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Un rassemblement de soutien à la famille Buçpapaj s’est tenu ce mercredi soir sur la place d’Arçon à Pontarlier. Ce couple, ses trois enfants (1, 8 et 11 ans) et un oncle sont menacés de reconduite à la frontière. Leurs soutiens jurent que cette famille a fui l’Albanie car elle se trouve en danger de mort, en raison d’une vendetta qui les poursuit dans le cadre d’une loi ancestrale.

L’oncle, actuellement en France, est soupçonné d’être l’auteur d’un meurtre qu’il n’aurait pas commis. Cette famille se dit menacée et avoir été la cible de tirs émanant de la famille de la victime qui entend se faire justice. Plusieurs personnes ont déjà été blessées dont la maman des enfants. Il y a quelques jours, la famille a été arrêtée pour être reconduite à la frontière, mais à ce jour, elle se trouve toujours en France. Elle est actuellement assignée à résidence à l’abri de nuit de l’ancien hôpital Saint-Jacques de Besançon.

« Je suis triste de voir mes amies pleurer »

Composé d’enseignants, d’élus et d’anonymes, le comité de soutien multiplie les démarches pour trouver une issue favorable. « J’apporte mon soutien à une famille qui a réussi son intégration » explique Jean-Marie Saillard, le Président de la communauté de communes des Hauts-du-Doubs. Et de poursuivre : « Les élus peuvent être un relais. Le Sénateur Jean-François Longeot suit le dossier. Il doit rencontrer prochainement le secrétaire général de la Préfecture. Ne désespérons pas. Peut-être que nous obtiendrons une écoute de notre Préfet Â». Ce mercredi soir, les petits camarades des deux aînés, scolarisés à l’école Cordier de Pontarlier, ont pris la parole et ont fait part de leur tristesse. Ces bambins de 8 ans ne comprennent pas pourquoi on veut expulser cette famille et leurs copines « alors qu’ils n’ont rien fait de mal Â».

La décision du Préfet est très attendue. Les enfants, les adultes et surtout la famille espèrent obtenir une réponse favorable dans les prochains jours.

Un grave accident de la route s’est produit cet après-midi, vers 14h30, à Cussey-sur-l’Ognon. Une seule voiture est en cause.

L’automobiliste a perdu le contrôle de sa voiture qui a terminé sa course dans champ en contrebas de la route. La victime a été éjectée de son véhicule. Grièvement blessée, elle a été transportée à l’hôpital de Besançon.

La mobilisation pour dénoncer la future carte scolaire ne faiblit pas dans les écoles de Franche-Comté. Ce mercredi, des parents d’élèves ont exprimé leur mécontentement à l’école de Chantrans, où une classe est menacée.

L’école compte actuellement 129 élèves alors que le plafond à atteindre est fixé à 130 élèves. Cette classe avait déjà été en sursis l’année dernière. Les familles ont apposé deux banderoles sur les grilles de l'école primaire.

Une pétition circule dans les villages. Les élus locaux ont également rencontré l’inspecteur d’académie et envoyé une lettre à la Ministre de l’éducation nationale. Le collectif se dit déterminé pour aller devant la justice si sa cause n’est pas entendue.

A quelques jours de la finale des championnats de France de Nationale 2 de natation, c’est l’effervescence au club nautique Pontissalien. Trois jeunes vont tenter de s’illustrer dans cette épreuve au niveau toujours très relevé. Manon Vandenameele, Enzo Bague et Julien Pichard le savent bien. C’est pourquoi, ils préparent avec beaucoup de sérieux l’échéance à venir. Les 18, 19 et 20 mars prochains, les trois nageurs du Haut-Doubs se rendront avec leur entraîneur Dorian Young à Schiltigheim avec des objectifs sportifs bien précis

Ces jeunes gens font partie des compétiteurs qui se sont illustrés en décembre dernier à Lons-le-Saunier. Enzo s’est qualifié sur huit courses. Manon sur une seule. Julien a réalisé les bons temps sur deux courses. Après un stage intensif durant les dernières vacances d’hiver à Vichy, le trio poursuit sa préparation à la piscine Georges Cuinet de Pontarlier. Chacun à ses objectifs sportifs bien en tête. Pour les garçons, la pression est d’autant plus grande que Dorian Young attend de très bonnes performances. La qualification pour les championnats de France minimes et cadets en juillet prochain fait partie des objectifs fixés. Alors qu’Enzo devra s’illustrer sur les 200 mètres brasse, 200 mètres 4 nages et 400 mètres 4 nages, Julien devra bien figurer sur ses deux nages de prédilection, le 50 mètres papillon et le 100 mètres nage libre. Quant à Manon, elle espère profiter de cette compétition pour réussir son 800 mètres nage libre, signe d’une très bonne forme avant le début de la saison de triathlon.

Info pratique : le Club Nautique Pontissalien prépare son loto. Deux dates  sont prévues : le samedi 12 mars à 20h30 (ouverture des portes à 19h30) et le dimanche 13 mars à 14h30 (ouverture des portes à 13h30)

L’utilisation des pesticides dans l’agriculture et la vie de tous les jours n’est pas sans poser problème. Le phénomène inquiète et met sérieusement notre santé en danger. C’est la raison pour laquelle des communes ont choisi de s’intéresser de près à ce fléau en faisant évoluer leurs pratiques, tout en sensibilisant les habitants. Sur le territoire du Haut-Lison, les communes de Nans-Sous-Sainte-Anne et Sainte-Anne viennent de se voir décerner le niveau 3 de la charte d’entretien des espaces publics. Un label décerné par la Fredon, la Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles, qui récompense les communes engagées dans une démarche éco-responsable.

Située sur le bassin versant de la Loue et du Lison, deux rivières polluées par la présence d’engrais chimiques, la commune de Sainte-Anne a rapidement pris conscience de la situation et de l’importance d’agir. « Ces produits phytosanitaires sont très préjudiciables à la flore et à la faune de nos régions Â» explique Joël Bole, le maire de Sainte-Anne et Président du Sivom du Haut-Lison. Ainsi, en partenariat avec la Fredon, l’élu a choisi d’inscrire son territoire dans cette démarche citoyenne. Plutôt que de distiller des bons conseils, l’édile montre l’exemple. « Je pense que les collectivités sont à même d’être exemplaires Â» explique-t-il.

Sensibiliser la population et les élus

Joël Bole a décidé de bannir tous les produits phytosanitaires pour les travaux d’entretien des espaces verts et de voierie. « Nous avons équipé nos employés communaux de systèmes naturels pour enlever les herbes. On envisage également d’acheter un désherbeur thermique pour ne plus avoir à utiliser ces produits néfastes, qui sont très préjudiciables à l’environnement Â» précise t-il. Pour Mr Bole, cette nouvelle méthode de travail « demande sans doute un peu plus de temps mais les bénéfices gagnés sont précieux », tant au niveau du coût que représente l’utilisation de pesticides que pour la santé de tous. Le Maire invite les collectivités locales mais aussi les agriculteurs et autres producteurs à s’engager. C’est pourquoi, il n’hésite pas à relayer la bonne parole auprès de ses administrés et collègues. « C’est un créneau sur lequel nous avons tous intérêt à nous orienter Â» conclut-il.

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