Dans un communiqué, la municipalité d'Ornans affiche "ses plus sincères condoléances aux familles, aux proches et aux frères d'armes des 13 militaires de l'opération Barkhane" et annonce que ses drapeaux seront en berne cet après-midi.
Lundi 25 novembre au soir, un accident de vol impliquant deux hélicoptères ont fait perdre la vie à ces hommes de l'armée de Terre au Mali.
Le 27 septembre dernier, un homme de 35 ans est laissé pour mort en lisière de la forêt de Bouconne, dans la région Toulousaine, après avoir reçu 4 balles d’un 357 Magnum. Plongé dans un coma artificiel, il donnera le nom de Raphaël Goiset à son réveil.
L’homme, âgé de 32 ans, était responsable du mouvement des jeunes du Front National du Jura (FNJ) entre 2014 et 2016. Il a été mis en examen le 7 octobre dernier après avoir été interpellé dans le Gers par le GIGN. Les premières informations parlent d’un litige financier sous fond de stupéfiants entre les deux trentenaires. Début octobre, La Dépêche parlait de quelques centaines d’euros en cause.
Raphaël Goiset figurait sur une liste du FN à Clairvaux-les-Lacs lors des dernières élections municipales. Cela fait deux ans qu'il a quitté le Jura. Depuis, il est plutôt connu en Haute-Garonne. Là -bas, il faisait office de porte-parole des gilets jaunes au début du mouvement.
Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, ville de garnison de l’Armée de Terre, exprime son émotion face à la perte de 13 soldats français , décédés lors d’une opération de combat au Mali. « Ce drame nous rappelle que les militaires français, appartenant fréquemment à des unités basées à Besançon sont quotidiennement exposés sur les théâtres d’opérations extérieures pour nous protéger de la menace terroriste » explique l’édile bisontin.
Mr Fousseret souhaite leur rendre hommage et adresse aux familles et aux camarades de ces hommes , « ses plus sincères condoléances et son profond respect ». Jean-Louis Fousseret tient également à témoigner « sa profonde amitié » à Jean-Marie Bockel, ancien ministre et maire de Mulhouse, dont le fils fait partie des victimes.
Les collègues d’Audrey ont voulu lui faire une petite surprise à l’occasion de la Sainte-Catherine. La tradition a été respectée. Merci à Pauline et ses collègues pour la photo.
Cette semaine, les jeunes en service civique de la mission locale de Besançon ont choisi de nous parler du dispositif « Logement tremplin », mis en place par le CCAS de Besançon, en partenariat avec la Mission Locale. Concrètement, il s’agit de logements locatifs meublés mis à la disposition des jeunes, âgés entre 18 et 25 ans, accompagnés par la Mission Locale, se trouvant en formation rémunérée ou en situation d’emploi, et ne pouvant accéder à un logement classique.
Le Centre Communal d’Action Sociale finance le loyer et les charges, et demande 50 euros de participation aux jeunes. Le CCAS organise également des sorties avec les locataires. Le jeune est suivi tout du long par un travailleur social afin de devenir autonome, d'apprendre à habiter un logement, de mener à bien un projet professionnel, et à terme de louer lui-même le logement. L'accompagnement, qui dure entre 6 mois et 18 mois, porte à la fois sur la gestion du budget, de l'épargne, de l'accès aux droits administratifs et locaux, de l'aide à la mobilité … , tout en s'adaptant au jeune bénéficiaire.
Les conditions pour bénéficier de cette aide sont : d’accepter d’être accompagnés pendant toute la durée de l'hébergement temporaire, de percevoir un revenu d'au moins 301 euros et fournir une participation d'environ 50 euros par mois.
