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Gravement blessée au couteau dans sa chambre d'hôtel à Lons-le-Saunier, la jeune femme de 28 ans tiendrait des déclarations qui « varient dans le temps Â» selon Lionel PASCAL, procureur de la République du Jura. Elle n'aurait aucun souvenir de son agression et pour cause : elle a été retrouvé dans un état de conscience altérée par les enquêteurs. « Des certificats médicaux prouvent pourtant la présence de plaies sur ses membres inférieurs Â» affirme le procureur. Face aux policiers cette nuit-là, elle aurait donné plusieurs identités, changeant de version à chaque fois.

Dès sa sortie de l’hôpital, elle est placée en garde à vue pour usage de stupéfiants, pendant laquelle elle admet les faits qui lui sont reprochés. Elle est encore incapable de dire ce qu’il s’est passé mais donne la possible identité de son agresseur. Ses précédentes déclarations jugées comme « fragiles Â» par les enquêteurs, la piste reste floue. L’enquête suit son cours. La jeune femme a été libérée et peut être convoquée à l’avenir pour participer à celle-ci.

La CGT du Jura se félicite de l’ouverture du procès, le 30 septembre prochain, de Jean-Christophe Breuil, ancien PDG du groupe SMOBY. Le syndicat explique qu’il a eu connaissance en 2006, de possibles malversations financières, qu’il a transmises alors au Préfet du Jura et à la justice: comptes dans des paradis fiscaux notamment, transfert financiers importants entre les filiales du groupe en France et des comptes à l’étranger.

La CGT du Jura indique qu’elle se porte partie civile. Son secrétaire général se rendra ce lundi à Nancy pour assister à ce procès. L’ancien délégué syndical jurassien, Mr Gilles Rizzi, sera également à ses côtés.

Il y a du football ce vendredi soir. Dans le cadre de la 9è journée de ligue 2, le FC Sochaux Montbéliard (9è) affronte Rodez (8è) sur ses terres. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h au stadium de Toulouse.

Dans un communiqué de presse, l’élu bisontin Laurent Croizier, président du Modem du Doubs, réagit au manque de places dans les restaurants scolaires de la ville de Besançon. Mr Croizier explique que le groupe MoDem avait « alerté la municipalité en 2015 Â» et demandait alors  « Ã  ce qu'une réflexion sur les capacités d’accueil soit lancée en 2016 Â». Une demande, selon le communiqué, réitérée en 2017 puis en 2018, avant que le conseil municipal ne vote "enfin" une étude, début avril 2019 Â».

Mr Croizier tacle également le sénateur LR bisontin Jacques Grosperrin, et chef de file de l’opposition municipale, après sa dernière réaction sur le sujet. « Je me réjouis que Monsieur Grosperrin s'intéresse au manque de capacité d'accueil des restaurants scolaires bisontins, six mois avant les élections municipales et cinq mois après qu’une étude ait été votée Â» écrit-il.

L’élu Modem dit « attendre avec impatience les conclusions et préconisations de cette étude Â». En attendant, Mr Croizier rappelle les trois pistes sur lesquelles son parti avait demandé à la Ville de réflèchir en septembre 2018. A savoir : faciliter l’accueil des enfants d’école maternelle auprès des assistantes maternelles, accueillir une partie des élèves de CM2, lorsque la distance et la capacité d’accueil le permet, dans leur futur collège ou encore accueillir les écoliers dans des structures associatives ou foyers de personnes âgées proches. « La capacité d’accueil des restaurants scolaires est donc bien un sujet prioritaire ! " conclut Laurent Croizier.

C’est un projet qui a vu le jour en 2010, et qui ne cesse de se bonifier. Il y a quasiment une dizaine d’années, l’ADAPEI du Doubs investissait le grand parc de l’institut Notre Dame Saint-Jean, implanté rue des Justices, à Besançon, pour y installer son pôle enfance. Cette initiative s’accompagna d’un véritable projet inclusif, permettant de créer du lien entre les enfants et les adolescents des deux structures. Si ces échanges ont lieu durant la pause méridienne, ils s’effectuent également dans le partage d’outils pédagogiques, comme la mise à disposition de la piscine et les infrastructures sportives de l’institut Saint-Jean ou encore l’accueil, dans la cuisine éducative du pôle enfance de l’ADAPEI, des jeunes en SEGPA du collège bisontin. Sans oublier, la maison d’Uzel et ses salariés handicapés qui fournissent 900 repas par jour.

Un nouvel espace de restauration

En cette rentrée scolaire, les plus jeunes, les enfants de maternelle et de primaire, sont accueillis dans un restaurant scolaire flambant neuf. Une nouvelle structure plus adaptée à leur rythme de vie et à leurs besoins. Les responsables des deux établissements ont envie d’aller encore plus loin dans cette démarche, qui contribue grandement à la tolérance, au partage et à l’inclusion des personnes handicapées. Il n’y a pas de doute, c’est bien grâce à ce type de projet, avec une mise en application dès le plus jeune âge, que le regard sur le handicap changera encore davantage.

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