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Ce lundi, la 36è campagne d’hiver des Restos du Cœur a débuté dans le département du Doubs. Cette année encore, et plus que jamais en raison de la crise sanitaire, sociale et économique du moment, l’association s’attend à une activité intense. Lors de la précédente campagne, les Restos avaient servi 450.000 repas durant la période hivernale. Sur l’année, cela représente plus d’1,2 million de repas. Pour la nouvelle saison à venir, les bénévoles doubistes s’attendent à une augmentation de l’ordre de 15 à 20%.

Malheureusement, depuis ce lundi, cette tendance se confirme. « A Besançon, le nombre d’étudiants qui fait appel aux Restos ne cessent d’augmenter Â» explique Bernard Guyon, le responsable pour le département du Doubs. Dans le Haut-Doubs, ce sont les retraités qui affluent. Pas facile, pour toutes ces personnes de franchir la porte de l’aide alimentaire. Alors, pour rassurer ces personnes, l’association soigne les premiers instants d’une rencontre. « Le premier instant est très important. On essaie de soigner cette première rencontre pour que les gens soient à l’aise. Tout le monde peut se retrouver dans ce genre de difficultés Â» ajoute Mr Guyon.

Sortir de cette situation

Pour aider au mieux ces personnes, l’aide des restos ne s’arrête pas qu’à l’aide alimentaire. Grâce à ses nombreux partenaires, l’association met tout en Å“uvre pour aider ces bénéficiaires à se sortir au plus vite de la situation dans laquelle ils se trouvent. « Notre stratégie est de ne pas faire de l’assistanat. On essaie de faire pour que les gens se sortent de cette situation. Nous leur donnons à manger, mais nous les aidons aussi à reprendre pied dans la société » précise le responsable. Ainsi, de bonnes relations ont été construites avec Pôle Emploi, des banques, avec lesquelles l’octroi de micros crédits est possible, des cours de français sont également dispensés, … .

La 36è campagne des Restos du Cœur est lancée pour seize semaines dans le département du Doubs, comme partout en France.

La Citadelle de Besançon a un nouveau directeur. Après le départ de Valérie Guy le 12 novembre dernier, « pour des raisons personnelles Â», la Ville de Besançon fait savoir, qu’à l’issue d’une procédure de recrutement interne, Alexandre Arnodo lui succède.

Agé de 44 ans, il occupait jusqu’à présent le poste de de secrétaire général- directeur adjoint du pôle culture de la Ville de Besançon. Alexandre Arnodo a participé à la mise en régie de la Citadelle, au projet de rénovation du Musée de la Résistance et de la Déportation et aujourd’hui a entamé la réflexion sur l’avenir du parc zoologique.

Ce mardi 24 novembre, à l’appel de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie, se déroulera, partout en France, une grande marche des « Morts Vivants Â». A Besançon, le rendez-vous est prévu à 15h devant l’Union départementale des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie.

Pour ces professionnels, « la situation est critique » et l’urgence pour réouvrir les bars et  restaurants est bien réelle. Selon Bernard Champreux, il est vital de permettre à ces enseignes de fonctionner pour les fêtes de fin d’année. La vente actuelle par « Click and Collect Â» est bien entendue insuffisante et ne permet aux établissements concernés que d’honorer leurs charges. Après ce deuxième confinement, Mr Champreux craint une fermeture de 30% des enseignes Å“uvrant dans les domaines de l’événementiel et du tourisme.

Une bonne nouvelle en ces temps moroses. L’équipementier automobile Grupo Antolin a décidé d’investir à Besançon sur le parc scientifique et industriel de Temis. Présent dans la cité comtoise depuis 2012, le groupe emploie localement près de 400 personnes, auxquelles s’ajoutent une centaine d’intérimaires. La firme est un des fournisseurs majeurs de systèmes d’éclairage pour les constructeurs et équipementiers automobiles mondiaux.

La société espagnole a formalisé auprès de Grand Besançon Métropole le projet d’un ensemble immobilier de plus de 21 500 m² ayant la capacité d’accueillir les activités industrielles, la logistique de production et un centre de recherche et développement. Ce sont 34 millions d’euros qui sont consentis pour déployer une nouvelle usine 4.0 en phase avec son plan de développement et de modernisation.

Le projet est réalisé avec le concours de Grand Besançon Métropole, de la Région Bourgogne-Franche-Comté et des opérateurs de la firme. La Région Bourgogne-Franche-Comté mobilisera une enveloppe de 800 000 euros dans le cadre de son plan d’accélération, à travers son fonds de relocalisation et de transition vers une économie décarbonée. Grand Besançon Métropole interviendra sur la partie foncière et immobilière.

Un incendie s’est déclaré dans la nuit de dimanche à lundi, vers 2h, dans un bâtiment agricole à Hauteroche (39). Le feu a été éteint au moyen de quatre lances. Ce qui a permis de limiter le sinistre à cet endroit. 32 sapeurs-pompiers et neuf engins se sont rendus sur place.

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