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La police de Pontarlier appelle la population à la vigilance. Il semblerait qu’une équipe de gens mal intentionnés, originaires des pays de l’Est, sillonnent actuellement le secteur pontissalien.

Samedi matin, deux ou trois personnes ont été aperçues en train de frapper aux portes de certaines habitations et à s’intéresser à ce qui se trouvait à l’intérieur.

Des dégradations ont été commises parfois. Les signalements trop tardifs n’ont pas permis aux policiers de les interpeller. Ces malfrats présumés ciblent les quartiers résidentiels. Les forces de l’ordre demandent à la population locale de composer rapidement le 17 si elle constate des présences et des attitudes suspectes.

La campagne de l’élection présidentielle est lancée au Parti Socialiste. Ce dimanche, Benoît Hamon a remporté largement la primaire du Parti Socialiste et de ses alliés face à Manuel Valls. Il devient ainsi le candidat de son camp pour la présidentielle du printemps prochain. Dans le Jura, Benoît Hamon devance clairement son adversaire. Il s’impose avec 61,2% des voix. Rencontre avec Marc Henri Duvernet, premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste du Jura et soutien du candidat victorieux. En s’imposant aussi nettement, le candidat Hamon a obtenu « une véritable légitimité Ã  gauche Â» commente le responsable jurassien.

Pour Marc-Henri Duvernet, Benoît Hamon est l’homme de la situation. « Il a des idées résolument tournées vers l’avenir, avec des valeurs profondément sociales et écologistes. Il nous propose un futur désirable Â» explique-t-il. Et de poursuivre : « La gauche a toujours été un camp d’idées qui ont fait avancer nos sociétés, notamment sur les questions liées aux droits de l’Homme, des femmes et du travail Â».

Comme son champion, Marc-Henri Duvernet appelle à un large rassemblement des forces de gauche. « De Mélenchon à Macron, en passant par les communistes et les écologistes Â». « Il faut dialoguer et parler ensemble. Benoît Hamon a tendu la main à Mélenchon et aux écologistes. Nous le ferons aussi localement Â» précise-t-il. Pour Mr Duvernet, il n’y a pas de doute, « la candidature de Benoît Hamon va se fortifier Â». Selon lui, « la qualification est possible pour le second tour de la présidentielle Â».

Ce samedi 4 février, les MFR de Franche-Comté organisent leur journée portes ouvertes. A cette occasion, les jeunes et leurs familles, à la recherche d’une formation pour la prochaine rentrée scolaire,  pourront se rendre dans ces établissements pour y rencontrer leurs responsables et formateurs. Les MFR sont des structures scolaires, répartis sur tout le territoire, qui proposent des formations dans de très nombreux domaines : agriculture, service aux personnes, BTP, sécurité, … . Elles forment des jeunes à partir de la 4è et jusqu’au BTS. Certaines formations s’adressent également aux demandeurs d’emploi.

La pédagogie de l’alternance

Ces établissements accueillent un public hétérogène. Parmi ces jeunes, certains ont besoin de retrouver confiance en eux et la voie de la réussite. D’autres ont envie de vivre une scolarité dynamique, faisant davantage place à la pratique et au contact avec le monde de l’entreprise. « C’est ce que nous appelons la pédagogie de l’alternance Â» explique Mr Cucherousset, le directeur de la MFR des Fins. Et de poursuivre : « Il y a des jeunes qui ont besoin de pratiquer, qui ne peuvent pas rester assis sur une chaise durant toute une année scolaire. Ils ont besoin de découvrir un domaine professionnel très tôt Â». Selon le responsable du site du Haut-Doubs, « plus de 80% des jeunes qui sont passés par une MFR s’insère professionnellement Â». Ces bons résultats s’expliquent sans doute par l’intérêt que porte l’équipe éducative à  l’orientation des adolescents qu’elle accueille. Ainsi, en classe de 4è et de 3è, les élèves suivent de nombreux stages en entreprise qui leur permettent de confirmer ou pas une orientation. « Une de nos missions est de travailler sur l’orientation. Que ces jeunes puissent en fin de 3è, par les stages qu’ils ont effectués, valider une voie » conclut Mr Cucherousset.

Pour tout savoir sur cette journée portes ouvertes : mfr-franche-comte.net

Les choses se précisent pour les onze jeunes de 1ère et terminale scientifique, option sciences de l’ingénieur, du lycée Xavier Marmier de Pontarlier, engagés dans le projet en apesanteur que leur établissement scolaire mène avec le Centre National d’Etudes Spatiales, basé à Toulouse. L’échéance arrive à grand pas et d’ici trois semaines ils devront être capables de remettre au CNES le contenu et l’organisation de leurs expériences. Le 6 mars prochain, leurs deux professeurs se rendront à l’aéroport de Bordeaux pour organiser et mettre en place les travaux réalisés. Rappelons que l’objectif est de réaliser des expériences scientifiques en apesanteur à bord d’un Airbus A310 zéro G. L’aventure se déroulera à 10.000 mètres d’altitude.

Ce lundi matin, Jean-Michel Martinuzzi, qui travaille au service éducation jeunesse du Centre National d’Etudes Spatiales de Toulouse, est venu rendre une petite visite aux jeunes participants pontissaliens. Le spécialiste est venu faire le point sur les réalisations en cours. En avril prochain, les expériences seront testées et tout doit être prêt. Rien n’est laissé au hasard. Bien évidemment, les travaux doivent être fonctionnels mais ils doivent aussi répondre au cahier des charges définis par l’organisateur, notamment au niveau de la sécurité. « Pas question de prendre des risques lorsque l’on est en vol Â» explique Mr Martinuzzi. Et de poursuivre : « Le projet doit s’adapter à son environnement.  La sécurité est très importante. Il faut veiller que les expériences ne mettent pas en danger les participants Â».

Pas question de perdre du temps. Alors, chacun s’investit, souvent au-delà des heures de cours, pour terminer sa maquette. L’enjeu est important car le travail réalisé sera noté en juin prochain lors d’une épreuve orale comptant pour le baccalauréat. Quelques points restent encore à finaliser mais dans l’ensemble les maquettes et le principe de l’expérience sont aboutis. Le stade du choix du thème de l’expérience et de ses attentes, de la conception de la maquette sur ordinateur, des matériaux et du mécanisme, de la production des pièces, sur l’imprimante 3D, a été réalisé avec brio et pertinence. Désormais, il va falloir tester les créations mais surtout enregistrer les données qui les intéressent en vue de les comparer avec celles qui seront obtenues en apesanteur pour, plus tard, en tirer des conclusions. L’ambiance est studieuse au lycée Xavier Marmier.

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