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A l’image des équipes collectives, comme l’ESBF ou les clubs de football, les sports individuels bisontins ont également très bien réussi leur saison. Le club de la Sauvegarde de Besançon, troisième meilleur club de karaté en France, en fait partie. Un rang qui contraste totalement avec les moyens mis à disposition. Avec une centaine de licenciés, Fodé Ndao, entraîneur et directeur du club, doit s’adapter aux locaux, pas plus grands qu’un vestiaire de football. « Une salle et du matériel adéquats permettraient aux athlètes de s’entraîner correctement. Ça me permettrait également de planifier les séances et d’organiser les préparations physiques des licenciés. La ville ne nous a jamais donnés plus de 3000 euros de subventions. Alors, qu’à ma connaissance, aucun autre club sportif de Besançon n’a fait mieux que nous en termes de résultats. Nous avons également un projet social avec une centaine de licenciés, mais aussi un gros projet, appelé génération 2024, en lien avec les Jeux Olympiques. Le karaté deviendra sport olympique pour les JO de Tokyo -2020. Mais tout ça sera possible avec du matériel et un financement à la hauteur » explique celui qui fut vice-champion du monde de karaté en 2000.

La Ville consciente du problème

Cette saison la Franche-Comté a obtenu 34 podiums nationaux dans cette discipline. Sur ces 34 podiums, 21 viennent du club Sauvegarde de Planoise. Au-delà de ces résultats, les athlètes disputent des compétitions internationales, que le club ne peut pas toujours financer totalement. « Nous avions un tournoi au Maroc il y a quelques mois. Tous les athlètes n’ont pas pu partir, faute de moyens Â» précise Fodé Ndao. Ces demandes devraient être entendues par la Ville. Abdel Ghezali l’adjoint aux sports, promettant une salle de sport adéquate d’ici à l’an prochain. « Il y a du court terme et du moyen terme. Le court terme, c’est de permettre au club d’avoir plus de créneaux dans de plus grandes salles, comme le gymnase Diderot par exemple. A moyen terme, ce serait d’offrir une salle, installée sur Planoise, pour tous les sports de combat. Je n’aime pas donner de dates précises, mais ce sera dans le courant de cette saison».

La venue d’Edouard Philippe ce vendredi après-midi à Besançon n’inquiète pas vraiment les Républicains de la 5è circonscription du Doubs.

Anthony Gauthier, le jeune délégué Les Républicains de ce territoire, s’interroge même sur l’honnêteté et l’impact d’une telle démarche. « Avant sa nomination, le 1^er Ministre soutenait les candidats de la droite et du centre. Depuis, il est derrière les candidats d’En Marche. C’est surprenant. La confusion est totale Â» analyse-t-il.

Et de poursuivre : « J’imagine, et j’en suis persuadé, que les électeurs ne prêtent aucune importance à ce genre d’initiative. Il faut se recentrer sur le fond du débat. C’est une élection locale. Regardez le travail qui a été mené jusqu’ici par Annie Genevard Â».

Rappelons que dans cette cinquième circonscription du Doubs Annie Genevard, la députée sortante Les Républicains, est opposée à Sylvie Le Hir de la République en Marche. Dimanche dernier, à l’issue du 1^er tour, Mme Genevard était arrivée en tête avec 38,49% des voix. Mme Le Hir avait recueilli 33,09% des suffrages.

Si vous avez traversé le Pont Battant ces derniers jours vous avez sans doute dû être interpellés par ce bateau un peu étrange qui intervenait sur le Doubs. Un public désirant se baigner ? Non, puisque cela est interdit. Il s’agissait d’un chantier un peu particulier mené par voies navigables de France.

Cet organisme installe ou rénove des bouées permettant d’indiquer aux plaisanciers les différents endroits dangereux du Doubs. Un travail que Christophe Huot, responsable de la subdivision de la vallée du Doubs, essaye de rééditer chaque année.

« Dans la Boucle de Besançon, nous garantissons 1,10 mètre de profondeur, même 1,30 mètre. A cet endroit ne passent que des bateaux de plaisanciers Â» explique Mr Huot. Les péniches chargées sont, quant à elles, déviées sur un autre itinéraire. « Le canal du Rhône au Rhin étant dévié par le tunnel sous la Citadelle, les péniches ne viennent pas dans la Boucle Â» ajoute le responsable.

Depuis le début de l’année, environ 500 bateaux ont traversé  Besançon, dont la moitié pour le seul mois de mai

Le sport pontissalien est à l’honneur en cette fin de semaine. Les handballeurs et rugbymen pontissaliens seront reçus ce soir à l’hôtel de ville. Les élus souhaitent ainsi les féliciter pour leur excellente dernière saison.

Rappelons que le collectif de Jonathan Bennès évoluera en nationale 3 la saison prochaine. Quant au groupe d’Alexandre Farina, il disputera le championnat de fédérale 2 de rugby l’automne prochain.