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Après le terrible drame survenu à Valence et Guilherand-Granges, où un homme de 45 ans a abattu une conseillère Pôle emploi, ainsi que la DRH de l’entreprise Faun Environnement, les agences Pôle emploi indiquent qu’elles n’ouvriront pas leurs portes vendredi, sur tout l’ensemble du territoire français.

L’homme a été interpellé peu après 9h30. La piste terroriste est écartée. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Valence.

Le Centre de vaccination de Morteau fait face, comme tous les autres centres de vaccination de France, à un retard dans l’approvisionnement des vaccins.

Afin de pouvoir assurer la seconde injection aux personnes qui ont déjà reçu la première injection, le centre de vaccination se voit donc contraint, à la demande des services de l’Etat, et comme tous les autres centres de vaccination, de ne plus prendre de nouvelle inscription, de manière temporaire.

La Ville de Morteau communiquera ultérieurement lorsque les inscriptions pourront reprendre.

Lors de la conférence de presse d’Anne Vignot précédant le conseil municipal qui se tiendra ce soir, l’édile bisontine en a profité pour dresser la situation concernant la vaccination à Besançon. Rappelons que ce vaccin doit être réalisé en deux phases : une primo-injection, puis un rappel qui intervient quelques semaines plus tard.

La campagne de vaccination a débuté le 8 janvier 2021.

A ce jour du 28 janvier 2021, ce sont 2100 primo-injections qui ont été faites à Besançon

Du 1er au 17 février, 799 rendez-vous de rappels sont prévus

Au 13 mars 2021, 3988 personnes seront entièrement vaccinées (primo-injections et rappels)

DU 20 janvier au 13 février, 3184 primo-injections du vaccin Moderna sont prévues

En pleine polémique sur la vaccination et l’obligation pour certains sites de refuser des inscriptions, l’ARS Bourgogne Franche-Comté indique « qu’un mois après le lancement de la vaccination en Bourgogne-Franche-Comté, 73.000 personnes sont vaccinées contre la Covid-19 dans la région». Il est précisé que « la gestion en flux tendu des doses de vaccins nécessite une régulation des rendez-vous dans les centres pour le mois de février Â».

Plus précisément, la baisse des approvisionnements en vaccins Pfizer, intervenue cette semaine et qui se prolongera en février, nécessite d’adapter sans délai l’organisation des rendez-vous pour ce mois de février. Cette organisation permet à chaque patient de recevoir la deuxième injection dont il a besoin. L’ARS précise que « la réservation en ligne de nouveaux rendez-vous en sera à nouveau possible dans les prochains jours, dès que ces réorganisations auront été effectuées Â».

Avant le conseil municipal qui se tiendra ce soir, Anne Vignot a tenu une conférence de presse hier après-midi à la salle Courbet, entourée de trois élus. La séance devrait débuter autour d’un débat sur la sécurité, auquel le préfet du Doubs Joël Mathurin, et le procureur de la République Etienne Manteaux sont conviés exceptionnellement. Par la suite, la maire de Besançon souhaite revenir sur la constitution du Groupe d’experts pour l’environnement et le climat (GEEC). Un débat s’axera aussi sur la problématique des Vaîtes, avec la volonté de la mise en place d’une conférence citoyenne. Enfin, le conseil municipal se prononcera sur l’adoption d’un schéma de promotion des achats socialement et écologiquement responsables (SPASER).

Coordonner la police

La sécurité à Besançon est un sujet délicat, qui a tendance à revenir bien trop souvent. En cause, les violences récurrentes, les fusillades, et le trafic de stupéfiants qui gangrènent le quartier de Planoise, surtout lors du dernier trimestre de 2020. Anne Vignot affirme avoir été « bien entendue Â» par l’Etat, voyant la cité comtoise renforcée par l’arrivée de 38 policiers nationaux en son début de mandat. « On en voit l’efficacité tous les jours Â» souligne l’édile bisontine. Maintenant, il s’agit d’organiser le bon fonctionnement et la coordination entre ces nouveaux arrivants et la police municipale de Besançon. « Comment va-t-on va se coordonner, échanger les informations, organiser les opérations de zonage Â» précise Benoît Cypriani, adjoint EELV chargé de la sécurité.

Rétablir du lien

« On n'armera pas la police avec des armes létales Â» poursuit l’élu, en réponse à une question qui était récurrente il y a quelques mois désormais. Selon la majorité, le problème de la délinquance ne se résout pas lorsque l’on détient une arme mortelle à la ceinture, et que l’on approche des citoyens de cette façon. Benoît Cypriani prend pour exemple plusieurs pays, comme l’Angleterre, qui a aussi recours à ce fonctionnement. « Il faut rétablir du lien, du contact Â» appuie Anne Vignot. L’édile bisontine souhaite qu’à l’avenir, les patrouilles en voiture se fassent moindre, au bénéfice de patrouilles mixtes, à pied ou à vélo. Avec pour objectif d’être plus réactif aux éléments et demandes de chacun, afin de nouer un lien et un contact plus fort avec les bisontins. Il en est de même en ce qui concerne la vidéosurveillance. « Nous sommes très bien équipés par rapport à d’autres villes. Les policiers partagent aussi cet avis Â» explique la maire de Besançon.  Les 179 caméras de surveillance de la cité comtoise resteront donc au même nombre. « La vidéosurveillance n’arrête pas la délinquance, elle ne fait seulement que la déplacer Â» souligne à son tour Benoît Cypriani.

Une conférence citoyenne

Autre sujet polémique qui s’inscrit dans la durée par sa complexité : le quartier des Vaîtes. Sur la table depuis maintenant plusieurs mois, et sans avancée véritable, la majorité va aborder ce débat au conseil municipal qui se tiendra ce soir. La ville souhaite mettre en place une « conférence citoyenne Â» chargée d’étudier le projet d’Ecoquartier des Vaîtes, après la remise du rapport du GEEC, et ainsi formuler des recommandations concernant l’avenir de ce projet. Il sera proposé d’utiliser une assemblée de cinquante citoyens tirés au sort, dans l’objectif d’obtenir un panel à l’image de la population bisontine. Elle participera aux échanges et aux débats, afin d’obtenir une opinion publique relative au quartier des Vaîtes. Un courrier d’Anne Vignot invitera les citoyens sélectionnés à faire partie de la conférence citoyenne. Ces derniers feront part ou non, de leur volonté de participer à ce dispositif. 

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