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En raison du déplacement de Laurent Nunez à Besançon, l’intersyndicale, mobilisée contre le projet de réforme des retraites, fait savoir qu’elle demande une audience afin de faire part de ses revendications concernant « la répression policière et la question des retraites. Elle appelle à un rendez-vous à 9h devant la maison des syndicats à planoise pour aller à la rencontre du secrétaire d’état.

Vincent Nunez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, sera à Besançon ce vendredi matin. Il se rendra dans le quartier Planoise. Son arrivée est prévue à 10h. Il visitera tout d’abord le commissariat décentralisé. Un temps d’échanges est prévu avec les acteurs de la lutte contre les stupéfiants sur le quartier.

Une déambulation est également prévue dans le quartier avec une patrouille pédestre du groupe de sécurité et proximité de Besançon. Enfin, vers 11h30, un temps de rencontre est prévu avec le conseil citoyen du quartier de Planoise et les représentants des habitants au sujet de la sécurité dans le quartier. Action de communication ou réel intérêt pour le quartier et ses habitants ? Affaire à suivre.

Dans un courrier en date du 21 janvier et à destination de Renaud Muselier, le président des Régions de France, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé que six régions seraient pilotes de la nouvelle action de Pôle Emploi. Cette dernière porte sur la formation des personnes sans activités. Alors que la région Bourgogne-Franche-Comté ne fait pas partie de la liste, la déception se faire ressentir au sein du l'Union des républicains de la Droite et du Centre.

Dans un communiqué, ses élus et son président, François Sauvadet, "déplorent une nouvelle fois que la région ne soit pas au rendez-vous [...] comme cela a déjà été le cas sur l’expérimentation de l’ouverture à la concurrence du TER". Pour le président, "ce nouvel échec témoigne de l’immobilisme d’une gauche sans autorité et sans volonté". Il fustige "la majorité de Gauche-En Marche [qui] pèche par manque d’ambition" et qui "ne fait que prendre du retard par rapport aux autres régions françaises".

Il n’y a plus de saison ma pauvre dame. Et ce n’est pas Vincent Duchesne, le patron des pépinières éponymes qui nous contredira. Les aléas climatiques compliquent grandement le travail de ces professionnels. L’attention est quotidienne. L’anticipation est de mise. L’évolution des végétaux fait l’objet de toutes les attentions. Le risque premier est de voir la sève repartir, monter dans les plantes et s’arrêter brutalement lorsque le froid se manifeste. Le décalage entre les saisons peut aller jusqu’à un mois. Ne dit-on pas dans nos région, qu’il faut attendre les Saints de Glace, en mai, pour s’assurer que l’hiver a vraiment dit son dernier mot.

Le patron le constate chaque année, avec le réchauffement climatique, l’éclosion des plantes s’effectue de plus en plus tôt, avec le risque, surtout dans nos contrées, que le gel vienne perturber cette croissance précoce. Ce qui arrive malheureusement trop régulièrement. D’ailleurs, en ce milieu d’hiver, les premiers bourgeons apparaissent déjà. Ce qui inquiètent les professionnels, c’est avant tout la récurrence de ces hivers doux. Ce qui était exceptionnel jadis, ne l’est plus aujourd’hui.

Suite à ce constat, les techniques et les choix des culture évoluent. On voit par exemple apparaître des essences qui avaient disparu de nos contrées. Cet été, les épicéas et autres conifères ont subi de plein fouet la sécheresse, les fortes chaleurs et le manque d’eau. Pour l’heure, la terre dort. Il faut encore attendre deux mois avant de ressortir les râteaux, pelles et autres outils indispensables pour le jardinage, qui connaît un engouement grandissant chez les Français.

Ce jeudi  après-midi, à Besançon, Karim Bouhassoun, le candidat du collectif « Bisontines – Bisontins Â» a présenté son programme pour les élections de mars prochain dans la cité comtoise. Ce document concentre 15 actions, issues de 150 propositions, nées d’experts, de rencontres de terrain et de 50 réunions publiques. Karim Bouhassoun dit vouloir « une ville libérée des blocages et protectrice des plus faibles Â». L’écologie, l’économie et la cohésion sociale font partie des grands thèmes que le candidat et son équipe entendent développer sur ce territoire, où, selon lui, le vivre ensemble s’est perdu et le taux de pauvreté atteint 20%. Dans un souci de démocratie participative, d’implication de la population et pour changer l’image de la politique et de ses élus, s’il arrive aux responsabilités, le bisontin donnera naissance à une assemblée citoyenne, composée de 80 personnes, qui remplacera les conseils de quartier et attribuera un budget annuel de 30.000 euros par an à chaque quartier pour des projets ciblés.

Les grandes idées du programme

L’écologie : La gratuité des transports publics pour les moins de 26 ans et les seniors, puis pour tous en 2026, une ville sans plastique, la création de fermes urbaines biologiques, gérée par une régie municipale, la multiplication par 4 du nombre de vélos à assistance électrique,…. .

L’économie et l’emploi : le lancement d’un office économique pour aider au démarrage des entreprises et commerces de proximité , la gratuité des parkings durant les deux premières heures de stationnement et le samedi de 11h à 19h, la création d’une cité de la croissance verte sur le site de Saint-Jacques, l’implantation de grandes écoles à Besançon, une cité de l’économie numérique à Témis, un partenariat stratégique avec Lausanne et Neuchâtel, … .

Les cohésions sociale et urbaine : la mise en Å“uvre d’un plan de réduction de la pauvreté et de l’exclusion, la mise en place de cités éducatives dans tous les quartiers avec des places en crèche et dans les cantines pour tous, la création d’un service de médiation dans tous les quartiers jour et nuit, préféré à l’armement des policiers municipaux, l’organisation d’une grande fête populaire, la construction d’un nouveau gymnase,… .

La liste

Karim Behassoun l’assure, « son équipe est au complet Â». Elle sera dévoilée très prochainement. Il est expliqué que cette équipe est composée de citoyens, qui ne sont pas engagés dans un parti politique. Selon le candidat bisontin, les 57 noms exigés par la Préfecture lors du dépôt de la liste seront atteints. 70 candidats ont exprimé leur envie d’y figurer.

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