début d’année prochaine, permettra de recueillir les propositions, les commentaires et les analyses des Bisontines et des Bisontins. A l’image de la ville de Strasbourg, un droit de pétition citoyenne devrait être proposé pour permettre à la population de porter une question ou un sujet au conseil municipal

Un budget participatif

La réflexion est également en cours. Aucune date n’est pour l’heure avancée pour son instauration, mais les élus bisontins travaillent actuellement à la mise en place d’un budget participatif. L’idée étant de mettre des moyens financiers à disposition pour répondre à des projets émanant des locaux. Ces initiatives, après consultation des élus et des services techniques compétents, seraient alors soumis au vote de la population, qui, démocratiquement, acterait ou pas leur lancement.

Pour la députée LR jurassienne Marie-Christine Dalloz, la décision de couvre-feu dans le Jura était « inévitable. Tant la situation du département s’est considérablement dégradée. Mme Dalloz explique que le département doit gérer également « un nombre insuffisant de places dans les hôpitaux Â». Ses premières pensées vont en direction des restaurateurs, gérants de bar, cinéma, théâtre, sans oublier le milieu sportif et tous les professionnels qui Å“uvrent dans le domaine de l’événementiel. Si bien évidement la vie sociale est très handicapée, la vie économique est fortement touchée. Mme Dalloz espère que ces mesures seront suffisantes, et qu’elles éviteront d’autres décisions plus fortes dans les prochaines semaines.

Pourtant le département du Jura avait été particulièrement épargné lors de la première vague. Il en est tout autre désormais. C’est dans le Haut-Jura que la situation est la plus critique. Il semblerait que c’est dans le milieu familial que les contaminations sont les plus nombreuses. Marie Christine Dalloz appelle ses concitoyens à faire preuve d’une grande sagesse et de respecter les mesures barrières et de distanciation sociale. Dans une semaine, elle s’impliquera pleinement dans le projet de loi de finances rectificatif qui sera en débat à l’assemblée nationale et qui devrait accorder des mesures de soutien fortes.

Chelsie (27 ans) et Anna (22 ans) sont deux étudiantes américaines qui suivent actuellement une formation universitaire avec le Centre Linguistique Appliquée de Besançon. A moins de deux semaines des élections américaines, nous avons rencontré ces deux jeunes femmes, désireuses d’en finir avec cette campagne, qui a jeté un climat délétère dans le pays. Même si les deux candidats en lice ne les font pas rêver, elles espèrent, sans le dire franchement, que la politique de Donald Trump cessera, pour laisser place à une gouvernance plus apaisée, davantage tournée vers les vrais problèmes de la société américaine : le climat, le chômage, l’économie, le racisme, la jeunesse, la santé… . Concernant l’épilogue du scrutin, les deux étudiantes ne s’avancent sur aucun pronostic. « Aux Etats-Unis, le déroulement des élections est différent qu’en France. Pour gagner, il faut convaincre les grands électeurs. C’est le plus important Â» explique Anna. Chelsie, qui a le projet de rester vivre en France, espère, lorsqu’elle rendra visite à ses proches et ses amis à la fin de ses études, qu’elle trouvera « un pays différent Â».

Trump ou Biden ?

Malgré la distance qui les sépare avec les Etats-Unis, Chelsie et Anna suivent l’évolution et les rebondissements du scrutin. En bonne citoyenne, et malgré leurs interrogations sur la capacité des deux candidats à relever les futurs défis, elles ont fait le nécessaire pour participer à cet élan démocratique. Depuis Besançon, elles s’informent, continuent de lire la presse de leur pays, de s’intéresser aux réseaux sociaux et d’échanger avec leurs amis, mobilisés dans la contestation pour dénoncer le racisme et les violences policières à l’égard des Afro-Américains . Le tout avec un regard interrogatif et critique. Les journalistes, elles s’en méfient. Disent-ils toujours la vérité ? Ne traduisent-ils pas leur vérité ? Ne contribuent-ils pas à leur niveau à cette ambiance complotiste qui gangrène le pays ? Chelsie et Anna veulent encore croire au bienfait de la politique, mais comme de plus en plus de jeunes américains, elles expriment quelques doutes. Alors que certains jeunes français voient dans les Etats-Unis, un formidable eldorado et un rêve à atteindre, les deux jeunes femmes relativisent cet engouement.

Plus que quelques jours à attendre pour connaître le nom du 59è président des Etats-Unis. Rappelons que l’élection se tiendra le 3 novembre prochain.

L’affaire de l’adolescente musulmane tondue et battue par sa famille, ses parents, son oncle et sa tante, se tiendra ce vendredi après-midi au palais de justice de Besançon. Les proches de cette jeune fille de 17 ans ont réagi avec cette violence car elle entretenait une relation amoureuse avec un jeune serbe chrétien de 19 ans.

Les bourreaux encourent une peine de 7 ans de prison. Cette affaire avait connu un fort retentissement en France. Dans un tweet, Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, avait demandé « la reconduction à la frontière des mis en causes Â».

Sous-catégories