« Suite à une semaine émaillée de manifestations dans une douzaine de lycées de l’académie, une certaine fébrilité règne au rectorat, qui s’inquiète des mobilisations annoncées cette semaine, notamment le « mardi noir » dans les lycées de Besançon ».
Consultées sur leur perception de la situation vendredi 7 décembre dans un contexte social très tendu, les organisations syndicales ont indiqué au recteur que seul un retrait ou à tout le moins un moratoire sur la réforme était à même d’apaiser la situation, « tout comme un moratoire sur les 2650 suppressions de postes prévues à l’échelle du pays » ajoute le syndicat. « Le rectorat s’est jusqu’ici contenté d’ajustements à la marge qui ne correspondent pas aux attentes ni des lycéens, ni des personnels ».
Le SNES-FSU ajoute ne cautionner les atteintes aux biens et personnes, condamner la violence mais refuser « qu'elle soit instrumentalisée pour empêcher l’expression d’une opposition légitime à des réformes qui vont accroitre les inégalités ». Il rappelle que la grande majorité des lycéens se mobilisent pacifiquement et qu’il y a urgence à écouter et entendre les revendications des élèves et des personnels.































