Jérôme Delarue, coach bisontin
L’ESBF prépare avec sérieux son rendez-vous européen face au club de Most. Cette fois-ci, le match retour s’effectuera, ce dimanche, en République Tchèque. Entre récupération, travail tactique et gestion de la dynamique de groupe, le staff et les joueuses abordent cette parenthèse européenne avec ambition et humilité.
L'interview de la rédaction : Jérôme Delarue, coach de l'ESBF
Une préparation millimétrée
Après la victoire de mercredi en championnat, les Bisontines n’ont pas tardé à replonger dans le travail. Jeudi a été consacré à la récupération – soins, cryothérapie et remise en jambes – avant une première séance axée sur la défense vendredi matin, pour s’adapter aux spécificités du jeu tchèque. L’après-midi a été dédié au déplacement vers Most, avec une arrivée prévue en soirée. Le programme du week-end est clair : récupération et soins samedi matin, entraînement offensif l’après-midi, puis le match tant attendu dimanche.
Une dynamique positive
« On a fait le plein de confiance mercredi. La dynamique est enclenchée », confie Jérôme Delarue, l’entraîneur, satisfait de l’état d’esprit de son groupe. La qualification européenne constitue un objectif majeur, mais la motivation ne semble pas poser problème : « Dans ce groupe, elle est naturelle. Ce qui compte, c’est d’activer l’énergie au bon moment, malgré la fatigue et les voyages. »
L’Europe, une parenthèse enrichissante
Participer à la Coupe d’Europe reste un privilège rare dans une saison. « C’est ma cinquième campagne européenne et c’est toujours un moment qui me fait vibrer. On représente son club, sa ville, son pays. C’est un plus pour les joueuses, le staff et l’ensemble du club », explique le technicien, conscient de l’opportunité. Au-delà de la compétition, l’Europe offre aussi un enrichissement culturel et sportif : « Chaque pays aborde le handball différemment. La République Tchèque n’est pas une grande nation de handball, mais Most est habitué à l’Europe et a même connu la Ligue des Champions récemment. Il faut aller là -bas avec beaucoup d’humilité. »
Un soutien décisif, à domicile comme à l’extérieur
Si la salle de Besançon a montré toute sa force ces dernières semaines, avec un public « phénoménal », les matchs à l’extérieur représentent aussi une richesse. « Jouer à l’étranger soude le groupe. On vit autre chose ensemble, on grandit en tant qu’équipe. »
L'interview de la rédaction : Jérôme Delarue, coach de l'ESBF
Rester concentrées sur l’instant
Pas question de se projeter trop loin : « Le match le plus important, c’est toujours le prochain. Aujourd’hui, c’est Most. Ensuite, on basculera sur Toulon », insiste l’entraîneur, conscient que championnat et Coupe d’Europe sont indissociables : sans résultats réguliers en France, l’Europe resterait inaccessible.
Dimanche, l’ESBF jouera donc bien plus qu’un simple match : une étape de son histoire européenne et un moment fort pour renforcer encore sa cohésion et ses ambitions.