Les choses se précisent pour les onze jeunes de 1ère et terminale scientifique, option sciences de l’ingénieur, du lycée Xavier Marmier de Pontarlier, engagés dans le projet en apesanteur que leur établissement scolaire mène avec le Centre National d’Etudes Spatiales, basé à Toulouse. L’échéance arrive à grand pas et d’ici trois semaines ils devront être capables de remettre au CNES le contenu et l’organisation de leurs expériences. Le 6 mars prochain, leurs deux professeurs se rendront à l’aéroport de Bordeaux pour organiser et mettre en place les travaux réalisés. Rappelons que l’objectif est de réaliser des expériences scientifiques en apesanteur à bord d’un Airbus A310 zéro G. L’aventure se déroulera à 10.000 mètres d’altitude.
Ce lundi matin, Jean-Michel Martinuzzi, qui travaille au service éducation jeunesse du Centre National d’Etudes Spatiales de Toulouse, est venu rendre une petite visite aux jeunes participants pontissaliens. Le spécialiste est venu faire le point sur les réalisations en cours. En avril prochain, les expériences seront testées et tout doit être prêt. Rien n’est laissé au hasard. Bien évidemment, les travaux doivent être fonctionnels mais ils doivent aussi répondre au cahier des charges définis par l’organisateur, notamment au niveau de la sécurité. « Pas question de prendre des risques lorsque l’on est en vol » explique Mr Martinuzzi. Et de poursuivre : « Le projet doit s’adapter à son environnement. La sécurité est très importante. Il faut veiller que les expériences ne mettent pas en danger les participants ».
Pas question de perdre du temps. Alors, chacun s’investit, souvent au-delà des heures de cours, pour terminer sa maquette. L’enjeu est important car le travail réalisé sera noté en juin prochain lors d’une épreuve orale comptant pour le baccalauréat. Quelques points restent encore à finaliser mais dans l’ensemble les maquettes et le principe de l’expérience sont aboutis. Le stade du choix du thème de l’expérience et de ses attentes, de la conception de la maquette sur ordinateur, des matériaux et du mécanisme, de la production des pièces, sur l’imprimante 3D, a été réalisé avec brio et pertinence. Désormais, il va falloir tester les créations mais surtout enregistrer les données qui les intéressent en vue de les comparer avec celles qui seront obtenues en apesanteur pour, plus tard, en tirer des conclusions. L’ambiance est studieuse au lycée Xavier Marmier.