Education : Cinquante enfants au stage de basket du CA Pontarlier
Après les mini-poussins et poussins la semaine dernière, une vingtaine d’enfants, benjamins et minimes, licenciés au CAP basket, suivent depuis lundi un stage sportif, encadré par Anthony Tomba, le coach de l’équipe senior, Mohamed Acharki, un joueur de l’équipe de nationale 3, et Léandre Bretin, un jeune du club.
Jusqu’à vendredi, ce groupe apprend les rudiments techniques du basket. « Notre mission est de dispenser les fondamentaux individuels » explique Anthony Tomba, qui supervise ce stage. Les jeunes basketteurs participent ainsi à des ateliers pratiques le matin ( dribbles, tirs, ...) et des activités ludiques l’après-midi. Un tournoi est également organisé quotidiennement pour permettre aux enfants de se confronter. Ce stage se déroule tout au long de la journée, de 10h à 16h. Ce qui permet de créer une vraie ambiance et une cohésion d’équipe. « Ca fait du bien d’encadrer les enfants. D’autant plus que c’est une période plutôt difficile avec les seniors. Ca nous permet de nous rendre compte que l’on est encore utile. Les gamins nous le rendent bien » explique Anthony Tomba, qui se ressource avant de reprendre la compétition samedi prochain avec son groupe de nationale 3, actuel lanterne rouge de son championnat.
Cinq heures de basket quotidiennes
Pendant ce laps de temps, les enfants progressent et complètent la formation qu’ils acquièrent tout au long de la saison avec les bénévoles entraîneurs du club. Les pratiquants apprécient et y trouvent leur compte. « Je préfère la partie où l’on fait des matches mais je sais aussi que la technique est importante. Alors, lorsque l’on fait le tournoi l’après-midi, j’essaie d’appliquer ce que j’ai appris le matin dans les ateliers » explique Livio. Durant cette semaine, on tient compte aussi de la place et de l’épanouissement de l’enfant. Après une tentative manquée au football, Lucas a trouvé sa place dans ce sport collectif. « Au foot, on ne me faisait pas jouer sur les matches. Ici, je reprends du plaisir. Les entraîneurs sont sympas. Je me sens bien » conclut le petit basketteur.































