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Journée de mobilisation ce mercredi contre le projet de réforme du code du travail à l’appel de la CGT, FO et Solidaires. Dans la région des rassemblements se tiendront à 12h à Dole sur la place de la Sous-Préfecture, à 13h à Besançon sur la place de la Révolution, à 17h à Lons-le-Saunier sur la place de la liberté et à 14h à Montbéliard sur la place du Champ de Foire.

Alexandre Monnet, le maire de la commune des Bréseux, près de Maîche, est en colère. L’une des classes de l’école est en sursis. Selon l’édile du Haut-Doubs, « la ruralité est dans le collimateur de l’état Â». « On enlève de plus en plus de choses à nos petites communes. Pourtant la ruralité, c’est la France Â» explique-t-il. Et de poursuivre : « nous avons de moins en moins de moyens. Ce sont de plus en plus les grosses communes qui ont tout. On peut comprendre qu’il faille parfois centraliser certaines choses, mais on peut aussi nous laisser un service public pour lequel on paie des impôts. A part égal avec les gens des villes Â».

Aux Bréseux, la fermeture de cette classe est vécue comme une injustice. « On nous refuse depuis deux ans l’accueil des trois ans. Nous sommes pourtant en capacité de proposer des locaux adaptés. De plus, toutes les communes voisines ont le droit d’accueillir cette classe d’âge, sauf nous. Nous demandons des explications Â» explique Mr Monnet. Si cette décision se confirme, l’édile pense que d’ici deux à trois ans, c’est toute l’école du village qui fermera ses portes. « Avec toutes les conséquences qui en découlent. C'est-à-dire, la mort indirecte d’un petit village Â» ajoute t-il.

Le Maire rencontrera ce mercredi le Sous-Préfet de Montbéliard. Une rencontre s’est dernièrement tenue avec l’inspecteur d’académie. Le Député Marcel Bonnot et Christine Bouquin, la présidente du département, soutiennent ce combat. L’édile et ses concitoyens sont prêts à davantage se faire entendre s’ils n’obtiennent pas satisfaction.

Un homme, qui venait de faire une sortie de route, a appelé les pompiers cet après-midi. L’automobiliste a perdu le contrôle de son véhicule qui s’est retrouvé dans la rivière, le Cusancin, à Guillon-les-Bains, près de Baume-les-dames.

La victime est parvenue à s’extraire de la voiture et a gagné le toit. Une équipe de plongeurs est intervenue pour lui porter secours. Plus de peur que de mal.

L’heure des choix d’orientation avance à grands pas pour les élèves de 3è. C’est la raison pour laquelle les établissements scolaires multiplient les initiatives pour que les adolescents choisissent une voie professionnelle qui correspond à leurs attentes.

Ce mardi après-midi, à Pontarlier, à l’initiative de Mr Besson, le directeur adjoint, le lycée Jeanne d’Arc organisait son deuxième forum des métiers. Venus de tous les collèges privés et publics de Pontarlier mais aussi de Levier et de Labergement-Sainte-Marie, 150 jeunes, soucieux de leur avenir, ont rencontré les 53 professionnels présents. Pour rendre ce temps de rencontre et d’échanges le plus riche possible, les intervenants étaient répartis par pôle d’activité. Ce qui permettait aux collégiens de pouvoir échanger avec un maximum d’entre eux durant 25 minutes. Neuf pôles étaient proposés. Au préalable, les participants avaient choisi cinq secteurs d’activités différents.

Les adolescents présents ont apprécié de pouvoir multiplier les contacts et rencontrer des professionnels avec lesquels ils ont pu évoquer concrètement leur métier, leur parcours et les difficultés. « J’ai choisi ces pôles en fonction de mes intérêts et de ce que j’ai envie de faire plus tard. Mais j’ai aussi pris le temps d’en découvrir d’autres » explique Thomas. L’adolescent reconnaît que cette période où il doit se choisir un avenir n’est pas des plus faciles : « C’est assez compliqué. On change d’avis tout le temps». Pour le garçon, l’important est tout d’abord « d’être passionné par son métier Â». L’argent ne semble pas être une priorité. En tout cas pour le moment. Manon et Charline connaissent également les mêmes incertitudes. Parmi les pôles qu’elles ont choisis, le secteur du bien être, qui est en plein développement. « Je ne sais pas encore ce que je veux faite. Alors, je prends de nombreux contacts pour découvrir plein de choses Â» explique Manon. « On arrive en troisième et il faut déjà que l’on choisisse notre futur métier. On ne sait pas particulièrement quoi faire. On doit bien réfléchir. C’est important. On doit trouver vite Â» ajoute Charline.

« Etre bien dans son travail et ses baskets Â»

Ce mardi après-midi, les ados ont trouvé des interlocuteurs à leur écoute, qui leur ont parlé sans langue de bois. « On leur explique notre métier et notre expérience. Tout n’a pas été facile. Il a fallu faire des choix, saisir des opportunités. L’important, c’est qu’ils aiment leur métier et qu’ils soient bien dans leurs baskets. S’ils sont bien dans leur travail, ils seront bien dans leur vie privée. C’est ce qui va leur permettre de s’épanouir dans la vie Â» explique Mr Pianet, le directeur de l’enseigne « espace sols Â». L’effort, la ténacité, le travail, ... . Des valeurs que les professionnels n’ont pas manquées de rappeler également. « La fac de sports est un lieu d’études qui devient de plus en plus bouché.  Il faut vraiment travailler dur et persévérer pour faire son nid. Sinon, on se retrouve vite dans une impasse. Dans le secteur sportif, plus on a de cordes à son arc, mieux on s’en sort Â» explique Romain, coach sportif à l’Orange Bleu, à ses interlocuteurs.

A Gonsans, la famille de Victoria Fritsch est inquiète. Depuis le 23 octobre dernier, cette jeune femme de 21 ans, n’a plus donné signe de vie. Selon son beau père, les services de gendarmerie n’ont pas souhaité lancer de recherches. Prétextant que Victoria était majeure et qu’elle était libre de rompre les contacts avec ses proches. Néanmoins, l’inquiétude demeure et la famille aimerait avoir des nouvelles et comprendre cette disparition subite.

Le 23 octobre, Victoria s’apprêtait à rejoindre son petit ami à Belfort mais celui-ci ne l’a jamais revue également. Ce dernier a expliqué que la jeune femme avait souhaité mettre un terme à leur relation une semaine avant son départ. Son téléphone portable reste muet depuis le 23 octobre. La famille ne comprend pas cette situation et imagine désormais le pire. Ses parents décrivent une « fille très naïve et encore très adolescente Â».

Les personnes qui peuvent faire avancer les recherches sont invitées à composer le 06.84.42.80.55

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