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Dans un long communiqué de presse, Christine Bouquin, la Présidente du conseil départemental du Doubs, revient sur les raisons de l'annulation de la manifestation « les Mots Doubs » à Besançon. La Présidente explique que « ce n'est pas de gaieté de cœur » qu'elle a décidé de supprimer cette manifestation « qu'elle a soutenue aux côtés de Claude Girard en 2002 ».

Mme Bouquin évoque « l'effort de réduction des déficits publics nationaux et la diminution sensible des dotations de l'Etat aux collectivités » pour justifier son choix. Il est notamment fait allusion à l'augmentation de certaines dépenses obligatoires comme celles relatives au RSA.

Dans ces conditions, « le département est contraint de s'en tenir aux choix vitaux » explique Christine Bouquin, qui réfute totalement « l'expression de faute politique » .

La Présidente précise que sa majorité doit également gérer une importante dette (270 M€) laissée par la précédente équipe aux responsabilités.

Dans le cadre des cours « d’éducation, monde et civisme Â», dispensés au collège-lycée les Augustins de Pontarlier, l’association « féministes au présent Â» est venue échanger avec les classes de 1ère sur l’égalité entre les filles et les garçons dans notre société. L’angle du sexisme dans la publicité a été abordé.

« Il était important pour moi de sensibiliser les élèves sur les stéréotypes dans la publicité. C’est une génération qui vit avec la technique du zapping et qui n’analyse pas forcément ce qu’elle voit Â» explique Karine Heitz, enseignante au lycée pontissalien, référente égalité filles/garçons et militante à l’association « féministes au présent Â». Selon Isabelle Meurville, la Présidente de l’association, « les stéréotypes de genre ou de sexe sont encore très forts dans notre société. Il faut distinguer ce qui appartient au sexe et à la personne. On doit ouvrir plus de possibilités aux filles comme aux garçons. Il n’est pas question de victimiser les femmes. On enferme aussi les garçons dans des stéréotypes. Je ne pense pas que les jeunes garçons se reconnaissent dans ces clichés de male extrêmement musclé, imberbe, ... et tout ce que l’on peut voir dans les publicités visuelles. Plus que les femmes ne se reconnaissent pas dans la potiche, manucurée et incapable d’empoigner un métier d’action Â»

Davantage d’égalité

Durant ce temps d’échanges et de débat, les intervenantes ont projeté sur grand écran des publicités automobiles, de vêtements et de parfum, mettant en scène les deux sexes. Pour une grande majorité d’entre-elles, les femmes sont peu considérées et présentées comme un objet au service du produit et de la marque. Chez les ados, les avis divergent. Si certaines publicités font l’unanimité. D’autres divisent sur leurs intentions. « On a pu voir qu’il y avait beaucoup de publicités où les femmes étaient en situation d’infériorité. Pour d’autres, c’est moins probant. Il faut cependant reconnaître qu’il y a beaucoup de sexisme dans la pub et les médias. Cela touche aussi les hommes. Je ne vois pas en quoi cela peut faire vendre des produits » explique Jad. « On a assisté à un débat. Certains sont d’accord sur le fait que la femme n’est pas toujours égale à l’homme. D’autres ont un avis contraire. Le monde est fait pour que l’on reste caller sur nos idées et que l’on ne change pas Â» complète Jean-Romain qui n’est pas resté insensible à ce qui s’est dit et partagé. Julidée regrette le manque de soutien de ses camarades garçons. « Nous avons des points de vue différents. On prend du recul chacun de notre côté mais nous n’arrivons pas à avoir la même vision sur les images qui nous ont été présentées. Les garçons voient la femme comme un produit de vente et nous, comme soumise à l’homme ». Julia s’est montrée également révoltée lorsque sur une image, elle a vu un homme couché sur une femme dans un lit, son visage recouvert par un catalogue de voitures. La jeune fille constate que ces publicités sont dégradantes. Tout en reconnaissant que les garçons peuvent aussi être les victimes des publicitaires. « Il est important qu’il y ait davantage d’égalité entre nous Â» conclut-elle.

Ils ont beaucoup de mérite. Chaque jour, les chauffeurs de car scolaire font preuve d’une très grande responsabilité en conduisant des milliers d’enfants et d’adolescents vers leurs établissements scolaires. En cette période hivernale, leur travail est rendu très compliqué par les conditions météo et des routes très enneigées et verglacées. Le terrible accident de Montflovin le 10 février dernier a multiplié les angoisses et les peurs chez ces professionnels mais aussi chez les usagers et leurs familles.

« On prend des risques tous les jours Â»

Ce matin, des chauffeurs de car ont appelé notre radio pour dire tout le mal qu’ils pensaient des conditions de circulation. Dernièrement l’un d’eux a photographié la route qu’il empruntait pour mieux prouver la situation. Sur un autre secteur, un professionnel de la route s’interroge sur son métier et son avenir. « On prend des risques tous les jours. Ce matin, la route que je prends est impraticable. Merci le Conseil Départemental. Rien n’a été traité. Il y en a marre Â» explique-t-il. « Je m’interroge sur mon avenir professionnel. Est-ce raisonnable de continuer à travailler dans ces conditions ? » conclut notre troisième interlocuteur.

Ce matin, le collège Camille Claudel et l'école élémentaire de Montreux Château (90) ont reçu une alerte à la bombe.

Après les vérifications effectuées dans les établissements scolaires, l'alerte a été levée. Les cours ont été suspendus pour le reste de la journée.

 

L’info est relatée par le journal « Le Progrès Â». Un bébé de 14 mois est sans doute resté seul dans son lit pendant au moins 24 heures en début de semaine à Arbois.

L’enfant avait été confié à sa grand-mère, âgée de 63 ans, mais cette dernière a fait une chute mortelle dans ses escaliers. Inquiets, les voisins se sont rendus dans la maison et n’ont pu que constater le drame.

Selon les secours, le bébé est en bonne santé. Il présentait néanmoins des signes de déshydratation et avait faim.

(Revue de presse / Source : Le Progrès)

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