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Dans un communiqué de presse, l'intersyndicale Solidaires-FSU- CGT-FO apporte son soutien et sa solidarité à Frédéric Vuillaume, le gilet jaune et militant syndical, récemment destinataire d’un courrier du préfet du Doubs, le présentant comme « leader Â» du mouvement et l’accusant de ne pas se plier à la loi en matière de déclaration de manifestation et d’inciter les manifestants à se heurter à la police.

Pour le collectif, le représentant de l’état essaye « d’étouffer ce mouvement en mettant en place un arsenal impressionnant de mesures d’intimidation et de moyens policiers déployés chaque samedi Â».

Ce mardi, deux gilets jaunes ont été placés en garde à vue au commissariat de police de Besançon. Dans l’après-midi, une cinquantaine de personnes s’est rassemblée pour dénoncer cette situation.

Dans le Haut-Doubs les parents de l’école de Belleherbe s’apprêtent à manifester ce vendredi 15 février. La semaine dernière ils ont appris qu’une classe de l’école fermerait à la rentrée prochaine, impliquant une nouvelle répartition des élèves dans les classes.

D’après les parents d’élèves, il y aurait désormais 31 enfants dans une classe de CE2/CM1 et 34 enfants dans une classe de CM1/CM2.

Les parents d’élèves ont donc décidé de se mobiliser vendredi matin devant l’école afin de dénoncer cette suppression de classe.

Le collectif inter-lycée de Besançon poursuit ses actions. A Pasteur, élèves et enseignants ont battu le pavé ce mercredi après-midi au centre-ville pour coller des affiches chez les commerçants et dans les espaces d’affichage libre.

Ils veulent ainsi alerter « sur les conditions d’apprentissage dégradées par la réforme et initier un dialogue avec les Bisontins rencontrés Â».

Hier soir, à Besançon, les représentants des parents d’élèves FCPE et PEEP, les représentants des enseignants et des assistants d’éducation, des représentants des agents et des élèves et des étudiants ont boycotté le conseil d’administration du lycée Pergaud.

Par cette décision collective, ils dénoncent à nouveau la précipitation dans laquelle se fait la réforme des lycées ainsi que la baisse importante des moyens qui l’accompagne. Un nouveau conseil d’administration se déroulera vendredi  15 février.