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Quelques cigognes ont été photographiées à Frasne. Merci à Laurent pour les photos.

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Depuis le 6 février dernier, la RN 57, à hauteur de la Combe, est fermée à la circulation. Un éboulement rocheux est venu obstruer la route. Comment ce désagrément est perçu à la station de Métabief ? Nous avons posé la question à Philippe Alpy, le Président du syndicat mixte du Mont d’Or, qui gère le site du Haut-Doubs.

L’élu reconnait que cet incident, en cette période de l’année, n’est pas le bienvenu. Il regrette que l’Etat n’ai pas mis les bouchées doubles pour rétablir la circulation plus rapidement. « J’aurais aimé une meilleure mobilisation pour que l’on purge le plus rapidement possible et que l’on rouvre la route dans les meilleurs délais. Je suis surpris que les entreprises ne travaillent pas 24/24. D’autant plus que les conditions sont plutôt bonnes Â» explique-t-il. Ses premières pensées vont aux frontaliers et aux entreprises « qui subissent chaque jour ces désagréments Â». Pour la station aussi, la situation pourrait être meilleure. « C’est vraiment dommage car économiquement, en février, nous réalisons de belles fréquentations le week-end. Certains peuvent être découragés Â» précise l’élu.

D’excellentes conditions

Malgré ce contexte, Philippe Alpy tient à relativiser. « La station est pleine comme un Å“uf. Nous avons d’excellentes conditions. La troisième semaine de vacances s’annonce encore formidable Â» ajoute-t-il. Rien n’à voir avec les conditions de la saison dernière. Il l’assure : « malgré le redoux de ces derniers jours, il y a de quoi se faire plaisir à Métabief Â». « Les températures plus fraîches de la nuit permettent de conserver la qualité du manteau neigeux. Les familles se régalent Â».

Ce samedi après-midi, l’équipe de France de biathlon a remporté la médaille d’argent du relais masculin aux championnats du monde de Hochfilzen (Aut).

Le Jurassien Quentin Fillon Maillet s’est montré décisif. La course a été remportée par les Russes. L'Autriche est 3è. 

C’est parti. Ce matin, dans une brasserie du centre-ville de Besançon, les soutiens francs-comtois de François Fillon ont exprimé leur désir de se lancer dans la campagne de l’élection présidentielle. Ils veulent tourner la page des affaires. 

Concrètement, des comités de soutien, composés d’élus et de militants, vont se déployer sur tout le territoire national et Franc-Comtois. Dans le Doubs et le Jura, leur présidence est assurée par un trio de parlementaires : Annie Genevard, Marcel Bonnot et Jacques Grosperrin pour le département du Doubs et Jean-Marie Sermier, Gilbert Barbier et Marie Christine Dalloz dans le Jura.

Ce samedi, les élus francs-comtois « les Républicains Â» ont voulu montrer une vraie unité et qu’ils apportaient un soutien franc et entier à leur candidat. Derrière Annie Genevard, Marcel Bonnot, Alain Chrétien et Jean-Marie Sermier sont annoncés Marie Christine Dalloz, Jacques Grosperrin, Alain Joyandet, Damien Meslot, Jacques Pélissard, Clément Pernot, … . Seule manque à l’appel Christine Bouquin, la Présidente du Conseil départemental du Doubs, qui a dernièrement annoncé qu’elle retirait sa candidature aux législatives de juin prochain pour des raisons politiques et personnelles. Selon le collectif doubiste, « de nouvelles adhésions, issues de la société civile, arrivent régulièrement au sein du comité de soutien Â» du candidat à la présidentielle. D’ici les prochaines semaines, pour rencontrer la population et décliner le programme du candidat Fillon, des réunions publiques seront organisées à Besançon, Pontarlier et Montbéliard, en présence de personnalités nationales.

« 40 ans de pratiques politiques détestables Â»

Les élus présents se sont montrés combattifs. « Nous voulons lancer la campagne sur nos territoires Â» explique Annie Genevard. « Cela fait longtemps que nous attendions ce moment. Nous trépignons d’impatience Â» complète Alain Chrétien, son homologue vésulien. Les élus présents reconnaissent que la situation reste difficile et que les affaires compliquent la campagne. « C’est un vrai combat que l’on doit mener. Il va falloir aller chercher les gens. Beaucoup ont été sidérés par cette affaire, moi le premier. Nous avons deux mois pour les faire réfléchir sur qui est le meilleur candidat pour présider la France ? Qui a les épaules les plus larges pour redresser le pays ? » argumente Alain Chrétien, qui a bien compris que les élus doivent également montrer l’exemple s’ils veulent faire accepter leurs réformes. « François Fillon paie 40 ans de pratiques politiques détestables Â» précise- t-il. Annie Genevard reconnait qu’elle rencontre « des réactions de colère et de déception sur le terrain Â». « Il faut réinstaurer le dialogue. Il faut partir au combat en campagne et penser à notre pays et son avenir. L’élection du meilleur candidat et du meilleur programme doit nous galvaniser Â» conclut-elle.