Besançon / Bac 2018 : Paroles de lycéens
J-15 avant l’épreuve de philosophie, qui lancera officiellement le bac 2018. Et ce, même si l’examen a déjà débuté avec le passage de quelques épreuves liées aux options. Concernant le bac général, la dernière épreuve se déroulera le 25 juin ( le 20 juin pour le bac professionnel). Les résultats seront connus le 6 juillet. Quant aux élèves de Première, ils passeront l’épreuve écrite de français le 18 juin après-midi.
Devant le lycée Pasteur, au centre-ville de Besançon, l’échéance du baccalauréat n’inquiète pas les candidats. Comme si ce diplôme avait perdu de sa valeur au fil des années. Ces jeunes ont bien conscience qu’il est important pour leur poursuite d’études, mais, pour eux, le plus délicat est à venir. L’obtention d’une place dans la filière, l’établissement ou l’université de son choix est plus redoutée. Les lycéens pensent également que le niveau d’exigence a baissé et qu’il est plus facile de l’obtenir aujourd’hui. D’où un regard critique sur la reconnaissance de cet examen dans le milieu professionnel. Rencontre avec Thomas, Robin, Louise, Maël et Louna.
Thomas : « Un bac, ça ne vaut pas grand-chose. Un bac, c’est plus pour entrer dans les études supérieures. Un bac général sans rien, ça ne sert à rien. Dans ce cas, il faut mieux privilégier un bac pro ». Le petit conseil de Thomas : « C’est jouable en révisant toute l’année. Ca ne sert à rien de s’énerver les derniers jours ».
Robin : « Personnellement, il faudrait mieux que je le décroche mais il devient de moins en moins important car le niveau baisse ».
Louise : « Pour le moment ça va, mais à la veille de l’examen, je serai plus stressée. En ce qui me concerne, je redoute l’art plastique et la philosophie ».
Maël : « Pas tendu, pas de stress, juste un peu d'appréhension car il faut l’avoir pour continuer ses études. C’est juste un test comme on peut en avoir partout, comme le code. On peut y arriver. Il suffit de recracher ce que l’on a appris. Il n’y a rien de stressant. Révisez bien l’histoire-géo. Faites-vous des petites fiches rapides. Allez-y tranquillement. Ca va le faire ».
Louna : « On est confiant. On va essayer de faire de notre mieux. Pour moi, ce n’est qu’une étape. On peut tous l’avoir. Si l’on échoue, ce n’est pas grave, on peut le repasser plus tard. C’est vrai aussi que certaines formations ne l’exigent pas toujours. Il reste néanmoins important si l’on veut continuer des études ».
