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Cela fait partie des couacs de la rentrée scolaire. Néanmoins, la nouvelle organisation des transports scolaires pose de vrais problèmes de sécurité sur le secteur de la Rivière Drugeon. Désormais les enfants des villages de Bouverans, Dompierre, Bulle, Bannans et la Rivière Drugeon sont répartis dans deux écoles. Les maternelles sont accueillis à Bannans. Les plus grands sont scolarisés dans la toute nouvelle école de la Rivière Drugeon. 

Ainsi, avec la fusion des différentes écoles de ce territoire du Haut-Doubs, le conseil départemental a cru bon, pour des raisons financières également, de réduire les moyens. Désormais, ce ne sont plus quatre mais deux cars qui assurent le transport des enfants. Des moyens insuffisants par rapport au nombre d’écoliers. Du coup, pour pouvoir assurer la prise en charge totale de ces derniers, les deux bus mobilisés sont obligés de s’y prendre à deux reprises. Ce qui oblige certains bambins à attendre la deuxième tournée devant les grilles de l’école. Si cette organisation ne pose pas vraiment de problème le matin, elle devient beaucoup plus problématique le soir. Car se pose la question de la prise en charge de ces jeunes enfants pendant le laps de temps où ils attendent le bus. Aucun des intervenants ne voulant endosser cette responsabilité.

Qui est responsable des enfants ?

Si les enseignants de la Rivière Drugeon, très professionnels, assurent l’intérim. L’inspection académique, l’autorité de tutelle, ne voit pas ce service rendu d’un très bon Å“il. Cette dernière ne veut pas avoir la responsabilité des jeunes après la fin des cours. Pourtant, les gamins sont toujours là, livrés à eux-mêmes. La pause méridienne pose également problème. Avec ce double parcours, les enfants de maternelle, scolarisés à Bannans, et qui n’ont pas de cantine sur place, doivent retourner à la maison et déjeuner du coup dans la précipitation. « Mon fils arrive à 12h10 et doit repartir à 12h55. Le repas est pris trop rapidement. Ce n’est pas convenable. Qu’en sera-t-il cet hiver Â» explique ce papa.

Réflexion en cours

Au conseil départemental du Doubs, on reconnait que cette organisation pose problème. C’est la raison pour laquelle, une réflexion est posée afin de trouver rapidement une solution. Demain, jeudi, un agent de la collectivité locale se rendra à la Rivière Drugeon pour évaluer la situation. Il en découlera une série de propositions. Pour des raisons budgétaires, la mise en service de nouveaux cars ne semble pas privilégier. « D’autres solutions sont à l’étude, comme la mise en place de navettes intermédiaires Â» nous a expliqué le responsable des transports scolaires. Affaire à suivre.

Les parents de cinq enfants, scolarisés à l’école maternelle Cordier à Pontarlier, sont inquiets. Ils ne s’attendaient pas à une telle décision de la direction de l’école le premier jour de la rentrée scolaire.

En argumentant  que la classe de grande section de maternelle ne pouvait pas accueillir davantage d’enfants ( 22 élèves), la directrice a choisi de placer cinq bambins, les plus jeunes en fonction de leur date de naissance, en petite section. Tout en assurant aux familles que ces derniers suivraient le programme correspondant à leur classe d’âge. Ce qui ne s’est pas confirmé le premier jour de classe puisque « les enfants ont joué avec des petites voitures et fait des coloriages avec les petits » expliquent les parents.

Si cette décision ne rassure pas les familles, elle est également source de stress pour les petits écoliers concernés, qui se voient séparer de leurs copains et surtout rétrograder chez « les tous petits Â». Dans ces conditions, les parents demandent que ces filles et garçons retrouvent au plus vite le bon niveau. « Nos enfants préparent leur entrée en CP et on les met en petite section Â» s’insurge Sophie, une maman en colère.

Contactée par notre rédaction, l’inspection académique du Doubs à Pontarlier s’est contentée de nous signaler qu’elle avait eu écho de cette situation et qu’elle allait échanger au plus vite avec la direction de l’école Cordier. Affaire à suivre.

Les parents de l’école de Gilley peuvent être rassurés. L’inspection académique vient de confirmer le maintien de la classe de maternelle en sursis.

Hier, un représentant de l’éducation nationale s’est rendu à l’école pour compter les enfants. Les effectifs étant suffisants, l’école du Haut-Doubs peut conserver les moyens qu’elle disposait.

Hier soir, rue Colin à Pontarlier, un homme, au comportement incohérent, a été interpellé et hospitalisé. Cet individu a multiplié les incivilités.

Il a jeté des épluchures et ses excréments sur des voitures et la chaussée, donné des coups de cutter et des coups de pied à une porte et  menacé et frappé un passant.

A sa sortie de l’hôpital, le parquet de Besançon statuera, en fonction de son état de santé, sur d’éventuelles poursuites.

Très bonne nouvelle pour les parents et les élus de Chapelle des Bois. Ce mercredi matin, l’inspection académique a annoncé le maintien de la deuxième classe de l’école.

Désormais, les élus attendent avec impatience la décision du tribunal administratif de Besançon qui doit statuer sur la reconnaissance du village en zones d’environnement social défavorisées.

Si la justice se positionne favorablement, les enfants de deux ans seront comptés dans les effectifs de l’école, assurant ainsi sa survie à long terme. La réponse est attendue dans les prochaines semaines ou prochains mois.

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