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Plus de 1 000 maires ont démissionné de leurs fonctions depuis les dernières élections municipales. Faisant ce constat, Jean-Marie Sermier, député du Jura a souhaité comprendre quelles sont les raisons de ces démissions, la tâche devient-elle trop dure ?

En octobre dernier il a donc adressé un questionnaire à l’ensemble des élus municipaux de sa circonscription afin de comprendre le malaise, mais surtout pour tenter de trouver des solutions.

A la question, « Pourquoi existe-t-il un blues des élus locaux ? Â» les réponses les plus données sont, les difficultés financières, la baisse des dotations, le manque d’accompagnement de l’Etat, les lourdeurs administratives ou encore l’essor des intercommunalités. Parmi les témoignages certains élus disent avoir « la nette impression qu’on ne sert plus à rien Â» et que « l’Etat ne considère les zones rurales que comme des déserts Â».

Le député jurassien a souhaité faire de cette consultation une étape afin de proposer des solutions pour inciter des hommes et des femmes à s’investir dans la vie politique locale.

Un bilan sera dressé ce vendredi soir à Dole à l’occasion d’une réunion débat avec l’ensemble des élus ayant participé ou reçu le questionnaire.

La réforme du lycée ne passe toujours pas à Besançon. Les enseignants du collectif inter-lycées poursuivent leur mobilisation. Ainsi, après le lycée Victor Hugo, 24 professeurs principaux du lycée Pergaud ont décidé de démissionner de leur fonction. 15 coordonnateurs de discipline du pré et du post-bac en ont également fait de même.

Les enseignants demandent « un report Â» de la réforme du lycée. « On est dans un flou total par rapport à la mise en place, pour la rentrée prochaine, des spécialités que les élèves de seconde devront choisir. D’autre part, les programmes de terminale ne sont pas encore sortis. De plus, le post-bac n’a pas encore fait remonter ses attentes, les prérequis que les élèves doivent avoir pour accéder à leur formation Â» explique Philippe Boissier, professeur de mathématiques, enseignant coordonnateur démissionnaire au lycée Pergaud. Et de poursuivre : « Nous sommes dans l’incapacité d’être clairs et précis auprès des élèves et des familles de seconde pour les conseiller dans le choix des spécialités pour accéder à telle ou telle formation Â».

Les enseignants ont bien conscience que les actions qu’ils mènent peuvent gêner leurs élèves. D’autant plus que ces démissions s’accompagnent également de l’annulation du bac blanc, programmé après les vacances d’hiver. C’est ce qui se passera en tout cas à Pergaud et Ledoux. « L’absence de réponse du rectorat et du ministère nous oblige à mener ce type d’action pour nous faire entendre Â» ajoute l’enseignant.

Concrètement, les professeurs bisontins demandent « un moratoire Â». « Il est important de prendre le temps pour mettre en Å“uvre une réforme qui tienne la route pour que les élèves soient dans de bonnes conditions pour travailler l’année prochaine Â» conclut Mr Boissier.

A Besançon. Au lycée Saint Ursulle, des élèves de seconde et première bac professionnel Services de Proximité et Vie Locale participent actuellement à une formation sur le thème de la médiation. Pour dispenser les savoir être et savoir faire nécessaires, l’établissement scolaire bisontin a fait appel à l’association Léo Lagrange, un mouvement d’éducation populaire qui agit notamment dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté et dans la lutte contre les discriminations. C’est Yohann Dirand, le coordinateur régional Grand Est, qui intervient pour former les jeunes. L’éducateur/formateur est rompu à ce genre d’exercice puisque tout au long de l’année, il dispense ses bons conseils à des enfants, des adolescents, mais également des éducateurs, des enseignants ou des représentants des forces de l’ordre.

