Le Conseil Départemental du Doubs doit-il revoir l’argent qu’il octroie au monde économique, via les EPCI , autrement dit les anciennes Communauté de Communes ? Doit-il être plus vigilant sur la manière dont ces deniers publics sont gérés ? C’est toute la problématique qu’a lancée hier le socialiste Raphaël Krucien à la majorité départementale. Selon lui, alors qu’une dizaine d’emplois sont menacés dans l’éducation spécialisée dans le département du Doubs, la collectivité ferait preuve d’une grande largesse auprès de certaines entreprises qui, pourtant, selon lui, n’en n’auraient pas besoin.
Il fustigeait l’argent public accordé à certaines sociétés locales, dont l’une d’elles aurait « rendu millionnaire son actionnaire unique ». Ainsi, « les 50.000 euros accordés à un affineur de comté, les 14.500 euros consentis à un agent immobilier mortuacien et 50.000 euros à un sous-traitant du luxe » sont pointés par l’élu de gauche. Christine Bouquin s’est défendue en expliquant que cette réserve était accordée aux collectivités locales, qui la redistribue ensuite.