C’est parti. Ce matin, dans une brasserie du centre-ville de Besançon, les soutiens francs-comtois de François Fillon ont exprimé leur désir de se lancer dans la campagne de l’élection présidentielle. Ils veulent tourner la page des affaires.
Concrètement, des comités de soutien, composés d’élus et de militants, vont se déployer sur tout le territoire national et Franc-Comtois. Dans le Doubs et le Jura, leur présidence est assurée par un trio de parlementaires : Annie Genevard, Marcel Bonnot et Jacques Grosperrin pour le département du Doubs et Jean-Marie Sermier, Gilbert Barbier et Marie Christine Dalloz dans le Jura.
Ce samedi, les élus francs-comtois « les Républicains » ont voulu montrer une vraie unité et qu’ils apportaient un soutien franc et entier à leur candidat. Derrière Annie Genevard, Marcel Bonnot, Alain Chrétien et Jean-Marie Sermier sont annoncés Marie Christine Dalloz, Jacques Grosperrin, Alain Joyandet, Damien Meslot, Jacques Pélissard, Clément Pernot, … . Seule manque à l’appel Christine Bouquin, la Présidente du Conseil départemental du Doubs, qui a dernièrement annoncé qu’elle retirait sa candidature aux législatives de juin prochain pour des raisons politiques et personnelles. Selon le collectif doubiste, « de nouvelles adhésions, issues de la société civile, arrivent régulièrement au sein du comité de soutien » du candidat à la présidentielle. D’ici les prochaines semaines, pour rencontrer la population et décliner le programme du candidat Fillon, des réunions publiques seront organisées à Besançon, Pontarlier et Montbéliard, en présence de personnalités nationales.
« 40 ans de pratiques politiques détestables »
Les élus présents se sont montrés combattifs. « Nous voulons lancer la campagne sur nos territoires » explique Annie Genevard. « Cela fait longtemps que nous attendions ce moment. Nous trépignons d’impatience » complète Alain Chrétien, son homologue vésulien. Les élus présents reconnaissent que la situation reste difficile et que les affaires compliquent la campagne. « C’est un vrai combat que l’on doit mener. Il va falloir aller chercher les gens. Beaucoup ont été sidérés par cette affaire, moi le premier. Nous avons deux mois pour les faire réfléchir sur qui est le meilleur candidat pour présider la France ? Qui a les épaules les plus larges pour redresser le pays ? » argumente Alain Chrétien, qui a bien compris que les élus doivent également montrer l’exemple s’ils veulent faire accepter leurs réformes. « François Fillon paie 40 ans de pratiques politiques détestables » précise- t-il. Annie Genevard reconnait qu’elle rencontre « des réactions de colère et de déception sur le terrain ». « Il faut réinstaurer le dialogue. Il faut partir au combat en campagne et penser à notre pays et son avenir. L’élection du meilleur candidat et du meilleur programme doit nous galvaniser » conclut-elle.































