Choix du secteur :
Se connecter :

Dans le cadre d’un projet qu’ils doivent mener durant leurs études, cinq jeunes, qui suivent une licence professionnelle métiers du marketing opérationnel au lycée Saint Jean de Besançon, organisent un évènement sportif pour aider les familles et les enfants touchés par l’autisme. Pour mener à bien cette mission, ils travaillent avec l’association « Nos enfants d’ailleurs Â». Ce trail se déroulera le 1er mai prochain sur les hauteurs de Besançon, à Montfaucon. « Courir pour l’autisme, c’est quelque chose de très important. C’est une cause qui nous tient tous à cÅ“ur. On sait que l’on va aider des familles et des enfants francs-comtois Â» explique Antoine, l’un des jeunes organisateurs.

Le programme de la journée

Ce Panora’Trail s’adresse à toute la famille. Cinq parcours différents sont proposés. Au programme : un parcours pour les enfants de 2 km, un 5 et 10 km marche et un 10 et 20 km Trail. Les jeunes précisent également qu’un village sera installé pour l’occasion sur le site et qu’il proposera des animations pour le public. Une garderie accueillera les enfants. Il sera également possible de se restaurer sur place.

Les personnes qui souhaitent participer à cet évènement sportif et de la solidarité peuvent s’inscrire via le site internet www.nosenfantsdailleurs.fr. Les inscriptions seront également prises le jour de la manifestation (avec une majoration de 2 euros).

L’info est relatée par l’Est Républicain. Lundi soir, vers 22h, un véhicule a été flashé à 133 km/h, au lieu des 70 km/h autorisés, à Besançon, rue de Dole.

Le chauffard, un jeune homme de 28 ans, a fait l’objet d’une rétention de son permis de conduire. La justice statuera prochainement sur son sort.

Ce mercredi, le tribunal de commerce de Lons-le-Saunier examinait la vente du Village Vacances de Lamoura (VVL). L'affaire a été mise en délibéré au 4 mai prochain. L'ancien propriétaire, le syndicat intercommunal du VVL, qui a saisi la justice, conteste cette vente, en argumentant que la société d'investissement Ereig n’a pas encore payé ce qu’elle lui devait.

Rappelons que la vente, effectuée aux enchères pour un montant de 2,5 millions d’euros, a été réalisée en juillet 2015. L’acquéreur, qui ne conteste pas les faits, fait valoir un problème juridique, qui ne lui permettrait pas d’honorer cette somme. La justice se positionnera dans quelques semaines. Affaire à suivre.

Un important incendie s’est déclaré hier soir, vers 21h, à Chamole (39). Il a pris dans une maison mitoyenne de 200 m2. Cinq lances ont été nécessaires pour venir à bout des flammes. On ne déplore aucun blessé. Le propriétaire de l’habitation a été relogé dans sa famille.

Par ailleurs, vers 2h, au moment de la remise en service de l’électricité sur le secteur, un incendie s’est déclaré dans une ferme située à proximité. Les pompiers, encore présents sur les lieux, ont rapidement maîtrisé l’incendie qui concernait la partie technique de l’exploitation.

Afin de rassurer la population, une soixantaine de maisons ont été visitées et des consignes de sécurité ont été délivrées. Un piquet de surveillance a été assuré toute la nuit.

Ce mercredi matin, les quatre classes de 3è du collège Philippe Grenier de Pontarlier ont participé à une action de sécurité routière. Pour cette classe d’âge, cette sensibilisation revêt un enjeu tout particulier puisque ces jeunes gens passeront au cours de cette année scolaire l’ASSR2. Une attestation obligatoire qui leur permettra de s’inscrire à la formation du brevet de sécurité routière (BSR) afin de pouvoir conduire un scooter. Cette attestation est également obligatoire pour la délivrance du permis de conduire.

Pour sensibiliser les adolescents, quatre ateliers ont été mis en place. La police nationale, les sapeurs pompiers et deux associations de victimes de la route en assuraient l’animation. La rencontre avec Francis Marotel de l’association des familles de traumatisés crâniens est toujours marquante. Le témoignage apporté par cette victime de la route, gravement blessée après un accident de moto, ne laisse personne indifférent. Après 10 ans de convalescence, de séjours en hôpital ou en centre de réadaptation, Mr Marotel a du réapprendre à vivre. « En une seconde, ma vie a basculé. Après être sorti du coma, je me suis vu hémiplégique. J’ai perdu mon travail, mes amis et ma copine» explique-t-il. Et de poursuivre « : « j’ai dû réapprendre à manger et à parler. Allongé sur un lit d’hôpital ou assis dans un fauteuil, j’ai été privé de liberté pendant des années. La vie n’est plus la même Â». Aujourd’hui, Francis Marotel, ce miraculé de la route, voit la vie différemment. Il essaie de profiter au maximum des tous les instants. Â« Chaque journée que je vis est un cadeau Â» poursuit-il.

« Ca ne bouleverse pas qu’une vie mais plusieurs Â»

Il n’y a pas de doute, le message de Francis Marotel a été entendu par son jeune auditoire. En fonction du vécu des ados présents, son discours n’aura pas eu le même écho. « Mon cousin a connu la même chose. Ce que j’ai entendu m’a beaucoup touché. Avant son accident, il était bien. Il n’avait aucun problème. Après l’accident, tout a basculé du mauvais côté Â» explique Icham. « Ca ne bouleverse pas qu’une vie mais plusieurs. Il ne faut pas oublier la famille et les proches pour lesquels le quotidien n’est plus le même » ajoute le collégien. De son côté, Muhammet a retenu la souffrance physique et psychologique de l’homme. « Pendant plusieurs mois, il a dû rester à l’hôpital sans bouger, sans rien faire. Ce fut très compliqué pour lui. Il a perdu ses amis. Personne ne venait le voir durant son hospitalisation. C’est très dur Â» narre l’adolescent. « Un accident peut arriver à n’importe qui. Tout le monde doit se sentir concerné Â» concluent ces deux jeunes futurs automobilistes.

Pour joindre l’association des familles de traumatisés crâniens de Bourgogne Franche-Comté : 03.81.88.98.60 ou www.traumacranienfc.org

Sous-catégories