A l’appel de syndicats de l’Education nationale, une trentaine d’enseignants ont manifesté contre les mesures du choc des savoirs ce mardi midi devant le rectorat à Besançon. Selon eux, « les décrets et circulaires ne répondent pas aux vrais problèmes de l’école ». La colère porte notamment sur la mise en place de groupe de niveau au collège, à la rentrée prochaine, en français et mathématiques.
Les critiques sont de deux ordres. Tout d’abord, selon les professeurs, « cette organisation n’a jamais montré son efficacité pédagogique ». Elle est stigmatisante et n’est pas source de motivation pour les apprentissages. Par ailleurs, « les moyens humains, au sein de l’Education nationale, ne permettent pas aujourd’hui d’assurer une partie des heures supplémentaires » que représentent la déclinaison d’une telle mesure.
« En réalité, C’est beaucoup d’annonces et la mise en œuvre dernière, au local, et de toute façon très compliquée à mettre en place » conclut ce professeur d’Histoire Géographie, représentant du SNES/FSU dans le Jura.
L'interview de la rédaction