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C’est un petit hameau où il fait bon vivre.  Port Titi, situé au bord du Lac Saint-Point, à quelques kilomètres de Pontarlier,  suscite la curiosité et  fait le bonheur de ses habitants qui, durant 4 à 5 mois de l’année, profitent pleinement de leur deuxième lieu de vie. Rencontre avec Philippe Jacquemet, le président de l’association des habitants et des amis de Port Titi.

Notre hôte est incollable sur ce petit coin du Haut-Doubs qui a bercé son enfance et sa vie d’adulte. Les souvenirs et  les anecdotes sont là. C’est bien toute une histoire locale que M. Jacquemet sait raconter avec émotion, plaisir et précision. Domicilié dans la maison familiale, qui faisait également office de restaurant, Philippe Jacquemet nous rappelle que son domicile appartenait à son arrière-grand-père, qui fait partie du groupe de quatre amis à l’origine de la naissance de cet endroit. Effectivement, son aïeul et trois autres compères  pêcheurs ont occupé les lieux dès 1900. D’abord sous une tente, puis dans un vieux tacot, avant de construire les premières maisons qui sortiront de terre en 1904.

27 logements

Aujourd’hui Port Titi est composé de 27 logements. C’est grâce à cet esprit de camaraderie que ces installations ont pu voir le jour. Si les habitations ne sont pas raccordées à l’eau, elles disposent de l’électricité depuis 1981. Une association a également été créée. Elle a été d’un réel soutien lorsque les locaux ont dû se battre contre leur expropriation.

Un petit paradis

A Port Titi, les habitants ont conscience de la chance qu’ils ont d’occuper un tel lieu. Les pieds presque dans l’eau, M. Jacquemet se souvient des parties de pêche, des balades et des jeux dans les bois ou encore des parties de belote les jours de pluie durant son enfance. Il reconnaît avec regret que la biodiversité n’est plus la même. Il constate clairement les effets du changement climatiques et de la pollution, notamment concernant l’activité piscicole dans le lac. Néanmoins, chaque jour, au réveil, c’est une véritable carte postale qui se présente à lui.  « Un espace de liberté et de bien vivre » qu’il entend bien conserver.

L'interview de la rédaction / Philippe Jacquemet

Parce que c’est un véritable parcours du combattant pour décrocher un premier rendez-vous pour obtenir des titres d’identité, passeports et cartes nationales d’identité la préfecture du Doubs a décidé de décliner sur le territoire des centres temporaires d’accueil. Trois communes se voient ainsi pourvues d’équipements supplémentaires : Grand Charmont, Morteau et Saône.

A Saône, dans les locaux de la mairie, à l’intérieur de laquelle se trouve déjà un espace France Services, dix dispositifs de recueil sont installés.  Ouvert le 13 juin dernier, ils offrent plus de 200 nouveaux rendez-vous quotidiens. Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, l’assure, cette organisation temporaire va permettre de réduire considérablement le temps d’attente. Dans le département du Doubs, il fallait, en moyenne,  45 jours pour obtenir un rendez-vous. « Ce qui est insupportable » reconnaît le représentant de l’état.

« On vient de toute la France »

Obtenir un rendez-vous du jour au lendemain, c’est désormais possible à Saône. Le Maire se félicite de l’obtention de ce service, qui améliore les services à la population, crée de l’emploi et fait vivre le commerce local . « On vient de Besançon, de Pontarlier, mais également de Colmar et de Lille » explique Benoît Vuillemin. Ce dispositif fonctionnera jusqu’au mois de septembre. En fonction de la situation, il pourrait être prolongé.

Quelques informations utiles

Pour prendre rendez-vous, il est recommandé de privilégier le planning de réservation en ligne via le site de Grand Besançon Métropole : https://www.grandbesancon.fr/demarche-administrative/carte-nationale-didentite-et-passeport/


Pour tout renseignement, une adresse courriel a été mise en place à destination des usagers (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) ainsi qu’un numéro de téléphone (03 81 55 71 31).

 

Le reportage de la rédaction / Jean-François Colombet et Benoît Vuillemin

Pierre Dornier, le président de l’association « Semons l’Espoir » n’est plus. Les funérailles de M. Dornier se tiendront ce samedi 18 juin, à 14h30, en l’église de Bians-les-Usiers. Il avait 73 ans. Ce chef d’entreprise et responsable associatif, qui s’est battu pour la cause des enfants malade, s’est subitement éteint ce mardi.

Après les drames qu’ils ont connus, avec les décès de leurs deux filles, Pierre et son épouse Charline avaient trouvé la force de s’engager pour cette cause en créant l’association Semons l’Espoir, qui avait permis de donner naissance à la maison des familles à Besançon.

Ce mardi débute à Pontarlier les travaux d’extension du réseau de chaleur. Alimenté à partir de la combustion de déchets, le réseau de chaleur de la ville  fournit des bâtiments en chauffage, eau chaude sanitaire et énergie process. En tant que propriétaire du réseau, Préval engage un programme important de travaux. Dans un premier temps, et jusqu’au 15 juillet, sera concerné le secteur allant de la rue du Moulin Parnet à la rue Xavier Marmier. Puis du 16 août au 30 septembre, de la rue de la Halle au bout de la rue Marpaud. Des perturbations sont à prévoir sur le réseau routier, avec des fermetures temporaires de rues et la mise en place de déviations.

Après plusieurs mois de sécurisation, de diagnostics et d'études, de lourds travaux de consolidation et de déconstruction/reconstruction vont être engagés sur le quai du Doubs à compter du lundi 13 juin. Les fondations vont être intégralement refaites. Ces travaux de génie civil doivent s'achever au début de l'automne, à la fin du mois de septembre. « Par la suite, le réaménagement de la rue - réseau, voirie et aménagement cyclable - sera effectif avant l'hiver » explique la Ville.

