Choix du secteur :
Se connecter :

Les lycéens ont su se rassembler ce mardi matin à Besançon. Ils étaient un millier à défiler dans les rues du centre-ville pour dénoncer la réforme du lycée, parcoursup et le service militaire étudiant. Les lycéens ont défilé dans le calme, quelques pétards ont bien été lancés, mais dans l’ensemble ce rassemblement s’est bien déroulé. Les organisateurs se félicitent de la forte mobilisation. Les jeunes ont bien conscience que les autorités veulent minimiser leur mobilisation, mais ils entendent bien défendre leurs revendications. Ils pointent notamment la rencontre avec le Recteur hier, qui, selon eux, est « décevante Â». « On ne vit pas dans le même monde. Les réformes ont les connaît. Ca nous effraie lorsque l’on sait que l’année prochaine, nous n’aurons pas tous le même accès aux savoirs et à l’éducation Â» explique cette étudiante venue soutenir les lycéens dans leur mobilisation. Et de préciser : « Quand un jeune voit le système éducatif se faire détruire, forcément la jeunesse réagit Â».

« Le futur n’a plus d’avenir Â», « Lycée sans options, vous nous prenez pour des cons Â», « Faites l’amour pas la guerre. Stop au service militaire Â», « On ne veut pas rentrer dans vos cases Â», …Tels étaient quelques-uns des slogans que les lycéens brandissaient. Ces jeunes ont peur pour leur avenir. Les interrogations sont nombreuses. Nombreux sont les élèves de seconde, qui, aujourd’hui, à cinq mois de la fin de l’année scolaire, ne savent toujours pas ce qu’ils feront l’année prochaine en première. « Comment envisager une scolarité sereine dans ces conditions ? Â» s’interrogent-ils. Ces lycéens ne veulent pas être de simples exécutants. « Le gouvernement ne veut-il pas que l’on soit de vrais moutons ? Â» s’interrogent-ils. « Il veut faire de nous ce qu’il veut que l’on soit, et pas ce que nous voulons être Â» s’insurgent certains jeunes. « J’aimerais bien suivre les études que j’ai choisies et pas le dernier truc qui reste Â» complète une lycéenne de première.

Cet après-midi, les lycéens doivent rejoindre le mouvement des étudiants qui dénonceront notamment l’augmentation des frais d’inscription prévue à la rentrée prochaine pour les étudiants étrangers qui viennent suivre une formation en France. Ils le diront à Jacques Bahy, le président de l’université de Franche-Comté.

Les photos de la manif : https://www.facebook.com/jerome.bolard.9/media_set?set=a.10218278966789003&type=3&uploaded=33

Lors de leur récent congrès à Paris comme au sein des diverses associations qui les rassemblent, les maires ont fait depuis des mois connaitre leur désarroi. Ils sont pourtant l’échelon de proximité indispensable de la République et des interlocuteurs appréciés y compris lors des récents mouvements sociaux. Le Sénat a donc décidé de leur donner la parole pour qu’ils s’expriment sur les conditions d’exercice des mandats locaux.

« Chacun sait les conditions de plus en plus tendues dans lesquelles vous exécutez vos missions d’élus : contraintes financières pesantes, responsabilité pénale menaçante, technicité croissante, disponibilité souvent illimitée, réformes institutionnelles s’enchaînant trop rapidement, retrait des services de l’État des territoires, isolement, pour beaucoup d’entre vous, face à ces évolutions Â» explique Jean-Marie Bockel, Président de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation qui poursuit « Vous êtes de plus en plus nombreux à exprimer un malaise qui se traduit par une « crise des vocations » dont nous voyons se manifester d’inquiétants symptômes avec les démissions de maires dont la presse s’est fait largement l’écho au cours de l’été dernier Â»

Le Sénat a donc estimé nécessaire de recueillir l’avis des maires. « Nous avons ainsi constaté votre forte attente d’une évolution des conditions concrètes d’exercice des mandats Â».

