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Dans le cadre du onzième concours "Les agris aiment le Tour", un jury composé de Christian Prudhomme, directeur général du Tour, de Jean-Paul Ollivier, journaliste sportif et Chistiane Lambert, présidente de la FNSEA (organisatrice du concours), a remis son prix "Raymond Poulidor", le 22 janvier dernier. Et c'est le fresque de cheval comtois, situé dans un champs d'Etalans et présenté par la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) du Doubs, qui a séduit à l'unanimité.

Des seize œuvres en lice, c'est la fresque doubienne qui répondait le plus aux critères du jury. Comprenez la valorisation des terroirs et des métiers de l’agriculture, l’originalité, la visibilité, les matériaux utilisés, le slogan, le mouvement, l’appréciation générale et le respect de l’environnement dans la préparation de l’événement. Il aura fallu plus de 150 bénévoles de la FDSEA et de l'Association Nationale du Cheval de Trait Comtois (ANCTC) et 1000 heures de travail pour arriver à ce résultat, de la taille de cinq terrains de foot. Un prix donc bien mérité, qui sera remis officiellement lors du prochain salon de l'agriculture, prenant place du 22 février au 1er mars prochain.

Pour les 1er et 2 février, du côté des domaines alpins, la station de Métabief devrait ouvrir 19 de ses pistes. Le Snowpark sera également à disposition des amateurs de glisse. Pour la station de Mouthe, la piste Baby et le fil neige seront ouverts. Au niveau des Fourgs, là aussi la piste Baby, en plus du tapis, sera ouverte au pulic, de 9h à 17h.

Concernant le ski nordique, les fondeurs pourront profiter de 50 kilomètres de pistes de ski du côté de Pré Poncet. Pour les raquettes, 27 kilomètres seront à disposition. Sur le secteur de la Chapelle-des-Bois, le public aura le droit à 23 kilomètres de pistes de ski de fond et 66 kilomètres d'itinéraires de balade, quand le secteur du Mont d'Or en ouvrira respectivement sur 9 et 23 kilomètres. Le secteur Herba sera, quant à lui, fermé.

Rappelons que sur l'ensemble de ces secteurs, les dernières neiges remontent au 29 janvier, soit il y a quelques jours.

Ce vendredi matin, la venue de Laurent Nunez n’est pas passée inaperçue dans le quartier Planoise. Une dizaine de cars de CRS a été comptabilisée, sans évoquer le nombre important de policiers déployés dans le quartier.

Les jeunes se plaignent d’ailleurs du contact qu’ils ont régulièrement avec les policiers bisontins. Effectivement, nous avons pu le constater aisément. A plusieurs reprises, certains d’entre eux ont été interpellés verbalement, ce qui pourrait être assimilés à de la provocation. « Alors le travail, ça marche Â» ont lancé certains policiers à des jeunes du quartier. « C’est devenu régulier. On ne peut même plus se promener, sans être traités de dealers Â» explique l’un d’eux.

Une jeune femme, venue exprimer sa colère quant à la politique du gouvernement Macron, a rapidement été maîtrisée. Les policiers l’ont rapidement écarté. Son identité a été vérifiée. Sans doute a-t-elle été conduite manu militari au commissariat de la gare d’eau ?

Tenue à l’écart de Laurent Nunez, le secrétaire d’état auprès du ministre de l’intérieur, une quarantaine de manifestants a tenté de se faire entendre ce vendredi matin dans le quartier Planoise. Ils entendaient dénoncer la réforme des retraites et les violences policières durant leurs rassemblements.

Profitant de ce déplacement, l’intersyndicale avait demandé audience auprès du ministre. Un rendez-vous avait été donné à 11 heures en préfecture avec un directeur de cabinet de Mr Nunez. Une proposition que n’ont pas apprécié les syndicats, qui ont réfuté l’invitation, jugeant cette réponse « méprisante Â». Pour les manifestants, ce déplacement ministériel « n’est qu’un coup médiatique, que de la communication Â».

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