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Ce mardi matin, le comité technique de l’éducation nationale se réunit  pour entériner les derniers ajustements de la carte scolaire du 1er degré dans l’académie de Besançon.

Le SNUIpp-FSU s’insurge contre la suppression de 13 postes dans le second degré alors que les collèges accueillent 400 élèves de plus en cette rentrée. Le syndicat explique que "plus de 70 classes du département du Doubs verront leur effectif franchir la barre des 25 élèves".

Par ailleurs, le SNUIpp FSU demande que le nombre maximum d’élèves par classe soit limité à 25 dans toutes les écoles hors éducation prioritaire. « Ce qui nécessiterait la création de 107 postes dans le département du Doubs Â» conclut le communiqué.

L’automobiliste suisse, qui avait tiré sur un camion samedi matin dans la zone commerciale de Chateaufarine, a été condamné hier à 18 mois de prison dont six mois ferme. Cet automobiliste n’a pas supporté qu’un poids lourd l’empêche d’accéder au parking de l’hôtel Campanile.

Le routier stationnait à cet endroit avant de pouvoir réaliser une livraison pour l’enseigne Leroy Merlin. Excédé, l’homme de 44 ans a tiré deux coups de feu en direction de la cabine du camion. Deux impacts ont été retrouvés sur le véhicule.

Le quadragénaire a été interpellé quelques heures plus tard dans sa chambre d’hôtel qu’il occupait avec sa compagne. L’arme, un pistolet 9 mm, a été retrouvée sous le lit. Précisons que l’homme possède un port d’arme reconnu en Suisse, mais pas en France.

Le jeune jurassien qui avait été interpellé en possession de 600 grammes de cocaïne contenus dans 68 capsules qu’il avait ingérées a été relaxé ce lundi après-midi par le tribunal correctionnel de Besançon.

Il était jugé en comparution immédiate. Son avocat a soulevé un vice de procédure des services des douanes qui ont interpellé l’individu en gare de Besançon. Le parquet et les douanes pourraient faire appel de cette décision de justice.

Hier, lors d’une conférence de presse de rentrée, Marie Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, et Jean-François Chanet, recteur de l’académie de Besançon, ont clairement insisté sur le fait que les universités de Besançon et Dijon doivent apprendre à travailler ensemble et à ne pas se tirer la bourre dans le domaine des formations qu’elles proposent.

Une complémentarité devra être trouvée entre les deux sites. Les intervenants ont clairement fait comprendre qu’il faudra faire des choix et que la collectivité et l’état ne soutiendront plus des projets identiques. Rappelons que dernièrement Marie Guite Dufay avait menacé de geler les crédits de recherche. Jean-François Chanet a également précisé que dans un avenir très proche, Â« seuls les meilleurs établissements et formations seront soutenus et reconnus Â».

« La raison doit prévaloir Â» a insisté le représentant de l’état. « La concurrence doit cesser Â» ont unanimement souligné Marie-Guite Dufay et Jean-François Chanet. Cette année universitaire devrait clarifier la situation.

C’est un véritable comité d’accueil qui attendait ce lundi, en fin d’après-midi, Marie Guite Dufay, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, devant les grilles du lycée Pasteur à Besançon. A l’initiative de Force Ouvrière et FSU, des agents des lycées, se sont rassemblés pour exprimer leur mécontentement face à la décision de la collectivité de revoir le temps de travail, les primes et les acquis sociaux de tous les agents des lycées Â» expliquent les manifestants. Ces derniers ajoutent que « ce nouveau règlement leur est très défavorable et que les reculs sociaux sont incontestables ».

Pour ces deux syndicats, la pilule est d’autant plus grande à avaler « que les élus se sont octroyés une augmentation de 300 euros mensuels Â» ajoutent-ils. « On nous prend pour des guignoles. On ne nous entend pas et on ne nous écoute pas . Il était important pour nous de venir dénoncer la politique d’austérité de Madame Dufay Â» ajoute ce représentant du syndicat FSU.

Réaction de Marie-Guite Dufay

Marie Guite Dufay, la Présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, reconnaît que le temps de travail des agents des lycées a été augmenté. Elle explique qu’il fallait « tenir compte de la loi qui oblige la collectivité à revenir à un temps de travail de 1607 heures travaillées Â». Elle ajoute « qu’il y a eu beaucoup de temps d’échanges et de discussion sur ce point Â». Elle dit comprendre la colère des manifestants. Tout en rappelant le niveau des salaires des agents titulaires et contractuels. « Un contractuel est recruté à un peu moins de 1400 euros net par mois. Un titulaire touche un peu plus de 1400 euros net par mois. Cela ne me semble pas être un mépris du pouvoir d’achat » conclut Mme Dufay. Un argument qui a du mal à passer.

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