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Ce samedi, les républicains du Doubs organisaient leur 1ère fête champêtre Bourgogne et Franche-Comté. 1500 personnes avaient fait le déplacement pour l'occasion. Un record de fréquentation qui s'explique notamment par la présence de Nicolas Sarkozy, le Président des Républicains.

Après un entretien avec les cadres et les élus du parti à la mairie de Gilley, Nicolas Sarkozy est arrivé sous les applaudissements et les acclamations du public à la salle des fêtes de la commune du Haut-Doubs. Cette arrivée a été mûrement préparée. Sur scène, une animatrice invite le public à se lever et applaudir. Dans les tribunes, un service d'ordre, composé de militants, joue les gros bras et veille, très stressé, au comportement du public. Trois jeunes, pourtant disciplinés, équipés d'un drapeau tricolore, en ont fait les frais.
Vers 12h15, escorté par des parlementaires et des élus engagés dans la campagne des régionales, Nicolas Sarkozy monte sur scène, toujours sous les applaudissements et les encouragements. « Nicolas, Nicolas, .. » scande en cœur le public, totalement acquis à sa cause. Annie Genevard, députée du Doubs, est la première à prendre la parole. Alain Joyandet, le patron des Républicains pour ces régionales, s'est ensuite exprimé. « Nous sommes en ordre de campagne » a-t-il déclaré. Faisant allusion à l'investiture de l'UDI François Sauvadet, alors qu'il convoitait lui aussi le poste, l'ancien ministre de Sarkozy a précisé « les leaders travaillent ensemble. Il n'y a pas de querelle de clocher. Il nous reste désormais cent jours pour gagner tous ensemble les régionales. Je vous demande de faire de François Sauvadet , le président de la région Bourgogne Franche-Comté».

Sarkozy grille la politesse à Sauvadet

Nicolas Sarkozy est ensuite intervenu. Chamboulant complètement l'ordre des discours. Expliquant qu'il devait rejoindre la Baule, où se déroule un rassemblement des Républicains, au cours duquel François Fillon et Alain Juppé sont également présents, le président des Républicains grille la politesse à François Sauvadet. Durant environ 45 minutes, Nicolas Sarkozy s'est exprimé. Il a su captiver l'attention de son auditoire en évoquant la crise qu'a connu le parti, l'union avec la droite et le centre et la politique intérieure et étrangère. François Hollande et Marine Le Pen en ont largement pris pour leur grade. L'ancien Chef de l'Etat est notamment revenu longuement sur la crise des migrants. « Je suis pour l'accueil des réfugiés politiques mais opposé aux faux réfugiés politiques » a-t-il scandé, en insistant sur la mise en place d'une nouvelle politique migratoire. Nicolas Sarkozy a également remercié Alain Joyandet « pour son sens des responsabilités » dans cette campagne.

Sauvadet dans une certaine indifférence

En intervenant en dernier, après une bonne heure de discours, François Sauvadet s'est exprimé dans une certaine indifférence. Nombreux sont les militants qui ont quitté la salle à l'issue du discours de Nicolas Sarkozy. A l'annonce de l'intervention du chef de file des régionales, quelques sifflets ont retenti dans la salle. L'union avec l'UDI ne semble pour l'heure que théorique.

Les Républicains, sont-ils vraiment des Républicains ? Ou seule la parole du chef compte? La question mérite d’être posée après que trois jeunes se soient fait sortir par le service de sécurité de Nicolas Sarkozy. Plusieurs hommes un peu stressés par la responsabilité qui leur avait été confiée.

Pourtant le trio ne semblait pas représenter une menace pour le public et les intervenants. Disposant de deux drapeaux tricolores, les trois jeunes spectateurs présents ont rapidement été interpellés par quatre hommes cravatés qui leur ont demandé de quitter l’endroit. Nos demandes d’explications sont restées vaines. « Nous n’avons rien à vous dire Â» nous a expliqué l’un d’eux. Nos arguments sur la démocratie et l’esprit républicain, pourtant prônés par Nicolas Sarkozy, n’ont eu aucun écho.

Une réponse peu convaincante sur la sécurité et le nombre de spectateurs présents à cet endroit nous a été donnée par le parti. Si l’on regarde la photo, les bancs sont bien clairsemés à cet endroit.