La handballeuse Chloé Valentini aura un gymnase qui portera son nom. Ainsi, à Morteau, sa ville de cœur, l’actuel gymnase du lycée devient le gymnase Cholé Valentini. Le baptême est prévu le lundi 13 juin, à 18h, en présence de la championne messine, de ses proches et des élus locaux. On notera notamment la présence de Cédric Bôle, président de la Communauté de Communes de Morteau et maire de Morteau.  

100 ans de football à Frasne et dans le Haut Doubs ou comment retransmettre l’histoire d’une communauté dans un livre ?

Michel Renaud, professeur documentaliste à la retraite et déjà auteur de six livres sur l’histoire locale du Haut Doubs, nous livre un nouvel ouvrage, en collaboration avec Patrick Morisod, sur l’histoire des associations de football à Frasne. Un objet unique historique qui paraîtra le 2 juillet à l’occasion du centenaire du football dans la région, organisé par le CS Frasne.

Frasne colle à la peau de Michel Renaud : “j’y suis né !” rappelle ce dernier. C’est pourquoi il lui a déjà consacré de nombreux livres comme Frasne, Mémoires d’ici. L’idée de la collaboration avec le CS Frasne lui est venue par une “discussion avec un membre du club”. L'occasion du centenaire organisé par le club, avec à l'affiche de nombreux évènements notamment un tournoi de 24 équipes mixtes le 1er juillet ou encore des expositions photos et une soirée dansante le 2 juillet, était idéale pour faire paraître cet ouvrage historique.

Un ouvrage local écrit par des locaux

Michel Renaud a fait intervenir Patrick Morisod, trésorier du club, dans le processus d’écriture pour toutes les informations “après les années 1960”. En ce qui concerne la période antérieure, l’auteur a eu à réaliser une véritable recherche historique aux archives municipales de Pontarlier en plus de sources privées obtenues auprès d'historiques du club. Ainsi, Michel Renaud, par son travail débuté en “décembre dernier”, a remis sur le devant de la scène des grands hommes de l’histoire du sport haut-doubiste comme Maurice Laffly ou l’abbé Charles Raison.

L'interview de la rédaction / Michel Renaud

Un livre à destination de la communauté frasnoise mais pas seulement

“100 ans de football à Frasne…” contient plus de 240 pages et surtout 140 photographies et 130 illustrations. La volonté est réellement d’être entre la rigueur historique et l'accessibilité au plus grand nombre. En effet, l’ouvrage sera disponible au local du club qui l’édite à partir du 2 juillet mais aussi dans toutes les librairies pontissaliennes et de Frasne. Pour séduire ce public plus large, de nombreuses préfaces prestigieuses viennent donner une autre résonance au livre. Michaël Isabey, ancien joueur du FC Sochaux Montbéliard et natif de la région, vient notamment introduire l’ouvrage et Guy Roux, ancien entraîneur d’Auxerre, pose également sa plume. Pour ce dernier grand nom, Michel Renaud nous apprend qu’il l’a obtenu simplement en “tentant le coup”.

L'interview de la rédaction / Michel Renaud

 

Un ouvrage historique en écho avec l’actualité du club

Le club sportif de Frasne fêtera donc les 1er et 2 juillet son centenaire de la plus belle des manières avec la parution de cet objet unique. Toute la communauté sportive de la ville et de la région sauront s’y retrouver et jusqu’au 10 juin, après avoir rempli un bulletin de souscription, le livre est disponible à 19 € au lieu de 25 €.

Les 100 premières années du football à Frasne aussi bien recensées, le club peut désormais écrire de nouvelles pages, et cela commence dès le 12 juin avec un prochain match décisif dans l’optique de la montée en régionale 3 : le club étant actuellement deuxième du groupe B de départementale 1.

La préfecture du Jura indique qu’une opération de maintenance sur la sirène d’alerte à la population installée dans la commune de Tavaux se déroulera ce mercredi 8 juin,  entre 15h30 et 17h00. Cette intervention nécessitera la réalisation d'essais de déclenchement sonores, incluant notamment la diffusion du signal d'alerte.

Jusqu’au 9 juin, le 13è régiment du génie organise un exercice militaire. Ce mardi, il procède à une double manœuvre de franchissement dans le cadre de l’exercice en terrain libre « lieutenant-colonel Gravier II ». Cet exercice vise à s’entraîner à de potentiels engagements majeurs dans des conditions réalistes.

Les compagnies, initialement déployées au sein des villes de Maîche, Morteau et Pontarlier, ont pour objectif le franchissement des obstacles naturels que représentent les rivières du Drugeon et du Dessoubre, avant de s’infiltrer jusqu’au camp de Valdahon pour terminer la manœuvre par une phase de combat de haute intensité. Le 13e RG détient en effet des capacités uniques au sein des armées dans les domaines du franchissement d’assaut et de l’ouverture d’itinéraire piégé

A compter du 7 juin, et  jusqu’au 17 juin, la ville de Besançon organise une nouvelle campagne de dératisation. Les près de 65 kilomètres du réseau visitable d’égouts seront inspectés . La municipalité invite la population à faire preuve de citoyenneté, en ayant une gestion pertinente de ses déchets ménagers et en signalant la présence de ces rongeurs :

Aux services de la Ville par téléphone au 03 81 87 80 90 ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., ou au  SYBERT,  en cas de présence de rats dans les composteurs individuels,  au 03 81 21 15 60 ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.