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Demain, vendredi, la première maison passive de Besançon se verra délivrer le certificat reconnaissant ses nombreux atouts et la pertinence de ces caractéristiques techniques. Cette reconnaissance est délivrée par la fédération française de la construction passive. Cette bâtisse est le fruit du travail et de la réflexion des maisons Moyse, constructeur et entreprise familiale depuis 1947. Si cette maison de 162 m2 est une première à Besançon, des projets identiques, émanant de cette même société franc-comtoise, ont vu le jour dans la région, comme à Maîche par exemple.

Une maison est dite passive lorsque son besoin en chauffage est inférieur à 15kWh/m2/an, ce qui équivaut à une consommation de 1,5 litres de fioul par m2 et par an, que son étanchéité à l’air est excellente et que sa température intérieure est stable et régulière quel que soit la saison. Pour atteindre ces performances, ses concepteurs ont pensé à l’isolation et l’orientation de la maison, qui tire le meilleur parti du rayonnement solaire, grâce à la présence de baies vitrées orientées au sud. Une ventilation double-flux permet d’assainir l’air intérieur et de réguler de manière homogène la température dans toute la maison, sans déperdition de chaleur. « 70% des besoins en chauffage sont couverts par les apports solaires, le reste étant assuré par la VMC et les calories générées par les habitants et leurs appareils ménagers » explique Julien Moyse, cogérant de la société. Cet été, la maison bisontine a montré toutes ses capacités et ses qualités, en maintenant une température proche de 23° à l’intérieur, alors qu’il faisait 40° à l’extérieur.

 Une maison sans chauffage conventionnel

 La maison passive est une construction conçue pour ne pas avoir besoin de système de chauffage conventionnel. Elle consomme donc très peu et optimise au mieux l’énergie. Selon des études sérieuses en la matière, la consommation d’énergie d’une maison passive est 17 fois moins importante que la moyenne des habitations du parc immobilier français. Reste son coût, environ 15% plus cher à l’achat. Néanmoins, il est estimé que cette dépense supplémentaire est rentabilisée sur quinze ans environ. En conclusion, Julien Moyse rappelle également les bénéfices apportés par cette construction, dans le domaine de la sauvegarde des ressources, la lutte contre la précarité énergétique et la santé, avec une excellente qualité de l’air intérieur, renouvelé toutes les 3 heures.

 Info pratique : Ce vendredi de 14h à 18h et ce samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, la maison passive ouvre ses portes au grand public. Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à contacter la société Moyse au 03.81.60.77.00.

Ce mercredi 27 novembre, la gestion de la ligne ferroviaire Dole – Mont-sous-Vaudrey a été léguée aux communautés de communes du Val d’amour et de la Plaine jurassienne ainsi qu’à la communauté d’agglomération du Grand Dole. Leurs présidents respectifs, Michel Rochet, Patrick Petitjean et Jean-Pascal Fichère, étaient présents afin de signer, avec le directeur territorial de SNCF réseau Bourgogne-Franche-Comté Jérôme Grand, la convention de transfert.

Cette dernière est d’une durée de 25 ans renouvelable et donne entière responsabilité des entretiens et investissements aux collectivités concernées. La SNCF reste tout de même propriétaire. À l’issue des deux décennies, elle pourra trouver une autre affectation à cette voie. « Nous n’avons pas de besoins pour du transport ferroviaire à court et moyen terme sur cette ligne, justifie Jérôme Grand. Nous savons que nous n’avons pas l’intention de faire circuler des trains pendant les 25 prochaines années Â».

En projet depuis 2016

Dans le cas des transferts de gestion, ce sont les élus locaux qui contactent SNCF réseaux. « On aide les collectivités dans l’aboutissement de leurs projets et discute avec elles des conditions » poursuit Jérôme Grand. Les discussions ont commencé en 2016 et le retrait de la ligne du réseau national a été décidé le 25 juin dernier. Pour les trois communautés, il s’agit maintenant de réhabiliter cette ligne en voie verte. Une piste cyclable de près de vingt kilomètres reliera Dole à Mont-sous-Vaudrey. Elle traversera les communes de Dole, Crissey, Villette-lès-Dole, Parcey, Rahon, Neuvy-lès-Dole, Souvans, Bans et Mont-Sous-Vaudrey. Pour ce qui est de l’organisation des travaux, Jean-Pascal Fichère affirme qu’elle doit encore être discutée. Le montant des travaux est, quant à lui, déjà connu. Il s’élève à 2.8 millions d’euros.

La situation de cette ligne n’est pas unique. La région compte 3139 kilomètres de lignes en tout. Sur les 700 kilomètres de voies qui ne sont plus circulées, 88 kilomètres ont déjà été réhabilitées. Celle de Dole – Mont-sous-Vaudrey été construite en 1884 et n’est plus utilisée depuis 2005.

A l’approche des fêtes de fin d’année, la course aux cadeaux a démarré. Les commerçants s’organisent donc pour communiquer un maximum sur les commerces de proximité et la nécessité d’avoir recours aux commerces locaux plutôt qu’aux plateformes de commerce en ligne.

Pour les utilisateurs de e-commerce, la plateforme Teekers a vu le jour il y a un an à Pontarlier et il y a quelques mois à Besançon. Cette plateforme permet de commander des produits chez les commerçants locaux à toute heure du jour et de la nuit, et de se faire livrer sans avoir besoin de se déplacer.

Au total plus de 2500 offres commerciales sont disponible sur la plateforme teekers bisontine et 2000 offres sur la plateforme pontissalienne. Chaque jour de nouvelles offres sont disponibles dans les deux villes. 

Une fois la commande passée, vous choisissez soit de retirer vos articles directement auprès de votre commerçant ou bien de vous faire livrer à votre domicile. 

Alors si vous n’avez pas le temps de vous déplacer chez vos commerçants, ayez recours à cette plateforme qui maintien l’économie des petits commerçants.

A Besançon, le centre de formation de Chateaufarine inaugurait ce jeudi matin son tout nouveau bâtiment. Une grande bâtisse fonctionnelle qui remplace les trois préfabriqués vétustes et concentre désormais des locaux beaucoup plus adaptés pour la formation des 450 apprentis accueillis cette année encore. Rappelons que le site bisontin forme un seul établissement avec le lycée de Dannemarie-sur-Crête. A Besançon, la structure propose des formations allant du CAP à la licence professionnelle, en passant par le niveau BTS, dans les métiers de l’agriculture, du paysage et de l’environnement et de l’élagage.

Ainsi, grâce au soutien du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, le site de Chateaufarine est désormais doté d’un nouveau bâtiment, qui se décline en neuf salles de cours et cinq ateliers , permettant un meilleur stockage du matériel et d’accueil des jeunes pour les enseignements pratiques et théoriques, des locaux techniques et des vestiaires. En parallèle de cette importante restructuration, le centre de formation, grâce au soutien de la région, a pu investir dans l’achat de matériel pédagogique ces dernières années. 300.000 euros ont d’ores et déjà été consentis.