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Dans l’optique de rester au plus proche des préoccupations des habitants du Doubs, le Département met en place un comité des usagers des routes départementales. Composé d’élus, d’agents des services départementaux, de représentants d’associations d’usagers mais aussi d’usagers bénévoles (automobilistes, cyclistes, motards, voyageurs de transports en commun), ce comité permettra à chacun d’échanger sur la politique routière et les programmes du Département en la matière.

L’appel à candidature est lancé jusqu’au 15 octobre sur l’ensemble du département pour sélectionner six usagers indépendants bénévoles.

Les usagers seront sélectionnés parmi les candidats pour constituer un « échantillon représentatif » avec parité homme/femme, en fonction de leur bassin de vie (Besançon, Montbéliard, Pontarlier), leur mode et leur fréquence d’utilisation des infrastructures routières.

Plus d’information et inscription sur www.doubs.fr

La décision de la région Bourgogne-Franche-Comté de supprimer la Rémunération de Fin de Formation (RFF) aux stagiaires des Instituts en Soins Infirmiers de Bourgogne-Franche-Comté n’est pas sans conséquence. Certains se retrouvent dans la galère et leur poursuite d’études en est clairement compromise. Rencontre avec Hugo et Youssef de l’IFSI de Pontarlier.

Concrètement, jusqu’à présent, les textes français prévoyaient que si les droits à l'allocation chômage d’un bénéficiaire prenaient fin pendant une formation, il pouvait bénéficier, sous certaines conditions, d'une allocation appelée rémunération de fin de formation (RFF). Ce qui ne semble plus être le cas en Bourgogne-Franche-Comté. Alors qu’ils avaient effectué les démarche nécessaires en juillet dernier et qu'ils s'étaient engagés dans cette formation longue (3 ans), ils ont appris en septembre que les règles avaient changé. Concrètement, il a été décidé que le métier d’infirmier ne faisait plus partie «  des professions sous tension Â». A Pontarlier, comme dans les autres IFSI de la région, on aurait accepté la décision, si les règles avaient été connues avant les inscriptions et le début de la formation. « Les étudiants sont donc dans une impasse. Bon nombre songe à arrêter la formation » explique Hugo. Et de poursuivre : Â« C’est une décision qui entraînera des conséquences pour notre futur métier et plus particulièrement au niveau économique Â».

Des situations très précaires

Youssef fait partie de ces étudiants qui ont eu la mauvaise surprise d’apprendre la dernière décision préfectorale. Une vingtaine d’autres élèves sont également concernés. « Certains d’entre-nous ont contracté des prêts, les échéances ont été calculées en fonction de cette aide. Ils vont devoir travailler à côté pour le rembourser Â» explique le jeune homme. D’ailleurs, sa situation n’est pas des meilleures également. « Je comptais sur une allocation mensuelle de 652 euros. J’ai appris en septembre que je ne l’aurais pas. Demain, mon loyer sera prélevé. Il ne me restera plus que 60 euros pour terminer le mois Â».

Hugo, le responsable de l’association étudiante pontissalienne, espère qu’une issue favorable  sera vite trouvée. En fonction des avancées, une rencontre sera demandée au plus vite auprès de la préfète de région. « Il est compliqué d’avoir son esprit totalement concentré sur ses  études Â» ajoute Youssef. Et de conclure : « On n’en dort pas la nuit. On y pense toute la journée Â».

Soyez prudents. Une voiture accidentée perturbe la circulation ce matin après le Creux de Charquemont, en direction de Fournet-Blancheroche.

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A Besançon, un périmètre de sécurité a été mis en place peu après 10h suite à une fuite de gaz rue Gustave Courbet.

La raison de cette fuite proviendrait des travaux en cours dans ce périmètre. Les secours ont été appelés sur place.

Le Snuipp appelle à la mobilisation nationale ce mercredi matin pour protester contre la suppression des contrats aidés. 29 écoles vont subir des suppressions de postes dans le Jura. Nationalement, 23.157 contrats vont disparaître. Les parents, les élus et les enseignants sont appelés à se rassembler en début de matinée dans les écoles. Toutes les écoles, même celles qui ne sont pas concernées par la suppression des emplois aidés, sont appelées à se mobiliser

Par la voie de Nathalie Pzola, la représentante du SNUipp-FSU dans le Jura, le syndicat dénonce « la détérioration du service public de l’éducation Â» et rappelle « l’importance de ces adultes qui Å“uvrent quotidiennement aux côtés des enseignants et des directeurs d’établissement Â». Il s’inquiète également pour la prise en charge des enfants en situation de handicap. Selon le syndicat jurassien, le nombre de contrats aidés pour une bonne prise en charge de ces enfants est insuffisant. « Il y a une pénurie. De nombreux enfants n’ont pas le nombre d’heures nécessaire de soutien Â» conclut Mme Pszola.

Une audience a été demandée auprès du préfet du Jura. S'ils ne sont pas entendus, le syndicat prévoie d’ores et déjà une nouvelle mobilisation le 10 octobre.

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