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Un grave accident de la route s’est produit hier soir, vers 21h15, à Amondans, près d’Amancey (25). Un jeune homme, âgé de 28 ans, a perdu le contrôle de son véhicule, qui a terminé sa course contre un arbre. Grièvement blessé, il a dû être désincarcéré par les secours, avant d’être dirigé sur l’hôpital de Besançon.

Hier, à l’issue du comité technique, qui portait notamment sur le contrat social global, qui ne passe pas auprès des agents du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté dans les lycées, les syndicats ont appelé « Ã  poursuivre le mouvement de grève et à l’amplifier dès ce mardi 6 novembre à partir de 7h30 devant le lycée Léon Blum au Creusot, pour un blocage lors de la venue de Marie Guite Dufay dans cet établissement Â».

Les organisations syndicales regrettent le refus de la Présidente de rouvrir les négociations. Ces dernières dénoncent un contrat « passé en force Â» et « signé par aucune organisation syndicale Â».

Suite à l’incident survenu au sein d’un établissement scolaire de Créteil, où un lycéen a pointé une arme factice en direction d’une enseignante pendant un cours, le ministre de l’éducation nationale a demandé aux recteurs, dans toutes les académies de France, d’organiser une table ronde, dans un établissement scolaire, avec les partenaires de la sécurité et les membres de la communauté éducative. Ce lundi matin, Jean-François Chanet s’est rendu au sein du lycée Tristan Bernard, implanté dans le quartier Planoise, un quartier prioritaire.

Si l’on en croit les propos tenus par les adultes présents, des difficultés subsistent au sein de cet établissement scolaire. Les enseignants, l’équipe de vie scolaire et des élèves ont témoigné de la virulence, principalement verbale, de certains adolescents. Des rapports conflictuels entre jeunes, nés souvent d’échanges houleux sur les réseaux sociaux, et la non acceptation d’une mauvaise note par exemple suscite parfois des réactions vives et des provocations d’élèves. Des jeunes qui refusent l’autorité, pour lesquels l’autorité familiale est parfois absente et qui se retrouvent dans des formations qu’ils n’ont pas toujours choisies. D’où l’importance d’accompagner chaque jeune dans son orientation. Au lycée Tristan Bernard, ils ne sont qu’une petite poignée à poser de graves problèmes de discipline. Pour l’éducation nationale, toute la difficulté réside dans la manière d’accompagner au mieux ces jeunes. Les exclusions ne sont pas la meilleure des solutions puisque le problème n’est pas résolu et n’est que déplacé. C’est la raison pour laquelle, tout le monde s’interroge sur les décisions à prendre et les attitudes à tenir. Pour certains professeurs, des dispositifs existent au sein de leur administration de tutelle, mais ils ne répondent pas toujours aux difficultés rencontrées. Pas facile, pour un enseignant, de mener à bien sa mission, lorsqu’il est confronté à une classe de 30 élèves, de plus en présence de quelques perturbateurs.

Une réflexion menée depuis 2013

Dans l’académie de Besançon, la problématique du climat scolaire fait l’objet d’une attention toute particulière depuis 2013. Elle concerne bien entendu les lycées et les collèges, mais aussi les écoles. Les différents interlocuteurs présents s’accordent à dire que ce n’est que grâce à un travail collégial, impliquant tous les partenaires gravitant autour de l’éducation nationale que des résultats probants apparaîtront. Cela passe par les services du rectorat, l’équipe éducative d’un établissement scolaire, la police nationale, les services de la Ville et le monde associatif. Pour Cécile Beisser Voignier, qui travaille sur cette thématique au sein du rectorat de Besançon, « la situation de chaque établissement est différente et une réponse adaptée doit être apportée en fonction de ces réalités du terrain Â». Au Lycée Professionnel Tristan Bernard, pour faire face à ces difficultés du quotidien, tout un ensemble d’actions est mis en Å“uvre à l’intérieur mais aussi aux abords de l’établissement scolaire. Et ce afin d’éviter un sentiment d’insécurité qui contribue aussi à détériorer le climat scolaire.

 

Les faits ont été commis à Arthenas (39). Un prédateur a tué quatre moutons. « D’autres sont grièvement blessés Â» explique le journal « Le Progrès Â».

Ce sont des promeneuses qui, lundi matin, ont constaté le désastre. Elles disent également avoir vu un animal à proximité du champ, mais elles ne peuvent pas le décrire précisément.

Comme l’exige la réglementation, des agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage se sont rendus sur place pour y faire des prélèvements et des relevés. Affaire à suivre.

L’info a été confirmée ce lundi après-midi par le Procureur de la République de Besançon. L’homme qui a été interpellé vendredi à l’aéroport d’Athènes est bien le mari de la jeune femme assassinée mardi 30 octobre à Besançon dans le quartier Saint-Ferjeux.

72 heures après le drame bisontin, les forces de l’ordre sont parvenues à mettre la main sur cet individu. Tout a commencé, dès l’avis de recherche lancé par le parquet dans les médias. Deux ressortissants afghans, ayant reçus un message téléphonique et un SMS de cet homme, ont pris contact avec les autorités bisontines. Dans ces messages, il reconnaît avoir tué sa compagne. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le meurtrier présumé est localisé dans un train entre Budapest et Belgrade. Ce qui laisse le temps aux autorités de prendre les mesures administratives nécessaires, notamment l’émission d’un mandat d’arrêt européen, permettant son interpellation. C’est ce qui sera fait quelques heures plus tard à l’aéroport d’Athènes. L’individu est actuellement incarcéré en Grèce. En toute logique, il devrait être extradé en France d’ici les deux prochains mois. Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon a bon espoir, puisqu’ Â« aucun élément devrait s’y opposer Â».

Des négligences ?

Au cours de la conférence de presse, Benoît Desferet, le directeur départemental de la sécurité publique du Doubs, a tenu à affirmer le sérieux du travail de la brigade de protection de la famille dans cette affaire. Il a précisé que « les plaintes déposées avaient été traitées dans des délais normaux Â». Tout en rappelant que cet individu « avait fait l’objet d’un placement en garde à vue et qu’aucune plainte pour violence n’a été enregistré ». Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon s’est ému de l’épilogue de cette affaire, mais a rappelé « que le droit français répond à des critères bien précis, et notamment celui de la présomption d’innocence ». Et de poursuivre : « Pour que le Parquet puisse aller à l’audience requérir une condamnation, cela suppose qu’il puisse montrer la culpabilité de quelqu’un. Au stade de l’enquête, le Parquet doit recueillir des faits non objectivables Â». Concernant cette affaire, les services de police avaient enregistré trois plaintes de menace et d’intimidation, qui n’avaient pas été corroborées par écrit, des faits qui n’avaient pas été proférés devant témoin et le visionnage de bandes de vidéosurveillance ne s’était pas révélé concluant. « Nous manquions d’éléments déterminants Â» conclut le Procureur.

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