Au lycée bisontin, la formation a débuté il y a quelques semaines seulement et devrait se prolonger jusqu’à la fin de l’année. D’ores et déjà, certains lycéens sont déjà passés à la pratique, tout en continuant d’enrichir leurs connaissances théoriques. L’objectif est d’apprendre à désamorcer des petits conflits du quotidien au sein du collège voisin. Ici, on apprend à régler les désaccords autrement que par la violence verbale ou physique. Ecouter, apaiser les esprits, rester calme, choisir les bons moments, adapter son vocabulaire, ne pas prendre partie, conduire les protagonistes à trouver des solutions à leur problème par eux-mêmes, …. . Autant de compétences que les jeunes apprennent à maîtriser. Pour ce faire, l’intervenant leur donne les outils pour agir à leur tour. Ce travail s’effectue sous différentes formes, en privilégiant une pédagogie active, consistant à reproduire certaines situations sous la forme de petites saynètes qui placent les jeunes futurs médiateurs en situation d’acteur ou d’observateur.

Ce projet répond à plusieurs intentions éducatives. Tout d’abord, il permet aux lycéens de préparer le CAP agent de prévention et de médiation qu’ils passeront en fin d’année. D’autre part, les jeunes stagiaires se voient confier de nouvelles responsabilités qui exigent un comportement irréprochable de leur part, car il semble difficile de ne pas s’appliquer à soi-même, ce que l’on demande à d’autres. Les adolescents en ont bien conscience. C’est sans doute aussi la raison pour laquelle l’ambiance dans la classe a bien changé depuis le début de l’année. Enfin, cette initiative est pertinente car elle permet d’apaiser le climat scolaire. La médiation par des pairs a d’ores et déjà montré son efficacité.

Depuis le 11 décembre, le Jardin zoologique du Muséum de Besançon abrite une nouvelle petite pensionnaire , une femelle Propithèque couronnée, prénommée SOA, qui signifie « précieux Â» en malgache. Une naissance porteuse d’espoir pour cette espèce de lémuriens endémique de Madagascar, particulièrement menacée. A sa naissance, l’animal pesait 73 grammes. Il pèse aujourd’hui 266 grammes. Au bout de deux jours, son état de santé inquiétait les équipes du Muséum de Besançon. La petite propithèque ne parvenait pas à téter sa mère. Il a donc été décidé de mettre en place un protocole d’élevage à la main.

Depuis, les soigneurs et les vétérinaires se relaient jour et nuit pour lui donner ses neuf biberons quotidiens. Les premiers mois de vie de cette espèce sont considérés comme critiques. La viabilité de cette petite femelle ne peut, pour l’heure, être garantie, malgré les soins qui lui sont apportés.

Rappelons que depuis 2002, le Muséum de Besançon participe activement à la conservation des Propithèques couronnés. Cette dernière naissance représente un grand espoir pour la pérennité de la population en parcs zoologiques, où la plus jeune des femmes ( elle aussi à la Citadelle) est aujourd’hui âgée de 4 ans. Seuls sept parcs zoologiques au monde accueillent cette espèce, représentant fin 2018 une population de 20 individus dont seulement six femelles.

Constatant que la situation des personnes handicapées avait été oubliée par le Président de la République dans le grand débat national, l’Unapei, qui regroupe les structures Adapei de France, a décidé d’y participer et de s’interroger sur la place de la personne handicapée dans notre société.

Dans le Doubs, les sept sections locales organiseront des réunions d’initiative locale sur l’ensemble du département du vendredi 15 février au vendredi 8 mars. Ces rendez-vous sont ouverts à tous. L’accessibilité, la scolarisation, les accès au soin, au sport, aux loisirs, à la culture et aux vacances, … pourront être abordés.

Ces temps d’échange se tiendront : à Besançon, au Kursaal ( salle Proudhon), ce vendredi 15 février à 18h ; le même jour, à 19h, à la salle des ÃŽsles Basses à Ornans ; le 26 février, à 20h, à l’espace de restauration de l’Adapei à Baume-les-Dames ; le 28 février, à 20h, au foyer Sur le Gey à Maîche ; le lundi 4 mars, à 20h, à la salle des fêtes de Morteau ; le 6 mars, à 19h30, au centre René Lods d’Audincourt et le vendredi 8 mars, à 20h, dans les locaux de l’UNAP à Pontarlier. Le samedi 23 février, à 10h, l’association « Nous Aussi Â», gérée et animée par des personnes handicapées intellectuelles, organisera également une réunion. Le lieu reste à définir.

Pour obtenir de plus amples informations : www.adapeidudoubs.fr/grand-debat

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