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Un homme d'une trentaine d'années a été agressé par deux jeunes hommes, âgés de 17 et 18 ans, le 15 mai. Ce dernier s'est rendu à un rendez-vous organisé depuis un site de rencontre en ligne. La victime s'est présentée dans un immeuble du faubourg Tarragnoz où l'attendaient deux individus, dont l'un était porteur d'une arme de poing.

Le trentenaire a dû leur remettre cent euros, avant de quitter les lieux. L'intervention rapide des policiers, a permis d'interpeller, moins de vingt minutes après les faits, les deux auteurs présumés, qui tentaient de se cacher. L'arme, un pistolet air soft, a été découverte dans une cache des communs de l'immeuble par les policiers. Les deux individus ont été placés en garde à vue.

Bien que trouvés en possession des cents euros, ils ont réfuté les faits d'extorsion. Le mineur répondra de ses actes devant la justice en juillet prochain. Le second sera convoqué en septembre. Il est assigné à résidence en raison de sa situation irrégulière sur le territoire national.

Un accident de la route s'est produit ce mardi, vers 17h30, aux Haut-de-Bienne, sur le territoire de la commune de Morez, sur la nationale 5.

Trois voitures et un poids-lourd sont impliqués. On déplore un blessé grave et un blessé léger. Une personne a dû être désincarcérée par les secours. Sept véhicules et quatorze sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

À la veille de la réouverture des terrasses, commerces non essentiels, et lieux de culture, les intermittents poursuivent leur mobilisation aux côtés du CIP de Franche-Comté. Cela fait désormais 68 jours qu’ils occupent le Centre Dramatique National 24h/24. Pour eux, cette réouverture « infime et partielle Â» n’est qu’un écran de fumée. Ils déplorent que le gouvernement maintienne l’assurance chômage et n’étende pas le prolongement de l’année blanche.

« Une réouverture à 35%, c’est à perte Â»

Sur un ton désenchanté, Elliot Maillot, régisseur lumière, assure que cette réouverture n’est qu’un leurre. Que seuls les lieux subventionnés pourront réellement rouvrir. Ce qui risque de servir de « prétexte Â» au gouvernement pour affirmer que les intermittents auraient pu travailler durant cette période, ce qui n’est pas réellement le cas selon eux. « Une réouverture à 35%, c’est rouvrir à perte Â» assure le CIP. D’une part parce que les protocoles imposés sont difficilement réalisables, et ébrèchent considérablement l’accueil et le bon déroulement de ces lieux de culture. Mais aussi parce que la plupart des intermittents ne retravailleront pas dès le 19 mai, et que la plupart des évènements, festivals, concerts, ont déjà été annulés.

Un prolongement insuffisant

« Un prolongement de l’année blanche de 4 mois ? Ce n’est juste que quelques miettes. C’est insuffisant Â» déplore Elliot. « Et l’assurance chômage, c’est absurde Â» poursuit-il. Pour parler de son cas personnel, le régisseur lumière a depuis le 20 mars, pu effectuer seulement une centaine d’heures de travail. Alors que pour bénéficier de cette assurance chômage, il faut cumuler au moins 507 heures en une année. Pour démontrer que ce n’est pas un cas isolé, et que la plupart des intermittents sont soumis à ce même péril, Christophe nous évoque son année 2020. « Mes indemnités ont baissé de 40%. Je n’ai pu faire que 100 heures de travail l’année passée à cause du Covid. Et vous savez à combien je tournais auparavant, avant tout cela ? 700, voire 800 heures Â».

Un désarroi profond

La détresse psychologique est tristement présente, et accompagne les occupants du Centre National Dramatique au quotidien. Une conférence de presse aux allures d’une représentation soumise au protocole attendu dès demain. Une salle à moitié vide, des regards désemparés, un accueil au goût d’ironie et de sarcasme dépeignant la triste réalité à laquelle vont être confrontés les intermittents ce 19 mai. Mais des femmes et des hommes qui se battent, qui ne lâchent pas, et qui poursuivent vaillamment leur lutte. Pour eux, mais aussi pour un public impatient de les retrouver, envieux de recréer ce tissu local culturel. Et tant que les choses n’évolueront pas, ces résistants continueront de batailler pour leurs droits et leur dignité. « Occuper pour rester visibles, à défaut d’être essentiels pour certains Â» regrettent-ils.

Le musée de Pontarlier ouvre de nouveau ses portes ce mercredi, à 10h. À cette occasion, une exposition photo nommée « Carte blanche.. Pontarlier révélé », ainsi qu'une exposition en l'honneur des 150 ans de la retraite de l'Armée de l'Est seront visibles.

Les horaires habituels du musée sont mis en place. 10 personnes maximum seront autorisées à pénétrer dans l'enceinte du lieu culturel. Par ailleurs, le masque est évidemment obligatoire pour les plus de 11 ans.

La police de Besançon ne cache pas ses inquiétudes. Au cours des quatre premiers mois de l'année, une hausse de 92% des accidents corporels est enregistrée sur le territoire bisontin par rapport à l'année 2020. Leur nombre s'établit à 25. En réponse à ces mauvais chiffres, le Préfet du Doubs a demandé une présence policière renforcée sur le terrain.

Entre le 7 et le 17 mai, les patrouilles en poste ont constaté un nombre important d'infractions routières à Besançon. La barre des 300, parmi lesquelles 63 délits, dont la moitié concernaient des défauts d'assurance, a été constatée. Les forces de l'ordre ont également intercepté dix conducteurs qui ne possédaient pas le permis de conduire, ou celui-ci avait été suspendu voire retiré. Cinq autres ont été dépistés positifs aux stupéfiants. Au total, vingt individus ont été présentés devant un officier de police judiciaire. Certains devront s'expliquer devant la justice.

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