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Un individu, âgé de 30 ans, devra s’expliquer le 25 février prochain devant la justice. Le 14 novembre dernier, il s’est tristement illustré au commissariat de police de Pontarlier. Interpellé pour une infraction au code de la route, le trentenaire, alcoolisé, s’est blessé volontairement à plusieurs reprises dans sa cellule.

Il a été conduit à trois reprises aux urgences. Il a même copieusement dégradé sa geôle. Hors de lui, l’homme s’en est pris aux policiers et au médecin urgentiste qui s’est occupé de lui. Au cours des investigations, il est apparu qu’en 2019, déjà ivre, il avait détérioré un distributeur de billets de banque, au préjudice du Crédit Mutuel. Il devra s’expliquer sur tous ces faits devant un tribunal.

Un mineur de 17 ans sera convoqué ultérieurement par le commissariat de police de Pontarlier. Le 14 novembre, il était au volant d’une voiture alors qu’il n’en avait bien évidemment pas le droit. C’est la non-utilisation d’un clignotant qui a suscité la réaction des policiers. A l’issue de son audition, il a été remis à un adulte.

Entre le 1er septembre et le 2 novembre 2020, la Bourgogne-Franche-Comté a enregistré 5 276 décès, soit 8,2 % de plus qu'en 2019 sur la même période. Cette hausse est inférieure à la moyenne nationale (+ 9,9%).

Sur cette période de référence, le nombre de décès dans le Doubs, entre 2019 et 2020, augmente de 1,2%, mais reste inférieur à 2018. Concernant le département du Jura, la progression est de 6,1% entre 2019 et 2020 et +27,3% si l’on compare 2018 à 2020. Le Doubs compte 778 décès et le Jura 434.

Avec 2511 décès, les personnes âgées de 85 ans et plus sont les plus sévèrement touchées. 203 personnes, âgées entre 0 et 49 ans ont perdu la vie entre le 1er septembre et le 2 novembre. Précisons que tous ces décès ne sont pas liés au coronavirus.

Un appel à manifester demain, mardi, devant la présidence de l’université de Franche-Comté, est lancé par la CGT étudiants et salariés du Doubs. Le rassemblement est prévu à 13h. Cette mobilisation porte sur la Loi de Précarisation de la Recherche.

Le procès de Jonathann Daval s'est ouvert ce matin devant la cour d'Assises de Vesoul. L'informaticien de 36 ans aurait volontairement donné la mort à sa conjointe Alexia Fouillot épouse Daval, dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017 à Gray, en Haute-Saône. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. 

 

"Le plus timide de ses frères et soeurs"

 

Martine Cussey, épouse Henry, la mère de Jonathann Daval s'est avancée à la barre, lors de la reprise de l'audience cet après-midi, pour une déclaration spontanée. 

"Jonathann était un enfant très calme, vivant dans sa bulle, un peu sourd. Timide, réservé, il rend service, et n’est pas comme il a été décrit. Il a des défauts comme tout le monde, personne n’est parfait. C’est le plus calme de ses frères et sÅ“urs. Le plus timide. Â»

Une seule question est alors posée à la mère de Jonathann Daval par les parties civiles : "Votre présence peut-elle influencer les paroles que prononcera Jonathann ?"

« Je suis là pour l’aider, le regard peut le libérer plus facilement. Mais en aucun cas pour l’influencer. " répond Martine Henry.

"Oui, mais est-ce que votre présence dans cette salle peut influencer les paroles que prononcera Jonathann lors de ce procès ?" insisteront les parties civiles.

"Ma présence est importante pour lui comme pour moi. Il faut qu’il dise ce qu’il a à dire par lui-même, la vérité Â» conclut la mère de l'accusé. 

 

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