Sports de combat : Téhan Bourgeois, champion de France de boxe thaïlandaise
Le club Team Alfa peut s’enorgueillir d’avoir dans ses rangs un champion de France. Téhan Bourgeois, qui vient tout juste d’avoir 18 ans, a décroché le 12 mars dernier le titre de champion de France dans la catégorie des 63,5 kilos à Paris. Ce jeune boxeur, originaire de Goux-les-Usiers, obtient ainsi le premier titre national de sa jeune carrière.
Pour en arriver à ce niveau, Téhan, qui ne pratique ce sport que depuis quatre ans maintenant, ne ménage pas sa peine. Le jeune homme s’impose un rythme effréné pour figurer parmi les meilleurs. Lui-même l’admet bien volontiers « entre son sport et ses études, ses journées sont bien remplies ». Peu importe, lorsque l’on décroche un tel titre, « on oublie les moments difficiles et les contraintes». « Je m’entraîne 2 heures par jour au minimum. Tous les lundis, mercredis et vendredis, je me prépare avec mon club. Les autres jours, je le fais seul » explique-t-il. Au programme, séances de musculation, course à pied, VTT, … . Si le physique et l’endurance sont indispensables, Téhan n’oublie pas également de bien gérer son alimentation. Les extras et les abus ne font pas partie de son quotidien. Le lycéen doit avoir une très bonne condition physique pour rivaliser avec les cadors de sa discipline. Dans ce rythme d’enfer, le jeune champion du Haut-Doubs parvient quand même à s’accorder une journée de pause par semaine. « Une obligation pour permettre à (son) corps de bien récupérer ». « Après les efforts fournis et les coups reçus le week-end dernier, il est important de faire une parenthèse et de relâcher la pression» ajoute-t-il.
Le championnat de France K1
Une autre grande échéance attend Téhan. Certes, il y a le baccalauréat en juin prochain, le passage en BTS un peu plus tard, mais aussi les championnats de France K1, une autre discipline dans laquelle il espère bien s’illustrer le 28 avril prochain. Rien ne semble pouvoir l’arrêter. Dans un petit coin de sa tête, le boxeur espère que la ville de Pontarlier reconnaîtra les bons résultats de son club et qu’elle leur mettra à disposition les outils, et notamment une salle adaptée, pour continuer à performer. « On manque de moyens. On se débrouille quand même. Cet hiver, on a par exemple dû s’entraîner à l’extérieur car aucun gymnase n’était ouvert ou accessible ». Un comble.































