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Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus cet après-midi à Sirod pour un feu de maison individuelle. Il s’agit d’un feu de toiture concernant une habitation de 120 m2.

Ce jeudi matin débutait le second jour du procès d’Alexandre Verdure, l’agent de sécurité soupçonné d’avoir tué avec une grande violence Mihaela Miloiu, une prostituée roumaine de 18 ans, fin 2016. Cette journée est dédiée à l’analyse de la personnalité de l’accusé. Il est aussi soumis à son interrogatoire par la présidente d’audience, de l’avocat général, des parties civiles et de la défense.

Pour l’heure, aucun revirement de situation, Alexandre Verdure nie toujours les faits, et maintient la version qu’il a toujours donnée. Ce serait deux hommes inconnus, qui auraient massacré la jeune roumaine, alors que l’agent de sécurité venait d’avoir un rapport sexuel avec cette dernière. Ils auraient par la suite menacé sa famille, en lui ordonnant « de faire le nécessaire Â», autrement dit se débarrasser du cadavre.

La version d’Alexandre Verdure

Lorsqu’il est interrogé par la présidente d’audience, qui lui demande des précisions quant au déroulement du soir du meurtre, Alexandre Verdure ne faillit pas. L’histoire débute alors qu’il intervient pour aider une femme qui se fait agresser à Sullens, en se faisant tirer le bras par des agresseurs. Après l’avoir fait monter dans sa voiture pour la secourir, la jeune roumaine lui aurait proposé ses services. Alexandre Verdure comprendra alors que c’est une prostituée, et « voulant ne pas la décevoir Â», il aura une relation sexuelle tarifée avec cette dernière, à hauteur de 60€, sur un chemin éloigné. C’est alors qu’une voiture serait arrivée, et que deux hommes seraient sortis, l’un avec une arme, en le braquant, et lui ordonnant de ne plus bouger, et de garder « tête baissée au sol Â». L’accusé déclare ne rien avoir entendu. Ni cri, ni hurlement, ni coup. Le potentiel agresseur ayant torturé, puis tué Mihaela Miloiu, lui aurait alors dit « Fais le nécessaire, sinon on s’en prend à ta famille Â».

Alexandre Verdure aurait alors tenté de prodiguer les premiers soins à la victime, mais se rendra compte de l’arrêt cardio-respiratoire de la victime. Il aurait alors retiré un couteau resté planté dans le cou de la jeune femme, et se serait coupé avec. Il chargera ensuite le corps dans le coffre de sa voiture, prêt à réaliser ce qu’il lui aurait été infirmé par les agresseurs.

Il expliquera par la suite, après avoir passé la frontière et de retour en France, s’être rendu compte qu’il était suivi par une voiture, aux feux éteints. « Ce n’est pas une coïncidence Â» souligne-t-il. Il détaillera ensuite, après avoir réussi à distancer ce véhicule qui le suivait, qu’avec « la fatigue, la peur, la pression Â», il aurait pris le corps, et l’aurait jeté dans « un bois squatté pour qu’on la retrouve, alors qu’il aurait pu la balancer d’une falaise Â». Concernant les habits de Mihaela Miloiu, Alexandre Verdure raconte les avoir récupérés pour s’en servir en tant que preuve. « J’ai cru que j’allais mourir, que je vivais mes dernières minutes. C’était ma façon de dire que j’avais les vêtements, et que je m’étais débarrassé du corps Â». Il les aurait ensuite jetés dans une poubelle.

L’accusé affirme ensuite ne jamais avoir réussi à en parler avec quiconque. « Je n’ai jamais réussi à en parler à qui que ce soit. J’ai essayé avec mes collègues de la gendarmerie, mais dès que je voulais en parler, rien ne sortait. C’était comme un blocage. Je ne savais pas comment faire Â».

Surnommé PPDA par sa compagne, suite à sa passion soudaine pour les faits divers, Alexandre Verdure déclare ensuite être retourné en Suisse à de nombreuses reprises, pour rencontrer des prostituées, et mener sa propre enquête

Ce jeudi, dans le cadre d’une journée de grève interfédérale, un rassemblement s’est tenu devant la permanence du député LREM Eric Alauzet à Besançon. A l’appel de la CGT, les manifestants sont venus dire « non Â» à la politique menée dans le secteur de l’énergie par l’actuel gouvernement. Selon le syndicat, les décisions prises « vont à l’encontre de l’intérêt des consommateurs Â».

Ils évoquent des projets « destructeurs Â», ayant pour seuls ambitions de « détourner de l’argent public en dégageant du cash et des dividendes au profit des seuls actionnaires Â». Il est évoqué la privatisation, voire la cession, d’Enedis ou RTE par exemple.

La CGT demande au gouvernement, via les parlementaires en place, que soit entendu « le Programme Progressiste de l’Energie Â» qu’elle propose et souhaite «  mettre en débat et sous contrôle des citoyens et des collectivités Â».

Une bonne nouvelle en provenance du Jura. Danielle Brulebois, la députée LREM du département, indique que l’entreprise SKF Aerospace, basée à Lons-le-Saunier, est retenue dans le cadre de l’appel à projets « Fonds de modernisation aéronautique », contenu dans le Plan d’envergure « France Relance ».

Ainsi, la firme obtient un soutien financier de l’état, qui va lui permettre de pouvoir investir et continuer d’asseoir sa production en terre jurassienne. Avec ses 347 emplois industriels, SKF Aerospace Lons-le-Saunier est spécialisée dans la production de produits composites

Après 20 ans d’existence, et l’arrivée d’une nouvelle équipe à la tête de la commune, les élus de Métabief se sont dotés d’un nouveau site internet. La municipalité parle « d’un site plus moderne, plus pratique et de plus proche des habitants Â».

Les rubriques et les services ont été revus. L’interactivité a été renforcée. La nouveauté réside dans la mise à disposition d’un compte personnel en ligne. Pour découvrir ce nouvel outil : www.metabief.fr

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