Ce dialogue a conduit le Sénat à formuler 43 propositions pour lesquelles il sollicite à nouveau l’avis des principaux intéressés avec pour objectif « de revaloriser la condition des élus locaux, et d’affirmer ainsi la reconnaissance publique qu’appelle leur engagement au service de l’intérêt général Â».

Du vendredi 4 au samedi 19 janvier se tiendra la 38ème édition du tournoi de foot en salle à Vercel. Depuis le début des années 80, c’est le rendez-vous de l’année pour les amateurs de foot en salle. Un tournoi qui a beaucoup grandi et traverse les générations.

En 1981, alors que le pays de Montbéliard et l’aire urbaine avait la Mini-Cimbali, les dirigeants de l’époque se sont dit pourquoi pas ici. Il est vrai que le plateau de Valdahon-Vercel est une terre de football, géographiquement au cÅ“ur du département, proche à la fois des secteurs du Haut-Doubs et de Besançon. 

Il y avait à l’époque 20 équipes seniors. L’an dernier, elles étaient 300 réparties dans des catégories qui vont des plus jeunes aux vétérans. Les féminines sont également présentes sans oublier un tournoi corpo et un autre pour les familles. Au total plus de 2000 joueurs qui s’affrontent dans une ambiance conviviale qui a fait la renommée du tournoi.

Ce matin à l’appel du syndicat lycéens l’UNL, les lycéens de Pontarlier se sont rassemblés dans le centre-ville. Xavier Marmier, Jeanne d’Arc, St Benigne, ou encore Toussaint Louverture, tous les établissements et toutes les filières étaient présentes, ils étaient près de 150 élèves. 

Bac professionnels ou généraux, tous se sentent concernés par la réforme du lycée et Parcoursup. Les lycéens pontissaliens sont inquiets pour leur avenir, pour l’avenir de l’éducation, mais aussi pour les futures générations.

Hugo et Mathilde en Terminale L au lycée X.Marmier ont décidé d’organiser cette mobilisation. Ils dénoncent les suppressions de postes dans l’éducation nationale ce qui créé des classes surchargées. « Par exemple nous en TL nous sommes presque 40 dans une seule classe, pour les élèves qui ont besoin de temps et d’attention ce n’est pas tenable Â» explique Hugo.

Mathilde quant à elle dénonce les inégalités territoriales qui vont se créer avec la mise en place de la réforme. « Les lycéens qui se trouvent en ville pourront choisir leurs options, alors que les lycéens des territoires ruraux subiront seulement les choix de leur établissement et ne pourront pas choisir leurs matières parce qu’elles ne seront pas accessibles géographiquement Â».

Les lycéens pontissaliens précisent que « l’éducation est une chance, il faut investir pour que chaque élève français puisse avoir les mêmes chances de réussite Â».

« Suite à une semaine émaillée de manifestations dans une douzaine de lycées de l’académie, une certaine fébrilité règne au rectorat, qui s’inquiète des mobilisations annoncées cette semaine, notamment le « mardi noir » dans les lycées de Besançon Â».

Consultées sur leur perception de la situation vendredi 7 décembre dans un contexte social très tendu, les organisations syndicales ont indiqué au recteur que seul un retrait ou à tout le moins un moratoire sur la réforme était à même d’apaiser la situation, « tout comme un moratoire sur les 2650 suppressions de postes prévues à l’échelle du pays Â» ajoute le syndicat. « Le rectorat s’est jusqu’ici contenté d’ajustements à la marge qui ne correspondent pas aux attentes ni des lycéens, ni des personnels Â».

Le SNES-FSU ajoute ne cautionner les atteintes aux biens et personnes, condamner la violence mais refuser « qu'elle soit instrumentalisée pour empêcher l’expression d’une opposition légitime à des réformes qui vont accroitre les inégalités Â». Il rappelle que la grande majorité des lycéens se mobilisent pacifiquement et qu’il y a urgence à écouter et entendre les revendications des élèves et des personnels.

Sous-catégories