A peine plus de 300 âmes, environ 200 côté français et un peu plus d’une centaine côté suisse. Goumois est dans une position singulière, à cheval entre France et Suisse. Le Doubs, enjambé par un pont bardé de drapeaux, fait office de frontière naturelle. C’est aussi le point de ralliement des deux communes de chaque côté des rives.
Tel est l’héritage laissé au village par le traité de Vienne en 1815. La division n’est donc finalement qu’administrative et humainement le lien est fort, très fort même. Car les communautés villageoises y sont unies jusqu’à l’éternité par l’église et le cimetière, situés côtés français et communs aux deux communautés. Une dernière demeure en terre française pour nos voisins suisses, preuve supplémentaire de cette communauté de destins.































