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Originaire de Vitreux où il a passé son enfance, le défenseur de 28 ans s’est formé à l’ES Marnay, avant de rejoindre le BRC, Fréjus, Châteauroux puis Les Herbiers. De retour la semaine dernière à Vitreux, il a pris part à une petite cérémonie organisée en son honneur par sa famille. L’occasion de retrouver ses amis et anciens coéquipiers de l’ES Marnay.

 

Guillaume Dequaire, quels ont été les moments les plus forts en émotion durant cette épopée ?

D’abord la demi-finale. Mes parents ont traversé la France pour venir me voir, ce fut un moment très fort. Et puis bien sûr la finale, même si on l’a perdue. Toute ma famille, mes amis sont venus, ce fut un grand rendez-vous.

Jusqu’à la finale, aucun club de Ligue 1 n’est venu croiser votre chemin. La bonne étoile a-t-elle aussi été un peu de votre côté durant cette aventure ?

On sait que les premiers tours sont les plus difficiles. On a pu nous considérer comme une « grosse Â» équipe alors que nous ne sommes qu’intermédiaires, entre l’amateurisme et le haut niveau. Oui, il y a eu un facteur chance de ne pas se faire éliminer par une grosse équipe.

Vos coéquipiers et vous souhaitiez-vous affronter le PSG en finale ?

Non, ce n’était pas notre souhait. Pour l’anecdote, on bat Auxerre en 8e de finale, et un de leur joueur dit à un de mes coéquipiers :  Â« A chaque fois que je me suis fait éliminé en Coupe de France, l’équipe gagnante est partie en finale face au PSG Â». Cela s’est vérifié une fois de plus. Nous avons affronté la plus belle équipe, mais nous n’avions pas de préférence particulière.

L’équipe des Herbiers a su véhiculer auprès des Français un véritable capital sympathie. L’avez-vous perçu ?

En championnat, nous n’avons pas réalisé nos objectifs cette saison, et on s’imposait surtout à l’extérieur. Cette sympathie est arrivée surtout avec la Coupe de France, on a vraiment ressenti cet engouement. Mais c’est aussi le charme de la Coupe de France, l’histoire de David contre Goliath. Et les Français ont toujours tendance à être du côté des petits.

Avant la finale, aviez-vous malgré tout un petit espoir de créer l’exploit ?

En football, on sait que tout est possible. En face, il y avait de nombreux internationaux qui jouent la Coupe de Monde. On a joué crânement nos chances, avec nos armes, sans partir vaincus. Tant qu’on n’a pas deux buts de retard, il y a toujours un espoir !

Face à des Mbappé ou Cavani, se sent-on impressionné ?

Il est vrai que ce sont eux qui font le spectacle à l’avant. De quoi être impressionné quand on pense au face à face. Mais indépendamment de cela, ce sont des hommes qui jouent face à des hommes, même s’ils ont bien sûr quelque chose de plus que nous : le travail et la technique.

Quelques secondes avant de fouler la pelouse du Stade de France, quel est votre sentiment ?

Nous y sommes allés la veille pour du repérage. Un stade vide laisse l’impression qu’il est plus petit. Lors de l’entrée sur le terrain, on voit des couleurs, mais pas les gens. Ce n’est pas le plus fort souvenir, à l’inverse de la liesse et de la fête à la fin du match, même si on a perdu.

Une épopée comme celle-ci peut-elle faire basculer une carrière ?

A mon âge, non, je pense que ma chance est passée. Après 3-4 années en National, on est étiqueté joueur de National. Mais cela ne m’empêche pas d’être heureux et faire ce que j’aime. Je pense aujourd’hui plutôt à une reconversion. En revanche, j’espère que cela a ouvert des portes pour les plus jeunes.

Aujourd’hui, avez-vous un pincement au cÅ“ur de voir redescendre le club des Herbiers ?

Oui bien sûr. On a vécu tellement d’émotions, on a tout connu. Je suis déçu pour les dirigeants, les supporters.

Le Racing Besançon annonce une nouvelle recrue. Dollard Wandji (21 ans) rejoint le collectif d’Alexandre Pepe. C’est un défenseur qui évoluait la saison dernière au Poiré-sur-Vie, en Vendée, en national 3.

Cette cérémonie militaire est l’une des plus importantes de ces deux dernières années pour le 19è régiment du génie. Elle marque la fin de deux ans de commandement du colonel Christophe Bizien à la tête des 1700 hommes qui composent ce régiment.

Elle se tiendra ce mercredi matin, à 10h45, à la Citadelle, en présence de l’ensemble des personnels du régiment présents en métropole, et d’une délégation d’autorités civiles et militaires de la région. Ainsi ce mercredi 27 juin, le lieutenant-colonel Fabien Delacotte succèdera au colonel Bizien.

A Pontarlier. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 6h40, deux automobilistes, âgés de 23 et 24 ans, ont été contrôlés positifs à l’alcool au volant de leur véhicule.

Après avoir été placé en cellule de dégrisement, ils ont été entendus. Les deux permis ont été retenus et les véhicules ont été immobilisés.

Un incendie a détruit un pavillon de 80 m2 cette nuit, vers minuit, à Pouilley-les-Vignes. Trois lances ont été déployées.

Les sapeurs-pompiers sont parvenus à contenir les flammes et à éviter leur propagation à l’habitation voisine. Aucune victime n’est à déplorer. Les causes et les circonstances de ce sinistre ne sont pas encore connues.

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