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La grippe n’est pas en retard cette année. Elle s’étend sur tout le territoire. La Bourgogne Franche-Comté arrive en tête des régions où l’épidémie est la plus forte. Il a été enregistré dernièrement 299 cas pour 100.000 habitants. En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de symptômes grippaux vus en consultation de médecine générale était estimé à 192 cas pour 100.000 habitants.

Selon les professionnels, « l’épidémie promet d'être particulièrement sévère cette année Â». L’Institut de veille sanitaire rappelle que cette épidémie de grippe a un impact important chez les personnes âgées.

Des courbatures, une fièvre élevée, une fatigue importante, une toux, des maux de tête, …. . N’hésitez pas à consulter votre médecin si vous ressentez ces symptômes annonciateurs de la grippe.

Par communiqué de presse interposé, le collectif de salariés de la structure Développement 25, qui a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de grande instance de Besançon, fait savoir « qu’à la veille des fêtes de Noel, les salariés ont reçu les lettres de licenciement mettant fin à leur contrat de travail avant même que le Département n'est trouvé, ou simplement voulu recherché des solutions de reclassement Â».  

Et de poursuivre : « Dans son dernier communiqué, le Département a jugé utile d'informer la presse du versement d'une somme de 50 000€ afin de permettre aux salariés de ne pas être aux AGS dès 2016. Sauf que cette somme due, car issue de subventions FSE sollicitées par l'agence au titre des actions sociales 2014-2015, n'avait pas été versée à ce jour dans sa totalité, soit 192 000€. Cette subvention se trouvait bloquée par les services du département eux-mêmes, pourtant simple boite aux lettres des subventions européennes. D'autres sommes au budget de Développement 25 doivent être versées en 2017... Nous ne remercions donc nullement l'exécutif du Doubs pour le versement de cette aumône injurieuse réalisée sur nos propres budgets d'actions au titre des fonds européens ! Â»

Et de conclure : « Nous ne retiendrons de notre présence à l'assemblée départementale du 19 décembre et à la lecture du communiqué de presse du Doubs afin de se justifier de la décision politique d'une fermeture que le grossier maquillage de la vérité et d'un adieu abrupt de la Présidente rappelant fortement les termes retentissants d'un autre élu Â».

Les membres du comité territorial des élus du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Centre Franche-Comté ont élu le 4 décembre 2016, Jean-Louis Fousseret, Maire de Besançon, à l’unanimité Président du comité des élus du groupement.

Les GHT ont été créés par la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016. Selon les textes, le comité territorial des élus est chargé d’évaluer les actions mises en œuvre par le GHT pour garantir à tous une offre de soins de proximité mais aussi l’accès à une offre de référence pour des prises en charge plus complexes.

Onze GHT ont été créés dans la région Bourgogne-Franche-Comté. Le GHT Centre Franche-Comté regroupe le CHRU de Besançon, établissement support du groupement, le centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté, les centres hospitaliers de Baume-les-Dames, Dole, Gray, Morteau et Ornans, et les établissements d’Avanne, de Bellevaux, de Quingey et des Tilleroyes.

Jean-Louis Fousseret a été élu à l’unanimité des voix par l’ensemble des élus maires des communes sièges des établissements parties, des directeurs des établissements parties, du représentant désigné par le Président du Conseil de Surveillance de chaque établissement partie, ainsi que de la Présidente du comité stratégique et du Président du collège médical de groupement.

Dans un communiqué de presse, l’ARS Bourgogne Franche-Comté fait savoir qu’un plan d’actions sera présenté fin janvier 2017 pour faire face aux difficultés financières conséquentes des établissements hospitaliers du Jura Sud, « dont le déficit attendu fin 2016 se monte à 17 millions d’euros Â». Plusieurs rencontres ont été organisées la semaine dernière au centre hospitalier intercommunal de Lons-le-Saunier, sous la conduite de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté. Ces réunions ont permis de présenter le diagnostic, mais aussi les axes de travail à mettre en oeuvre, aux établissements de l’ex-communauté hospitalière de territoire : CHI de Lons-le-Saunier regroupant les sites de Lons, Champagnole, Arinthod/Orgelet/Saint-Julien, hôpitaux de Morez et de Saint-Claude .

L’ARS assure « qu’aucune fermeture de site n’est envisagée Â». Selon elle, « ce plan doit permettre de récupérer les flux de patients qui sortent du territoire (de nombreux Jurassiens ne se font pas soigner dans les hôpitaux de leur département, ce qui représente un manque à gagner pour les établissements du Jura estimé entre 15 et 20 millions d’euros), en retravaillant le projet médical, en organisant les filières d’amont (mise en place des consultations avancées) et d’aval (lits de réadaptation, retours à domicile) et en facilitant l’arrivée de nouveaux médecins sur le territoire Â». Et de poursuivre : «  Il conviendra certainement de réorganiser certains services pour ajuster les ressources aux besoins réels tout en garantissant la sécurité et la qualité de la prise en charge des patients sur le bassin. Le transfert de lits d’EHPAD situés à Lons vers Champagnole ainsi que d’autres réflexions sur la réorganisation de l’offre de soins (développement de l’hospitalisation à domicile par exemple reprise par le CHI) devraient permettre un certain nombre de redéploiements de personnels Â».

Parmi les différentes pistes qui font l’objet des travaux en cours, plusieurs peuvent être déjà évoquées : Constituer des équipes médicales de territoire par spécialité et non plus par établissement, organisées autour du parcours de soins (gériatrie, mère-enfant, chirurgie, dialyse…), développer la mise en place de consultations avancées de spécialités (médecine chirurgie- obstétrique) sur les sites de Saint-Claude, Champagnole et Morez, travailler sur la poursuite des coopérations avec la clinique du Jura, renforcer les liens avec la médecine de ville sur tous les sites, mettre en place une filière organisée et structurée avec le CHU de Besançon pour la mise à disposition de personnels médicaux, maintenir à Saint-Claude des activités chirurgicales et obstétricales qui permettent de garantir la sécurité des patients, dans une logique de qualité et de sécurité et organiser la gériatrie en adéquation avec les besoins prévisibles du territoire.