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Frédéric Péchier, l’anesthésiste Bisontin, mis en examen depuis deux ans pour l’empoisonnement de sept patients, dont deux ont perdu la vie, a été placé en garde à vue hier matin dans les locaux de la police judiciaire de Besançon pour s’expliquer sur une cinquantaine d’incidents médicaux. Certains patients ont perdu la vie. Sa garde à vue a été prolongée hier soir.

Dans un communiqué de presse, le syndicat Sud Santé Sociaux du CHU de Besançon indique que le personnel paramédical du Service d’Accueil des Urgences et du Service Mobile d’Urgences et de Réanimation, le SMUR, du CHU de Besançon est en grève illimitée depuis mardi matin. Ce mouvement de grève rejoint celui d’autres sites en France, comme Paris, Pontarlier ou Lons-le-Saunier.

La Ville de Pontarlier fait savoir que des travaux de réfection vont être engagés dès demain dans la rue Denis Papin (entre la rue de Salins et la rue Arago). 

Dans le cadre du programme annuel de voirie les travaux porteront sur la chaussée et les trottoirs de la rue pour une durée d'un mois. 

La circulation et l'accès aux commerces sont maintenus. 

Environ 70 personnes se sont rassemblées ce mardi, en fin d’après-midi, devant la préfecture du Doubs, à Besançon, pour dénoncer l’arrestation de Serge, étudiant guinéen en Master 1 de Sciences du Langage à Besançon, et conduit en centre de rétention à Metz. Au cours du rassemblement, les manifestants ont appris qu’il avait finalement été remis en liberté. Tout le monde espère que ce jeune homme, dont le dossier scolaire et les appréciations de ses professeurs sont irréprochables, soit régularisé. Une rencontre était prévue avec des responsables de la Préfecture dans la soirée.

Dans le cortège, des militants associatifs et syndicaux, des élus et des étudiants. Pour Clément Delbende, le secrétaire du syndicat CGT salariés-étudiants, il est important « de défendre les personnes de nationalité ou d’origine étrangère en France pour qu’elles puissent étudier, vivre et travailler librement sans être sous la menace permanente d’être en détention Â».

L’élu communiste bisontin Thibaut Bize, adjoint aux relations internationales, est également intervenu, par le biais d’un courrier, auprès du Préfet du Doubs. « C’est de plus en plus régulier. C’est malheureux qu’une personne qui a étudié plusieurs années à Besançon, qui s’est investie dans la vie sociale bisontine et qui montre une volonté d’intégration très importante, ne puisse pas poursuivre ses études et s’engager dans notre ville Â» conclut Mr Bize.

La Ville et le Grand Besançon avaient formulé une demande en mars dernier à la Préfecture pour obtenir une aide exceptionnelle. Cette aide avait été demandée pour pallier "aux effets négatifs des manifestations hebdomadaires les samedis". 

Le cabinet du Premier Ministre a informé Jean-Louis Fousseret de l'attribution d'une aide exceptionnelle de 212 624€.

Ce soutient financier a pour objectif de "renforcer les mesures prises par les collectivités pour renforcer l'attractivité du centre-ville, améliorer l'accessibilité et les actions de communication et d'animation". 

"Cette annonce est une excellente nouvelle pour tous les acteurs du centre-ville et en particulier les commerçants" a exprimé Jean-Louis Fousseret.

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