L’auberge du gouffre de Poudrey a été détruite par un incendie cet après-midi, vers 16h30, à Etalans. Le bâtiment de 400 m2 est partie en fumée. On ne déplore aucune victime. Les pompiers sont toujours sur place.
Ce vendredi matin, suite au drame survenu à St Hippolyte, le préfet du Doubs et le Sdis du Doubs, représenté par le Colonel Cellier, ont tenu une conférence de presse. Ils sont revenus sur l’accident de dimanche dernier dans lequel une jeune femme sapeur pompier volontaire a perdu la vie alors qu’elle se rendait sur une intervention. Rappelons que le conducteur du fourgon, dans lequel elle se trouvait, a perdu le contrôle du véhicule. Il conduisait avec 2 grammes d’alcool dans le sang.
Le responsable des pompiers ne le cache pas, ses équipes vivent douloureusement cette situation. Pour l’heure, les soldats du feu se gardent bien de porter un jugement sur l’organisation du service de secours de St Hippolyte et sur l’attitude du jeune homme. Ce dernier, en attendant les résultats de l’enquête en cours, a été suspendu à titre conservatoire. Pour le moment, le Sdis du Doubs n’envisage pas de renforcer les règles et les contrôles dans les centres de Secours du département. « Elles existent déjà et sont très bien appliquées. Ne remet-on pas en cause un fonctionnement qui a fait ses preuves » nous a-t-on expliqué.
"Evitons les amalgames"
Le Colonel Cellier, comme ses nombreux collègues, craignent que ce drame porte un discrédit sur leur profession et leur engagement. « Ce qui vient d’arriver est dramatique. Cependant, je ne voudrais pas que l’on fasse d’un cas particulier, une généralité. Chaque année, nous recensons 50.000 mouvements de véhicules qui ne posent aucun problème » explique le responsable du SDIS du Doubs. Jeudi après-midi, près de 600 sapeurs pompiers volontaires et professionnels ont participé aux obsèques de la jeune femme décédée.
Le tribunal correctionnel de Besançon a condamné ce vendredi matin l’incendiaire de l’hôtel de ville de Besançon à 5 ans d’emprisonnement dont 1 an avec sursis et mise à l’épreuve.
Le 25 juin dernier, ce ressortissant camerounais, âgé de 46 ans, a mis le feu au bâtiment classé, datant du 14è siècle. Le montant du préjudice est estimé à 1,5 millions d’euros. Il reproche aux autorités de ne pas l’avoir aidé à créer sa maison d’édition.
Les secours sont intervenus pour un accident du travail ce matin, vers 11h15, à Saint-Claude. Un bûcheron, grièvement blessé, a été pris en charge par les pompiers. La victime a été hélitreuillée avant d’être transportée à l’hôpital.
Il y a 30 ans, le 26 septembre 1985, Coluche lançait « sa petite idée », les Restos du Cœur. 30 ans après, l’association est devenue un acteur incontournable de l’aide sociale. Les personnes en difficulté sont de plus en plus nombreuses à franchir les portes de ses antennes locales. Les chiffres sont là pour le témoigner.
« C’est un anniversaire que l’on préférait ne pas fêter. La précarité est là . Cet été, nous avons encore connu des pics très importants » explique Jacques Martinet, le Président des Restos du Cœur du Doubs. Alors qu’en 1985, 70.000 personnes étaient accueillies, en 2015, l’association compte 950.000 bénéficiaires. En 1985, 8,5 millions de repas étaient servis. 30 ans plus tard, les besoins ont considérablement augmenté. Plus de 218 millions de repas sont distribués par les 69.200 bénévoles mobilisés. Dans le Doubs, en 2015, 7700 personnes, dont 380 bébés, se sont présentées dans les onze centres départementaux. Soit un total de 814.300 repas distribués sur les campagnes d’hiver et d’été.
L’aide à la personne
Tout au long de ces années, pour faire face aux situations les plus difficiles, l’association trentenaire a été contrainte de développer de nouvelles actions. Le soutien apporté ne se limite plus qu’à la seule aide alimentaire. Elle concerne désormais l’aide à la personne dans son sens le plus global. « Cette organisation nous permet d’accompagner les gens vers le social et l’emploi et les enfants vers les loisirs » ajoute Mr Martinet. Dans le Doubs, les responsables des « Restos » n’ont pas souhaité donner une dimension festive à cette date anniversaire. « La situation est trop difficile pour certaines familles ». Néanmoins, chacun tient à rendre hommage à la générosité et à l’initiative de Coluche.
