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Ce samedi après-midi, vers 18h, à Besançon, un automobiliste a été flashé à 120 km/h, au lieu des 50 km/h imposés, sur le boulevard Kennedy. Le chauffard, âgé de 33 ans, a été placé en garde à vue. Il devra s’expliquer le 12 avril prochain devant la justice.

Deux gilets jaunes ont été interpellés et placés en garde à vue ce samedi après-midi, à Besançon, en marge des manifestations du jour. Ces deux individus ont mis le feu à deux poubelles. Rappelons que plusieurs rassemblements étaient organisés ce samedi dans la cité comtoise.

Environ 1100 personnes étaient présentes. Elles portaient sur l’anniversaire des gilets jaunes, la gestion sanitaire, éducative et sociale du gouvernement et les violences faites aux femmes. Une centaine de catholiques sont également descendus dans la rue pour demander la reprise des offices.

Les élus du Grand Besançon font savoir qu’ils soutiennent la proposition de réouverture des magasins de proximité le 27 novembre prochain. Ils viennent de le faire savoir aux premiers concernés.

« Nous n’appelons pas à un relâchement face à l’épidémie, mais nous pensons que les commerçants peuvent agir en responsabilité et respecter des protocoles sanitaires stricts permettant d’éviter un rebond de l’épidémie Â» écrivent-ils.

Au sixième jour d’une « semaine éprouvante, marquée par beaucoup d’émotions Â» comme le souligne le procureur de la République de Haute-Saône, Emmanuel Dupic, le procès de Jonathann Daval qui s'est ouvert lundi matin à 9h devant la cour d'Assises de Vesoul, s’achève ce samedi soir.

 

A la question "Jonathann Daval est-il coupable du meurtre sur conjoint ?", la cour a répondu : "Oui".

 

A la question "A quelle peine doit-il être condamné ?", la cour a répondu : "25 ans de prison".

 

Jonathann Daval est donc condamné à 25 ans de réclusion criminelle.

 

Au sixième jour d’une « semaine éprouvante, marquée par beaucoup d’émotions Â» comme le souligne le procureur de la République de Haute-Saône, Emmanuel Dupic, le dénouement de ce procès qui s’est ouvert lundi devant la cour d’Assises de Vesoul approche. Ce samedi 21 novembre 2020, l’avocat général prononcera ses réquisitions concernant la peine de Jonathann Daval. Ensuite, la défense tiendra sa plaidoirie. L’accusé aura droit à un dernier mot. Et après plusieurs heures de délibération des jurés, aux côtés du président d’audience et de ses assesseurs, le verdict tombera.

 

Emmanuel Dupic, le procureur de la République de Haute-Saône, en s'adressant à la cour et aux jurés : "Je vais en appeler à votre courage, car c'est extrêmement difficile. Au nom du peuple français, du fait de la médiatisation, cette décision sera regardée. Oui, il a voulu la tuer. Je vous demande de prononcer une peine de réclusion criminelle à perpétuité"

 

Les moments forts du discours de l'avocat général : 

 

"Vous allez juger trois morts : l’agonie d’une femme mariée, la crémation et une troisième mort : l’accusation de la famille, accusée de porter ce crime. Je tiens d'ailleurs à saluer la grande dignité des deux familles, alors que les tensions étaient très fortes."

"Vous allez juger au nom du peuple français et pas au nom de l’opinion publique. Vous allez juger un crime particulièrement épouvantable : un mensonge, la dissimulation, la mise en cause d’une famille, une affaire de crime conjugale qui est devenue emblématique compte tenu de la médiatisation"

"Par chance, le lundi, dans un bois isolé, qui n’est pas le parcours du jogging qu’a indiqué Jonathann Daval, un élève gendarme tombe sur le corps. Caché, extrêmement difficile à trouver, assez loin du chemin où s’était garé le véhicule de Jonathann Daval. On était quasiment devant un crime parfait."

L'avocat général aborde un point crucial. Celui du mobile, "extrêmement important dans un crime de sang". « Je ne partage pas cette analyse. En réalité, il l’a tuée parce qu’Alexia voulait le quitter. Elle le lui a signifié. Et ça, ce n’est pas possible dans la construction de Jonathann Daval."

 

"Jonathann est un manipulateur, un simulateur, un menteur. Ce dossier transpire le mensonge. Pour échapper à la justice, oui il l’a dit. Mais aussi pour rester dans cet environnement familial."

 

"Les moments de vérité avec Jonathann Daval, ils sont toujours partiels. C’est toujours une vérité partielle. Cela traduit ce côté manipulateur, depuis le début."

"Durant ce procès, Jonathann Daval transforme la réalité en fonction des circonstances. Vous n’êtes pas face à un serial killer, un meurtrier d’habitude. Vous êtes face à un drame conjugal. Et dans les drames conjugaux, c’est extrêmement rare d’avoir des personnes qui ont cet état d’esprit, cette détermination. Il nous tient tête froidement, cela est très peu courant."

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