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La gendarmerie du Jura vient de publier les chiffres de la sécurité routière pour les sept derniers jours. Les forces de l'ordre ont recensé 62 excès, 31 conduites addictives, un accident mortel, 13 défauts de permis, 27 téléphones au volant et 9 fautes de priorité. Les gendarmes jurassiens rappellent au bien « vivre ensemble » sur la route.

Le gendarme N’Tech est spécialisé dans l’analyse des supports numériques pour collecter des preuves et des indices dans le cadre d’une enquête. Il traque les cyberdélinquants, sensibilise les jeunes sur les dangers d’internet, et analyse les disques durs à la recherche de preuves numériques. Il est aussi habilité pour effectuer des actes d’enquête sur des sites Internet ou des examens techniques sur des supports numériques. Plus qu’un informaticien, le N’Tech est avant tout un enquêteur. L’adjudant Grégory Bal fait partie de ces gendarmes 2.0, au sein de la brigade départementale de renseignements judiciaires du Doubs.

 

 

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour, je suis l’adjudant Grégory Bal, enquêteur de l’unité N’Tech de la gendarmerie.

Que fait-on au sein de cette unité ?

Concernant mon activité, l’action va de l’investigation aux analyses. C’est un ensemble de méthodes et de procédures, qui visent à identifier et à acquérir des données, toujours dans un souci de préservation de la preuve numérique.

Quel est votre rôle concrètement ?

J’en ai beaucoup (rires). On a d’abord un rôle d’enquêteur. On établit des procès-verbaux d’investigation suite à des découvertes sur internet, dans le cadre d’enquête sous pseudonyme, et également pour des perquisitions de boîtes mail. Ces actes nous permettent de passer d’un élément virtuel, donc une adresse IP, un pseudonyme sur un forum, ou une adresse électronique, à une l’identification d’une personne réelle avec une adresse physique pour poursuivre les investigations. […] On a aussi un rôle d’expert ou d’analyste pour la recherche de la preuve numérique. Le travail consiste à retrouver les fichiers qui sont susceptibles d’être utilisés comme preuves. Notre but est de les retrouver, et de les mettre en procédure. […] Nous avons aussi un rôle de conseiller d’appui pour les unités territoriales, afin d’apporter notre aide lors de la saisie de matériel numérique, le placement sous scellé, l’analyse des « logs Â» de serveurs, l’identification à partir d’adresse IP. Et enfin un rôle de communication, pour la prévention, dans les entreprises, l’éducation nationale, ou même pour les particuliers. On est amenés à sensibiliser tout type de public.

Comment êtes-vous répartis ?

Pour l’instant, on était deux sur le département. Récemment, en fin d’année 2020, on a eu une fusion avec un autre service qui était dédié à l’informatique, mais pas dans l’investigation. On passe désormais de 2 à 9 éléments dédiés au cyber. Ça correspond bien aux besoins sur le terrain, parce qu’on est de plus en plus sollicités.

Quels sont les différents types d’investigation que vous menez ?

Alors il y en a deux. D’abord la méthode à distance, qui va de la simple recherche d’information numérique sur internet, mais aussi l’extraction de boîtes mail, et tout autre données numériques existantes. Et puis des méthodes de proximité, qui passent par des analyses de supports numériques. Ça va de l’ordinateur, au téléphone portable, en passant aussi par les consoles, appareils photo, et caméras de surveillance.

Comment retire-t-on des preuves manifestes de ce type de « perquisition Â» ?

On travaille toujours dans le souci de garantir l’intégralité de la preuve numérique. On va la sauvegarder avant même de procéder à son analyse pour empêcher toute altération susceptible de remettre en cause la légitimité de cette preuve.

Et ces preuves sont-elles probantes lors des procès ?

Elles sont rarement mises à défaut. Tout notre protocole de traitement est fait pour qu’elles ne soient pas attaquables. On ne peut pas dire que l’élément qu’on a trouvé a été mis plus tard, par une tierce personne ou autre. Ce sont des éléments bien établis, irréfutables.

On peut donc dire que les outils numériques reflètent quasiment toute la vie d’une personne ?

Sur un ordinateur vous avez accès à plein d’informations. On n’y pense pas tout de suite, mais il y a des logs de connexion, les images contenant des données cachées donnant accès à d’autres informations. On peut aussi trouver les connexions aux bornes wifi permettant de géolocaliser. Toute la vie d’une personne peut être retracée avec son outil numérique, sachant que maintenant, tout le monde passe 80% du temps sur son téléphone portable ou son ordinateur toute la journée. L’outil informatique est une très grande source de savoir au niveau de la vie d’une personne. L’ordinateur est un réservoir de preuves. Autrefois on consignait sous forme de papier, aujourd’hui on numérise tout. Tout est accessible sur les supports numériques généralement, quand on mène les investigations.

Ne soyez pas inquiets si la Loue change de couleur dans le secteur d'Ornans. Dans le cadre des études géotechniques menées au niveau de la passerelle sur la Loue, jusqu'au 19 mars, un liquide est injecté dans la rivière. Ce qui peut provoquer cette réaction particulière.

Soyez rassurés, ce produit est « biodégradable et sans danger pour l'environnement ». Ce chantier consiste à effectuer des forages de reconnaissance géologique, des essais pressiométriques et des prélèvements.

Les 16 et 17 mars, la commune de Frasne, près de Pontarlier, sera sous les projecteurs. Elle accueillera les rencontres européennes de la Stratégie de l'Union Européenne pour la Région alpine (SUERA) en présence de Joël Giraud, le secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ruralité.

Ce rendez-vous annuel vise notamment à appréhender les enjeux et les défis du massif alpin européen en cette période de transition, durant laquelle le réchauffement climatique inquiète et demande une anticipation bien réelle. Obligeant ces professionnels à s'engager dans des démarches de diversification touristique. La Suera se compose de sept états et 48 régions du massif alpin.

L’ESBF monte en puissance. Après deux très belles victoires face à Brest et Paris 92 en ouverture de play-offs, les Engagées ont récidivé ce dimanche avec une nouvelle victoire face à Nantes (24-21), concurrent direct à l’Europe. Les joueuses de Raphaëlle Tervel, privées de Lara Gonzalez et Lucie Granier, toutes deux blessées, sortent vainqueurs d’un match marqué par un superbe duel entre les gardiennes Sakura Hauge et Adrianna Placzek. Besançon se rapproche d’une qualification européenne.

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