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A Besançon. L’association « Balance Ton Ecole d’Art Â» a décidé de monter au créneau. Elle manifestera sa colère et son incompréhension ce lundi matin, à 8h30, devant l’hôtel de ville de Besançon. Cette action fait suite aux résultats de l’enquête administrative, menée par la Ville de Besançon,  sur le fonctionnement de l’ISBA, l’école des Beaux-Arts de Besançon, après les graves faits d’agressions et harcèlements sexuels, dénoncés par certains de ses membres.

Le collectif pointe l’incapacité de ces investigations à « apporter des éléments suffisamment probants pour accréditer ces faits, qui font toujours l’objet d’une enquête judiciaire Â». En revanche, il est noté qu’en raison de graves dysfonctionnements constatés « trois autres études sont lancées. Elles concernent les questions de budget, le volet pédagogique et des faits de discriminations racistes et sexistes."

Nouvelle mobilisation des livreurs partout en France ce week-end pour dénoncer leurs conditions de travail. Ils travaillent pour Uber Eats, Delivroo, Stuart, Glovo… . A Besançon, un rassemblement s’est tenu sur la place Pasteur ce dimanche après-midi. Difficile dilemme pour ces travailleurs, qui doivent choisir entre continuer leur mission pour percevoir un salaire décent et se mobiliser pour espérer obtenir des conditions de travail bien meilleures. Certains reconnaissent que leurs conditions d’exercice se dégradent. Ils dénoncent cette situation, mais, pour des raisons financières, ne peuvent pas se permettre de faire grève.

Néanmoins, certains ont décidé d’agir et de poser leur vélo ce dimanche après-midi. Ils regrettent le faible taux de participation à cette action dominicale, alors que 95% des effectifs s’étaient mobilisés en novembre dernier. Ils estiment que c’est en menant ce combat social qu’ils amélioreront leur quotidien. Il est ainsi demandé : la hausse du prix minimum des livraisons, un minimum horaire garanti, la régulation des recrutements, la fin du système de notations et un protocole de déconnexion plus juste.

Actuellement, 80% des employés de ces enseignes ne gagnent leur vie qu’avec ce travail. Les grévistes sont unanimes sur ce point : « les conditions de travail se dégradent depuis plusieurs années. Il y a de plus en plus de livreurs qui entrent sur le marché et ils gagnent de moins en moins Â».

Un beau samedi pour Quentin Fillon Maillet. Le biathlète de Saint-Laurent-en -Grandvaux a remporté la poursuite du jour à Hochfilzen (Autriche). Il s’agit de la première victoire française cet hiver. C’est la quatrième pour le Jurassien en Coupe du Monde, la troisième avec un tir à 20/20. On notera la deuxième place de son compatriote Emilien Jacquelin.

Chez les dames, les Bleues, avec la Jurassienne Anaïs Bescond dans leurs rangs, prennent la deuxième place du relais. La Norvège s’est imposée.

Le BesAC n’a pas flanché hier soir au gymnase des Montboucons. Le groupe de Nicolas Faure a vaincu Centre Fédéral sur le score de 105 à 70 dans le cadre d’une nouvelle journée de championnat en nationale 1 masculine. Le club de basket bisontin poursuit son marathon. Mercredi, il ira affronter Chartres, avant de recevoir Caen samedi prochain.

Ce samedi, pour la quatrième fois, syndicats, partis politiques de gauche, gilets jaunes, militants associatifs, … se sont donnés rendez-vous à Besançon, sur la place de la Révolution, pour dénoncer les  lois « globale sécurité Â» et "séparatisme". Rappelons que vendredi soir, le préfet du Doubs annonçait avoir pris un arrêté interdisant les manifestations et les rassemblements revendicatifs au centre-ville de Besançon. Les manifestants ont d’ailleurs clairement dénoncé cette décision. Expliquant que « seuls les centres-villes de Besançon et de Dijon faisaient l’objet de telles mesures Â». Ils pointent « des décisions anticonstitutionnelles Â». « Manifester étant un droit en France Â».

Entre 200 et 300 personnes se sont rassemblées ce samedi. Le faible taux de participation n’a pas permis aux manifestants de battre le pavé. Ce qui ne les a pas empêchés de rappeler leurs revendications. Ils demandent une nouvelle fois encore « le retrait des lois  sécurité globale et séparatisme ». Ils dénoncent « la politique autoritaire et liberticide d’Emmanuel Macron Â». « Ces textes restrictifs bafouent toutes les libertés Â» ont signifié les participants.

44 heures de garde à vue

Le gilet jaune et responsable syndical Force Ouvrière Frédéric Vuillaume est également revenu sur les violences policières qu’il dit avoir subi le week-end dernier lors de la manifestation dijonnaise. « Alors que je demandais ma route à des fonctionnaires, ne connaissant pas très bien Dijon, j’ai été mis à terre et menacé avec un taser Â» narre-t-il. « J’ai eu très peur Â». Mr Vuillaume a connu sa 7è garde à vue depuis 2018. « J’ai fait 44 heures de garde à vue pour avoir manifesté Â»  dénonce-t-il. « Ne vous laissez pas faire. Il faut se réveiller. On n’a pas le droit de nous interdire de manifester Â» lance-t-il au micro.

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