En raison de cette réponse les plus surprenantes, toutes les supputations sont possibles. Faut-il un dress code particulier lorsque l’on participe à un rassemblement des Républicains ? Le débat d’idées est-il possible chez les Républicains ? Affaire à suivre. On attend une vraie réponse cette fois-ci.

A l’issue des travaux de la mission parlementaire qu’elles conduisaient, Annie Genevard, députée du Doubs, et Bernadette Laclais, députée de la Savoie, ont remis cette semaine à Manuel Valls, en présence de Sylvia PINEL, ministre du Logement, de l'Egalité des territoires et de la Ruralité, leur rapport sur l’avenir de la politique de la Montagne : Un Acte II de la loi Montagne. Pour un pacte renouvelé de la nation avec les territoires de Montagne.

« La mission parlementaire a établi, au terme d’une large avec les élus et les professionnels de la Montagne, un tableau précis des grands enjeux auxquels sont confrontés ces territoires. Sur cette base, elle a formulé des propositions actualisant et complétant la loi Montagne, qui fête ses 30 ans, avec pour but de construire l’avenir des territoires de montagne, d’en préserver l’attractivité et la singularité Â» explique le communiqué.

Manuel Valls souhaite qu’à partir de ce rapport, et en partenariat avec les acteurs de la Montagne, le Gouvernement présente une nouvelle feuille de route pour la reconnaissance de la Montagne. Le Conseil national de la Montagne sera ainsi réuni, autour du Premier ministre, le 25 septembre prochain à Chamonix pour débattre de ces propositions et présenter les réponses concrètes que le Gouvernement souhaite apporter.

Un couple de Melisey (70) a été condamné par le tribunal correctionnel de Vesoul à six mois de prison avec sursis. En décembre dernier, une institutrice avait retrouvé un sachet de cannabis dans le cartable de leur fille de 6 ans. Au domicile des parents, les enquêteurs avaient découvert une culture de marijuana.

Sur sa page Facebook, le conseil départemental du Jura revient sur l’arrêt des « Déboussolades Â», la manifestation culturelle mise en place par le socialiste Christophe Perny, lorsqu’il était à la tête du département. « De toute évidence, ces « Déboussolades Â» étaient une bonne idée… Un concept bien imaginé, bien réalisé. Un magnifique jouet dont les habitants de la Ville de Lons-le-Saunier ont profité quelque temps, et auquel ils s’étaient habitués. Hélas, le jouet était très coûteux : de l’ordre de 300.000 euros , soit 250 salaires minimums (Smic) Â» explique le communiqué.

Et de poursuivre : « est-ce dans les attributions de l’Institution Départementale d’assurer la politique d’animation de la Ville de Lons-le-Saunier ? D’en être le seul organisateur et le seul financeur ? Et à quelle fin ? N’y avait-il pas là un parfum d’ingérence inéquitable, derrière un rideau de fumée, à des fins vaniteuses et personnelles ? Â».

Le message se poursuit ainsi : « le Conseil départemental a pourtant cherché une solution. Plusieurs réunions et pourparlers ont rapidement eu lieu pour trouver une pérennité à ce projet : ni la Ville, ni la Région, ni les associations concernées n’ont souhaité s’associer à la réalisation et au financement Â».

Clément Pernot et sa nouvelle majorité déclarent avoir « découvert une situation financière dramatique Â». Â« L’urgence a été de redonner de l’oxygène à des communes pour certaines à bout de souffle. Un emprunt important a été lancé, courageusement voté lors de la DM (Décision Modificative du Budget) de juin dernier Â». Et d’enchaîner : « Nous voilà arrivés auprès du contribuable, qui, par nature, a besoin de deux choses essentielles : du bon sens et de la loyauté. Deux qualités qui, avec le recul, manquaient au président sorti. Même si ces deux qualités s’accompagnent de fermeté, le contribuable sait reconnaitre leur absolue nécessité. Naturellement cette décision a été contestée ; et parmi les contestataires se trouvent ceux qui ont le plus grassement vécu des deniers publics Â».

La nouvelle majorité départementale souhaite réfléchir à un nouveau rendez-vous culturel. « Nous allons tous réfléchir. Il est à espérer que nous puissions prochainement retravailler en concertation, réévaluer l’envie et le besoin en toute transparence, construire un projet qui serve l’intérêt de la collectivité et l’ensemble du Département ; avec bon sens et loyauté face au contribuable Â».

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