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Quel spectacle de désolation. Patrick Genre, le maire pontissalien, est en colère, mais aussi désabusé et désemparé, après avoir constaté hier après-midi les dégradations commises par plusieurs personnes issues de la communauté des gens du voyage dans deux aires d’accueil mises à disposition par la communauté de communes du Grand Pontarlier. Les lieux ont été saccagés et souillés. Les sanitaires ont parfois été recouverts d’excréments. « Les compteurs d’eau et électriques ont été cassés. Du ciment a été mis dans certains sanitaires. Les containers à ordures ont été renversés Â» explique Mr Genre.

L’édile du Haut-Doubs ne veut pas stigmatiser toute la communauté des gens du voyage, mais il reconnaît que certaines familles salissent leur image. Pour le Maire de Pontarlier et Président de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier, c’en est trop. « Cela fait cinq ans que la situation est devenue intolérable. Il est grand temps de faire quelque chose avant que l’irréparable soit commis Â» ajoute-t-il. L’élu du Haut-Doubs demande l’application des décisions de justice. Il évoque une grande impunité. « Lorsque des décisions de justice sont prises, nous n’avons aucun moyen de les faire appliquer. Il y a un vrai problème. On ne peut pas tolérer que des décisions de justice ne soient pas appliquées » précise le Maire

Sans rentrer dans les détails, pour garder une certaine pudeur, Mr Genre raconte le dégoût avec lequel les agents de la ville et les élus ont constaté la situation. Dégoût dans tous les sens du terme. Tout d’abord par ce que des actes absurdes, odieux et gratuits ont été commis, mais aussi par rapport à l’hygiène et la saleté laissée sur place.  

Dans ces conditions, l’édile a décidé de fermer deux plateformes de l’aire l’accueil. Pour l’heure, la ville ne procédera pas à la réparation des lieux, seul le nettoyage y sera mené. Le Maire estime le montant des réparations à plusieurs dizaines de milliers d'euros. « Nous ne réparerons pas pour le moment. Nous n’injecterons pas un euro supplémentaire. J’ai donc décidé de fermer ces deux endroits, tant que nous n’aurons pas solutionner la problématique de fond Â» ajoute-t-il. Dernièrement, la communauté de communes du Grand Pontarlier a investi 250.000 euros pour des travaux de rénovation de l’aire d’accueil. Il n’y en aura pas d’autres pour le moment.

 

Valentin Renaud, originaire du Bélieu, et ses deux coéquipières Adélaïde et Léonie Lonchampt seront fin juillet au départ de l’ Europ’Raid. Pendant 23 jours, ils devront ensemble faire face aux difficultés liées à la navigation à l’orientation dans les pays traversés, à la communication dans les langues étrangères, à la longueur de l’itinéraire, à la fatigue…

 

Ce tour d’Europe en 205 Peugeot de 10000 kilomètres à travers 20 pays en 23 jours culturel, solidaire et sportif. Une course à la découverte d’un patrimoine, d’une culture, d’une histoire, d’un peuple, dans des décors magnifiques et diversifiés, de la mer méditerranée à la mer noire, en passant par les montagnes des Carpates et des Tatras, du Rhin au Danube, de la forêt noire à la Riviera Albanaise. Europ’Raid va permettre à Adélaïde, Léonie et Valentin de découvrir la place Saint-Marc de Venise, l’Acropole d’Athènes, le mur de Berlin, ou encore les canaux d’Amsterdam…Un bref aperçu qui permet de se faire sa propre idée de l’Europe.

 

Cette aventure est aussi synonyme de rencontres, notamment avec les populations locales de chaque pays traversé qui accueillent les participants avec le désir de partager leur culture. Chaque soir ils sont accueillis dans un lieu exceptionnel pour bivouaquer au bord de la mer, dans les montagnes, au pied d’un monument…

 

Traditionnels temps forts de l’aventure, les bivouacs sont des moments d’échanges et de découvertes culturelles à travers des cérémonies d’accueils, des repas traditionnels, des spectacles et animations typiques… Le temps d’une soirée, les participants découvrent la culture locale des pays et régions traversés, le tout dans une atmosphère détendue et conviviale.

 

Chaque équipage a aussi pour mission d’acheminer 100 kg de matériel scolaire ou sportif dans une école isolée d’Europe de l’Est. Cartables, crayons, cahiers, feuilles… mais aussi ballons et jouets. Une rencontre avec ces enfants qui sera c’est certain autre temps fort !

 

« Nos joueuses ont tout donné Â» souligne Gaultier Dodet, le coach de l’entente féminine Pontarlier Besançon Morteau (PBM). Mais face à une équipe de Limoges mieux armée, elles s’inclinent 35 à 10 en quart de finale de Fédérale 1, match de play-off en vue d’une montée en 2ème division nationale.

« Elles vont continuer à travailler pour la saison prochaine, pour atteindre le même stade et aller encore plus loin Â» poursuit le technicien qui espère renforcer son groupe. « Pour ça on compte sur des nouvelles joueuses qui veulent nous rejoindre. Des entraînements ouverts à toutes les catégories féminines vont être proposés prochainement afin de faire découvrir notre équipe et ce sport, et donner envie à certaines de se lancer dans cette belle aventure Â». L’appel est lancé !

« Pour le progrès social, la démocratie, la paix, solidarité avec les travailleurs en lutte Â» ainsi se caractérise l’appel lancé par les organisations syndicales pontissaliennes CGT, CFDT, FSU, FGR qui appellent les salariés du public et du privé, les retraités, les jeunes et les privés d’emploi à se réunir « nombreuses et nombreux, en famille ou entre amis à un rassemblement à 11h Place d’Arçon Â» (un repli est prévu Salle Toussaint Louverture sous le Théâtre municipal en cas de mauvais temps). Chaque Organisation qui le souhaite pourra exprimer son opinion sur la situation socio-économique et politique.

Le vivre ensemble entre français et suisses est l’un des axes actuellement fortement mis en avant par la Conférence TransJurassienne dont se préoccupe aussi l’Agglomération Urbaine du Doubs (AUD), entité rassemblant des élus du Val de Morteau et helvètes.

« Même si la reprise économique semble s’installer, dans des périodes où l’activité ralenti, les tensions apparaissent rapidement (ndlr : sentiment anti-frontaliers d’un côté, anti-suisses de l’autre…). Notre but est de faire émerger une forme de citoyenneté transfrontalière où les populations de part et d’autre de la frontière se sentent réunies dans une communauté de destins » expliquent-ils.

Des rapprochements qui pourraient passer par la culture, le patrimoine et les loisirs notamment dans un premier temps ce qui prouverait sans nul doute que les différences des deux côtés de la frontière ne sont pas si importantes.

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