Besançon : Les étudiants en STAPS dans la rue
Une centaine d’étudiants en STAPS ont manifesté cet après-midi à Besançon pour dénoncer les conditions dans lesquelles ils effectuent leurs études. Leurs doléances portent sur les formations dans le domaine du sport qui restent confuses et les moyens mis à disposition par l’université pour l’enseignement. Clairement, ils veulent des lieux de cours mieux adaptés et une autre gestion pour bénéficier de meilleures installations. Actuellement, 600 étudiants suivent cette formation universitaire dans un amphithéâtre qui ne peut contenir que 120 personnes. Conscient que les étudiants dans cette filière sont trop nombreux, les manifestants demandent « une meilleure orientation des candidats à la sortie du lycée ». Néanmoins, ils s’opposent catégoriquement « à la sélection et aux concours d’entrée ». « L’université doit être ouverte à tous. C’est un droit et non un choix » explique Angèle, présidente du bureau des étudiants en STAPS à Besançon. Selon elle, il y a de l’avenir et de l’emploi dans le sport, à condition que les budgets alloués à la formation ne servent pas à l’organisation des grandes compétitions sportives en France.
6 heures de cours par semaine
Jean-Romain est en première année en STAPS. Le jeune homme dénonce le nombre d’heures de cours dispensés chaque semaine. Devant le grand nombre d’étudiants inscrits, le groupe a été divisé en deux. Ce qui réduit incontestablement le nombre d’heures de cours hebdomadaires. Au total, les étudiants n’ont que six heures de cours hebdomadaires. Le reste du programme étant dispensé sur internet. « Sans prof pour nous expliquer, c’est très compliqué. En plus, on ne sait pas vraiment comment faire pour avoir accès aux cours en ligne. C’est très difficile » conclut l’étudiant. Pour l’heure, les manifestants se sont contentés de battre le pavé. Dans quelques jours, ils demanderont une audience au rectorat, à la direction régionale de la jeunesse et des sports et à l’université. Affaire à suivre.































